Arnaud Montebourg le démondialisateur
Avec ce nouveau selfie nous avons capturé dans les tentacules de notre blog La Stratégie Du Poulpe le « DÉMONDIALISATEUR » Arnaud Montebourg, fidèle à ses idées de démondialisation.
Selon ses dires, la crise climatique ne peut qu’aboutir à sa véritable décroissance, signalant par là même l’avènement d’un Nouveau Monde. Ce « rétrécissement du monde » pour le citer est absolument irrésistible, les trente années d’internationalisation à tout crin ne vont plus dans le sens de l’histoire. Circuit court, réindustrialisation, reconstruction doivent être les nouvelles priorités. Cohérent dans sa démarche, il s’applique à lui-même ce discours de par ses choix entrepreneuriaux.
L’ancien ministre a commencé par une initiative qui ne pouvait que séduire, l’apiculture et les abeilles, dont la survie est en jeu. Et pour être parfaitement clair, il a dénommé son entreprise Bleu, Blanc, Ruche, une autre façon de mettre en avant ses idées, comme lorsqu’il avait porté sa fameuse marinière. Avec une autre de ses initiatives, la naissance de la marque « La Mémère » pour des glaces naturelles et biologiques, l’idée mise en avant est de privilégier le circuit court, voire ultra-court.
Avec la Compagnie des Amandes et son offre écoresponsable et équitable, le nouvel entrepreneur poursuit en s’associant avec des agriculteurs qui restent propriétaires des terrains dans le but commun de parvenir à recréer une filière de l’amande française. Il ne s’agit pas de ses uniques initiatives, la dernière porte d’ailleurs sur un autre terrain que l’alimentaire.
Ferromobile est son dernier coup de coeur. Imaginez un véhicule électrique de série placé sur rail, une innovation dans laquelle a investi Arnaud Montebourg. Il s’agit de trouver une solution pour transporter les citoyens sur les petites lignes TER qui ne trouvent plus leur public.
Cette sorte de taxi ferroviaire est appuyé par des partenaires tels que Stellantis ou Alsthom. Un test doit intervenir dans le Sud-Ouest.
BIOGRAPHIEBBIOGRAPHIE
BIOGRAPHIE
Arnaud Montebourg, né à Clamecy dans la Nièvre le 30 octobre 1962, est le fils d’un fonctionnaire des impôts et d’une professeure d’espagnol. Après son baccalauréat, il s’inscrit en fac de droit à Dijon (1980). C’est à la même époque qu’il adhère au Parti Socialiste.
Il continue ses études à la Sorbonne puis à Sciences Po Paris. Il passe également le concours pour entrer à l’ENA, mais est recalé. Il débute une carrière en tant qu’avocat et plaide dans plusieurs affaires médiatiques. Mais c'est la politique qui l’attire et il entame sa carrière en étant élu député de Saône-et-Loire en 1997, siège qu’il occupe jusqu’en 2012. Parallèlement, il est nommé premier secrétaire de la fédération départementale de Saône-et-Loire du PS.
En 2006, il soutient Ségolène Royal dans sa candidature à l’élection présidentielle de 2007 et devient son porte-parole. Après la défaite des socialistes, il se représente aux législatives et est réélu. À la même période, il devient premier vice-président du groupe PS à l’assemblée. Continuant son ascension, il est est nommé président du conseil général de Saône-et-Loire (2008–2012). Lors des primaires socialistes de 2011, il réalise une percée en arrivant en troisième position et par la suite va soutenir François Hollande lors de sa campagne.
Après l’élection de ce dernier, Arnaud Montebourg rejoint le gouvernement comme ministre du Redressement productif. Suite à cette nomination il démissionne de son poste de Président du conseil régional. Puis, deux ans plus tard, lors de la réorganisation ministérielle, il se voit confier le portefeuille de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique. Mais n’étant plus en accord avec la politique du gouvernement, Arnaud Montebourg remet sa démission à Manuel Valls et quitte ses fonctions en août 2014.
Après son départ, il suit une formation de 4 semaines, fonde son entreprise Les Equipes du Made in France (2015). En mars 2015 il rejoint le conseil de surveillance de la société Habitat. Mais petit à petit il revient à la vie politique avant d’annoncer en août 2016, sa candidature à la primaire de gauche en vue des élections présidentielles de mai 2017.
Le 19 janvier 2022, il annonce qu'il se retire de la présidentielle de 2022.