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Blog-Serge-FREYDIER
27 avril 2017

Lettre de Torreton à Hamon et Mélenchon

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Je l'ai rencontré il y a une semaine, lors du tournage du film Mélancolie ouvrière (lire) en Ardèche, il incarnera un ouvrier italien syndicaliste, orateur et organisateur hors pair: Charles Auda.Trois jours avant le premier tour de l'élection présidentielle il semblait déjà en colère.

  1. Après le premier tour il adresse une lettre au leader de La France insoumise et au candidat du Parti socialiste:    

 

Cher Benoît, cher Jean-Luc,
Voilà, c'est fait, on a perdu.
La gauche regarde le deuxième tour de cette élection présidentielle sur le banc de touche. Je vous imagine travaillant déjà sur l'autre vote, les législatives, l'un s'arrachant les cheveux pour espérer survivre et l'autre planifiant sa revanche.
C'était prévisible et nous étions quelques-uns à le craindre. Nous avons écrit, interpellé, manifesté, chroniqué, éditorialisé mais rien n'y a fait.
Je n'ai jamais souhaité que l'un se retire pour l'autre, je n'ai jamais souhaité la capitulation de l'un devant l'autre. Vous incarnez tous les deux des idées, des idéaux, des priorités, vous représentez des hommes et des femmes, des engagements, des années de lutte et de militantisme.
Je voulais, avant toute chose, un programme commun et je pensais bêtement que deux candidats qui pourfendent le régime présidentiel de la Ve République, ainsi que la personnalisation des campagnes électorales qui en découlent, s'entendraient pour reconnaître qui était le mieux placé pour incarner ce programme dans ce système à bout de souffle.
Je voulais une addition d'intelligences.
Je voulais, c'est bête à dire aujourd'hui, que la gauche gagne.
Nous sommes des millions à ne pas être fans de vous, des millions à vous trouver des qualités indéniables à l'un comme à l'autre, et c'est difficile de ne pas être fan, c'est beaucoup plus pratique intellectuellement de projeter tous ses espoirs sur quelqu'un.
Je ne vais pas faire ici l'inventaire de ce qui ne me plaît pas chez l'un et chez l'autre, d'autant que, par miracle, une chose était différente cette fois-ci, et cette chose, j'étais venu modestement te la dire, cher Jean-Luc, en direct et en face sur France 2 : pour la première fois, dans l'histoire de la Ve République, deux grandes forces de gauche avaient placé l'écologie au centre de leur programme.
Les urgences écologiques étant criantes, hurlantes même, j'espérais que celles-ci vous imposeraient de faire front commun. Après tout, l'imminence d'un danger qui menace une collectivité unit, en principe, les membres de cette collectivité pour le combattre, qui que nous soyons et quelles que soient nos divisions, l'histoire nous l'a prouvé à maintes reprises : Valmy, la Résistance, la demi-finale France Allemagne en 1982, etc... mais cela, ce n'est que le bon sens et visiblement le bon sens en politique passe après les poitrines bombées et les mentons relevés.
Il va falloir expliquer aux gosses que la lutte contre la pollution et le combat contre des choix de société contre nature attendront au moins encore cinq ans, qu'il y avait visiblement une urgence plus impérieuse encore, mais cette urgence-là, je vous laisse le soin de l'expliquer à nos enfants, chers Benoît et Jean-Luc.
Maintenant que c'est fini pour la gauche, il reste un second tour. L'extrême droite est là, à un scrutin de l'Elysée, comme en 2002, sauf qu'en 2002 nous étions abasourdis, choqués et dans la rue pour faire front commun, c'était au temps où le sentiment du danger commun nous regroupait encore.
Dimanche soir, j'ai vu Benoît appeler à faire barrage au Front national sans ambiguïté mais nous avons été des millions à constater que La France insoumise est mauvaise perdante : elle boude et fait la gueule et se retrouve incapable d'appeler à voter Macron, comme son leader délégué général avait appelé du temps où il était cadre sup au PS à voter Chirac. Pourtant, en termes de probité et de batterie de cuisine aux fesses, entre Chirac et Macron, il y a un monde.
Si la gauche avait été unie, la soirée de dimanche 23 avril n'aurait pas permis de montrer ce visage crispé de La France insoumise car, unie, la gauche aurait battu le Front national et nous aurions dansé et chanté place de la République jusqu'aux premières lueurs du jour...
Un point me questionne : si Marine Le Pen et Emmanuel Macron c'est pareil, blanc bonnet et bonnet blanc comme disent les anciens, alors que dire de vous deux ? C'est de la gémellité ? Deux clones tristes? Alors pourquoi ne vous êtes-vous pas unis pour le premier tour ? Vous si proches ?
Encore une interrogation pour vous Jean-Luc, ça fait quoi de voir ses électeurs dragués par l'extrême droite ? C'est le plan B européen qui se met en marche ?
Je vous salue du fin fond de ma déception et de mon absence totale d'autosatisfaction d'avoir eu raison.

Philippe Torreton

Mais on le sait dans cet entre deux tours, quand on écoute ou regarde les réactions on constate que le "Ni-Ni" prend de l'ampleur. Exemple cette réponse d'un étudiant: 

Philippe, tu as voulu nous adresser hier un message dans l’Obs, en nous demandant de ne pas nous tromper de combat 

Si tu adresses cette tribune aux lycéens et lycéennes, je me sens aussi visé, car je suis étudiant, j’ai 21 ans, et que moi aussi j’ai participé aux premières manifestations contre Macron et Le Pen. Je voudrais te dire quelques mots, quelques sentiments qui sont partagés par beaucoup de mes camarades de classe ou de manif, contre ton (ou plutôt votre) idée selon laquelle il faudrait voter Macron pour contre Marine Le Pen.

Je suis né en 1996. Je n’ai pas subi le « traumatisme d’avril 2002 ». Depuis que j’écoute les JT, que le lis des journaux ou que j’écoute les vieux, on me dit de me faire à l’idée qu’on vivra dans un monde merdique, dans un monde de chômage et de précarité, un monde que je subis déjà (je suis surveillant pour moins de 10€ de l’heure pour payer mes études) et on nous dis que demain, il va falloir accepter encore une fois ce monde qui n’a pas été construit par nous mais contre nous. On serait la génération sacrifiée, par la crise qu’on causé certains pour remplir leur compte en banque, par les politiques qui soutiennent ces derniers et qui ne veulent rien remettre en cause. Cet état de fait, on n’en veut pas, on n’acceptera pas cette promesse de non-futur, de misère et de chômage.

Tu nous dis « vous n’êtes pas des politiques, vous n’avez pas de fonds de commerce, vous ne pouvez pas craindre que votre jeunesse s’abîme en appelant à voter Macron. Votre jeunesse est plus forte que cela, votre jeunesse n’a pas de déceptions électives à caresser dans le sens du poil, votre jeunesse n’a rien à marchander, votre jeunesse n’a pas de plan B européen, votre jeunesse n’est pas souverainiste, votre jeunesse en cela est dans le sens de l’histoire.  » pour tenter de nous convaincre de voter pour un banquier qui a préparé et rédigé une loi contre laquelle on a bloqué nos facs et nos bahuts durant quatre mois au printemps dernier. Quand tu dis que notre jeunesse ne s’abîmera pas en votant Macron, je pense que tu te trompes : le choix qu’on nous donne, c’est celui de la potence ou de la guillotine ; c’est celui du racisme et du nationalisme contre le néolibéralisme le plus dégueulasse. Je me souviens d’un échange avec un gamin de Liverpool dont les deux parents étaient au chômage ; il me disait « tout ça c’est la faute de Thatcher » ; leur pauvreté m’avait choqué, c’est celle qu’on a vu dans I Daniel Blake, le film de Ken Loach qui est sorti cette année. Voter Macron, c’est voter cette pauvreté, cette misère, ce chômage ; c’est se résigner à être « la génération sacrifiée ».

Evidemment, pas un vote pour le FN, mais pas un vote pour Macron non plus : je ne donnera pas de billets au bourreau qui voudra m’exécuter demain, je ne lui donnerai pas ma voix. Voter Macron, ce n’est pas s’abîmer, pour nous, c’est se suicider. La seule voix que je donnerai aux présidentielles, c’est un cri, en manif qui dira que quel que soit le candidat élu, on se battra contre lui. La seule phrase dans laquelle je me reconnais, c’est quand tu dis que notre jeunesse est le sens de l’histoire. Effectivement, à nous reviens le devoir de ne pas lâcher un centimètre face au racisme, à l’homophobie, au libéralisme, au recul des droits syndicaux et politiques. A nous reviens de nous construire un avenir, avec tous les salariés et les ouvriers du pays qui ont bloqué avec nous la France au printemps : mon avenir, mon combat, il se fera avec les dockers, les raffineurs et les cheminots, en aucun cas avec Macron à l’Elysée.

source

25 avril 2017

Half Bob dessinateur stéphanois rock et BD

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Half Bob est un dessinateur Stéphanois… Son pseudo n’a pas de signification particulière. Pour s’inscrire sur un site de visuels de t-shirts, il lui fallait un pseudo. Il avait vu l’affiche d’un film, Half Nelson, dont le nom lui avait plu. Ça s’est fait comme ça.

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Dans son blog, Half Bob met en images et avec moult références son addiction pour cette forme de Rock peu prisée des masses, aux icônes aussi cultes. http://halfbobleblog.blogspot.fr/

Dans l’album LE COLLECTIF, avec d’autres dessinateurs il met en images la passion du foot.

Il est un inconditionnel de l’ASSE depuis tout petit!

 

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18 avril 2017

Jean-Jacques Borne un peu de Japon à Saint-Etienne

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Allez une petite photo avec le papa et sa fille!

« Parfum, senteur, volupté » voilà la traduction de « Kaori » un kanji (signe de l’écriture japonaise) qu’a choisi pour marque de fabrique Jean-Jacques Borne, créateur de l’Institut de l’excellence culinaire à St-Etienne. Une école de cuisine pas comme les autres.

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       Très attiré par l’Asie, où il enseigne régulièrement, Jean-Jacques Borne est installé 8 rue Eugène Joly le Rond-point  à St-Etienne dans un  véritable temple dédié à « la gourmandise au naturel ». Le lieu très japonisant est inspiré d’un tableau acheté lors d’un de ses nombreux déplacements au pays du soleil levant. La boutique offre à la vente de très bons produits comme cette excellente poudre d’amandes, les marrons Imbert, de la vanille de Madagascar, mais aussi de l’outillage de cuisine. Mais ce qui domine ce sont les créations maisons. L’homme, a souhaité associer à la gourmandise les notions de nature et de santé. Il a mis au point des recettes inédites de macarons (pinacolada-curcuma ou fraise-banane-cannelle, etc.), de glaces (aux macarons noisettes), de chocolats, de soupes (ortie-menthe, ou carottes-agrumes-curry-gingembre), d’épices et d’huiles…
http://www.institut-culinaire.fr/

16 avril 2017

Sébastien Thiéry, Molière et le turlupin

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Allez un selfie face au soleil avec François Berléand et Sébastien Thiéry.

Après le succès de Deux hommes tout nus, François Berléand rempile dans une comédie de Sébastien Thiéry au côté de Muriel Robin. C’était presque leur dernière ce jour là après l’avoir jouée 48 fois !
Un soir, en rentrant chez eux, monsieur et madame Prioux découvrent avec stupéfaction qu’un certain Momo s’est installé chez eux. Momo est revenu chez ses parents pour leur annoncer son mariage.
Les Prioux ont-ils oubliés qu’ils avaient un enfant? On retrouve la patte de Thiéry le brillant dramaturge qui est en train de devenir le plus prolifique de notre théâtre, tout en installant pièce après pièce, un vrai univers.

     

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C’est un turlupin, adepte de farce désopilante. On se souvient qu’en 2015 il était 23 h40 environ sur France 2, la cérémonie des Molières 2015 se déroulait sans accroc depuis plus d'une heure, quand l'auteur et acteur Sébastien Thiéry pénètre sur la scène nu.
Alors que sifflets et applaudissements retentissent dans la salle, Sébastien Thiéry, prend le micro pour défendre le statut des intermittents du spectacle...
 


Sébastien Thiéry se met à nu devant Fleur... par culturebox

15 avril 2017

Benoit Hamon fait campagne à Saint-Etienne

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En tant que stéphanois je souhaite remercier Benoit Hamon, c'est le seul sur les 11 candidats à avoir fait le déplacement sur notre métropole. 

   Un homme plein de bienveillance et d'humanisme, dommage que cela ne se traduise pas dans les sondages  d'avril 2017 pour le premier tour de la présidentielle....  

  Quand un homme politique se déplace c'est toujours surprenant de voir la multitude de micros et de caméras qui se tendent vers lui...

  

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Puis quand on regarde le montage ensuite à la télévision, le plus souvent il ne reste que quelques secondes d'un travail qui a pourtant mobilisé beaucoup de monde...

Pour chaque médias le soucis est de trouver l'image originale voir insolite pour qu'elle passe ensuite à l'antenne...

Pour le candidat cela doit demander une grande dépense nerveuse, car les sollicitations et les questions son multiples et il ne faut pas déraper.... Même pendant le selfie (pas facile avec le soleil pleine face) son attention est détournée par une reporter de TL7 et il répond avec humour sur la couleur du micro.

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   Fidèle à la Stratégie Du Poulpe qui valorise le Kaïros (être au bon instant au bon endroit) j'ai donc réalisé un de mes multiples selfies repris à l'image par BFMTV et TL7.....

13 avril 2017

Plastic Bertrand incognito au golf de Saint-Etienne

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  J'ai croisé le chanteur très détendu....

Quoi de mieux après un concert de Stars 80 qu'une partie de golf pour se détendre?

   C'est ce qu'a fait Plastic Bertrand avec ses compères Emile et William (groupe début de soirée) au golf de Saint-Etienne.

 Mais selon ses deux comparses la balle ne planne pas pour lui, d'après un article publié dans le quotidien local...    

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9 avril 2017

Patrick Hernandez Born to be Alive

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Le jour où je l’ai vu il n’avait pas sa célèbre canne. Patrick Hernandez a accepté d'être l'une des têtes d'affiche de la tournée Stars 80. Très sympathique, nous avons échangé quelques mots, il a bien aimé la fête des plantes du Parc de l'Europe où il est allé faire une petite escapade matinale.

Et oui il n'a pas la grosse tête et pourtant un seul tube a suffi à Patrick Hernandez pour devenir multi-millionnaire. Toujours très joué en discothèque, "Born to be Alive" continue d'assurer au chanteur une rente : « Lorsque je me lève le matin, je sais déjà que je vais gagner entre 800 et 1.500 euros dans la journée »

       A suitcase and an old guitar It's all I need to occupy A mind like mine

       Yes we were born, born Born to be alive

  

Cette chanson date de 1979 et est pourtant encore aujourd'hui un véritable titre culte. Elle était numéro un du Top 50 durant quatre mois, en pleine période disco. 

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Auteur et compositeur français, né au Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis, Patrick Hernandez intègre d'abord de nombreux groupes mais le succès n'est pas au rendez-vous. Il songe même à arrêter sa carrière. Mais grâce au producteur Jean Van Loo, il rencontre immédiatement le succès avec Born to be Alive, qui devait être à l'origine une chanson rock. « Amateur fou des Beatles, je considérais le terme disco comme un gros mot. Mais bon, sur les conseils d’oreilles expertes, j'ai essayé »

Revers de la médaille, son image reste toujours collé à ce titre, même avec le titre "Back To Boogie" qui malgré de très bonne vente ne fera jamais oublier "Born To Be Alive". 

A noter que c'est à Saint-Etienne qu'il fêtait son anniversaire entouré par la troupe Stars 80 avant d'aller sur scène au zenith...

 

6 avril 2017

Medhi Djaadi en tournage au Crêt-de-roc

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Les escaliers du quartier du Crêt-de-roc semblent un décor idéal pour un tournage... C'est une belle histoire pour Medhi, il retrouve en effet le quartier de son enfance.

 


  "j'habitais juste là rue Royet" me dit-il...Le vent du nord est froid en ce jeudi d'avril. Les acteurs et les figurants placent une couverture sur leurs épaules durant les pauses.
"J'ai étudié l'art dramatique à Valence puis le théâtre en Suisse" "J’ai eu la chance d’avoir un entourage qui me pousse à faire quelque chose de bien, sinon j'aurai pu mal tourner » Hasard ou destin? "Dans ma famille, nous n’allions jamais au théâtre. »

    

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Sa carrière décolle en 2015 avec la comédie de Baya Kasmi "Je suis à vous tout de suite", au côté de Ramzy et Agnès Jaoui . Grâce à son interprétation, il figurait à 28 ans dans la liste des 32 révélations du cinéma français pré-nommé pour le César 2016 du Meilleur espoir masculin. http://www.peggy-fischer-agency.com/agpf/mehdi-djaadi/

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Le court métrage de Christophe Saber "  sacrilège ", Produit par Box Prod Suisse, raconte la chute d'un homme haut placé. Medhi connait bien le réalisateur car il a déjà tourné plusieurs fois avec lui...
Après un petit selfie je laisse l'équipe qui va tourner une scène d'action avec une voiture.
A suivre....

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SACRILÈGE (teaser) - by Christophe M. Saber from Christophe M. Saber on Vimeo.

4 avril 2017

Le Poulpe et les femmes araignées

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Pas facile de défier la pesanteur, tout le monde n’est pas Spiderman. C’est pourtant un vieux rève des humains.

 J’ai découvert en ce début avril 2017 l’escalade de vitesse lors des championnats de France.   http://www.france-vitesse.fr/

Il faut dire qu’à Saint-Etienne nous avons la vice-championne du monde de vitesse 2016 avec un chrono de 7’’62 sur 15 mètres. Anouck Jaubert a pratiqué assidument la gymnastique, et beaucoup d’autres sports avant de se plonger dans l’escalade, qu’elle a finalement commencée très tard. Toute petite, elle y avait pourtant gouté, deux ou trois fois, en sortie avec son père. Puis "Je me suis mise à grimper plus régulièrement en quatrième, par le biais de l’UNSS. Mais c’est quand je suis entrée au club Escapilade de Saint-Etienne, que j’ai commencé à vraiment m’entrainer et à m’investir en escalade."
Anouk est rapidement repérée par les entraîneurs nationaux pour ses extraordinaires qualités physiques, elle s’entraine désormais au CREPS de Voiron. « L’escalade me permet de me défouler, et par la compétition, j’apprends à gérer mon stress quotidien, tout en défiant les autres grimpeurs … J’ai toujours eu envie de gagner. » « Il faut que je continue à développer mes qualités physiques et surtout l’explosivité pour m’envoler dès que j’attrape une prise. Je dois aussi travailler la voie officielle encore et encore pour ne plus faire une erreur, être capable de la faire les yeux fermés… »

 

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Samedi il n’était pas question de tergiverser pour la championne française. 7’71 en qualifs. 7’89 en ¼ de finale. 7’73 en ½ finale. 7’62 en finale : record de France - et record personnel - égalés. Anouck JAUBERT a assumé son rôle . Elle est tout simplement la patronne de la vitesse française. 

 

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Dimanche, les grimpeurs les plus rapides du pays remettaient le couvert, cette fois sur une voie ouverte pour l'occasion. Pourquoi un Championnat de France de vitesse sur une voie inconnue des grimpeurs ? Pour que ceux qui n'ont pas la voie du record dans leur région, viennent au plus grand rendez-vous de la vitesse française en ayant l'assurance de combattre à arme égales avec les plus grands spécialistes français sur au moins une journée de compétition.

C'est finalement un podium 100% réunionnais que l'on a célébré : la jeune Fanny TECHER (cadette 1) a réalisé l'exploit en battant en finale la vice-championne de France 2017 de la voie du record, Elma FLEURET.

C'était logique pour Le Poulpe de faire des selfies avec ces femmes araignées..

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3 avril 2017

François Pralus bientôt stéphanois!

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La boutique Pralus est là en plein centre ville, rue Michelet . C'est une rue assez chic connue à Saint-Etienne pour ses beaux magasins.


C’est à Auguste Pralus que nous devons l’invention de la délicieuse Praluline. Cette savoureuse brioche qui émoustille nos papilles gustatives et nous plonge, en une bouchée dans des souvenirs d’enfance enchantée.


Né à Mars, dans la Loire, en 1920, Auguste Pralus a ouvert sa pâtisserie à Roanne en 1948.
Ce talentueux pâtissier obtiendra en 1955 le titre très envié de meilleur ouvrier de France, qu’il doit à sa rigueur et à son exigence de qualité. Il deviendra successivement président du Syndicat des Pâtissiers, Membre de l’Académie Culinaire de France, Chevalier des Arts, des Sciences et des Lettres et enfin, sera honoré du titre de Chevalier de l’Ordre du Mérite National.

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La Praluline , création originale au succès jamais démenti qui a fêté ses soixante ans de plaisirs gustatif et festif en 2015, est entrée définitivement dans nos traditions.


Aujourd’hui c’est son fils, François Pralus (photo), qui a repris la boutique et qui perpétue l’excellence de la Maison en proposant des chocolats de grande qualité.
"Je suis le petit dernier de quatre enfants et j'adorais traîner dans le laboratoire, regarder travailler les ouvriers, manger la pâte crue des brioches. Le four m'impressionnait beaucoup. J'allais aussi, très souvent, dans l'atelier de mon père, où il confectionnait des pièces artistiques en sucre. C'était un vrai artiste. "
Après son apprentissage auprès de son père et un tour de France des grands de la pâtisserie dont Bernachon à Lyon et Lenotre à Paris, François décide alors de créer un laboratoire entièrement dédié à cette “gourmandise royale” : le chocolat.
Il parle avec gourmandise de sa passion pour le »vrai » chocolat : « Comme pour les grands vins, on peut parler de crus de cacao. Le Venezuela grade-up a un petit goût fumé, le Trinitario classe supérieure est boisé, puissant et légèrement acide. Fin et acide, le cacao de Madagascar dégage des saveurs de fruits rouges… »

 

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Aujourd’hui, François Pralus est l’un des 3 derniers Maîtres Chocolatiers Français à fabriquer son propre chocolat. Il fournit toutes les grandes maisons comme Troisgros, Hermé, le Grand Véfour, Ladurée….et également à l’international.

"Avec un CAP en poche, je trouve que j'ai plutôt pas mal réussi ! J'ai beaucoup appris

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durant mes années d'apprentissage auprès de mon père, de Maurice Bernachon, de Lenôtre. Je n'ai jamais rechigné à me lever tôt. Je bossais très dur. Aujourd'hui, j'embauche dans mes boutiques des jeunes diplômés avec un bac+5 qui n'ont pas trouvé de postes correspondant vraiment à leur profil et qui ont donc dû élargir leurs recherches. J'en rencontre d'autres qui sont diplômés d'une école de commerce et qui décident, après quelques années professionnelles, de préparer un CAP de pâtissier. Il n'y a pas de règle. Au-delà du diplôme, je pense surtout que l'on réussit avec de l'ambition, de la persévérance, de la passion et beaucoup, beaucoup de travail. Cela paye toujours au final."

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2 avril 2017

Helen Hester Xénoféministe

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Si on tape « xénoféminisme » sur Internet, on tombe inévitablement sur un site mystérieux, coloré : Laboria Cuboniks.

Un laboratoire ? En partie, seulement. Laboria Cuboniks (une anagramme du pseudonyme Nicolas Bourbaki, ndlr) désigne plutôt un collectif composé de six femmes qui ont créé une théorie : le xénoféminisme. « Nous nous sommes connues lors d’une conférence à Berlin. Parmi nous, il y a des artistes, des scientifiques, des archéologues et même une agente de sécurité. Depuis, le projet s’est développé sur Internet : nous en avons tout d’abord rédigé le manifeste et nous travaillons à présent sur un livre », explique Helen Hester, l’une des initiatrices du xénoféminisme, que j’ai rencontrée lors de la biennale du design à Saint-Etienne.... Elle est maître de conférences à la University of West London.

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Qu’est-ce que le xénoféminisme ?


Ses mères fondatrices le décrivent comme une forme de féminisme technomatérialiste, anti-naturaliste, et prônant l’abolition du genre.
Le xénoféminisme est technomatérialiste, car, tout comme l’accélérationisme, il déclare de manière critique que les nouvelles technologies n’apportent pas intrinsèquement de bénéfice à leurs utilisateurs, en raison de la façon dont elles ont été pensées, des infrastructures existantes au sein desquelles elles apparaissent et des inégalités concernant leur accès. « Les xénoféministes discutent de la façon dont on pourrait changer les objectifs des technologies existantes pour les rendre plus utiles à la société et, surtout, pour qu’elles ne puissent pas être utilisées comme un outil de discrimination sexuelle », selon Helen Hester.
« Toute personne ayant été jugée “contre nature” en vertu des normes biologiques en vigueur, toute personne ayant vécu des injustices infligées au nom d’un ordre naturel réalisera que la glorification de la nature n’a rien à nous offrir. » Les xénoféministes l'affirment : la biologie ne détermine pas notre destin.
De même, le genre dans lequel nous naissons ne détermine pas notre destin. Les xénoféministes ne militent pas seulement en faveur de l’égalité des sexes, mais vont jusqu’à prôner « l’abolition des sexes ». Cela ne signifie toutefois pas qu’elles veulent complètement les éliminer. Elles se battent plutôt contre les limites qu’ils imposent

1 avril 2017

Yves Citton nous dit: attention !

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Yves Citton était invité à la Biennale du design du design de Saint-Etienne consacrée aux mutations du travail.

C’est au musée de la mine qu’il intervenait pour répondre à la question suivante : Allons-nous déléguer aux machines le travail de l’attention ? (site)

 

 En effet cet universitaire analyse « l’économie de l’attention ». Cette expression a commencé à être utilisée en 1996. Son origine remonte à un article de l’économiste et sociologue américain Herbert Simon, publié en 1971, qui oppose les sociétés du passé, caractérisées comme « pauvres en informations », à nos sociétés actuelles, « riches en informations ». La différence tient à ce que nous avons tous désormais accès à une quantité d’informations pertinentes (voire indispensables pour nos pratiques) bien supérieure aux capacités attentionnelles dont nous disposons pour en prendre connaissance. Il convient donc de de mettre au premier plan de nos analyses une nouvelle rareté : l’attention. Tout le monde sait que la principale difficulté, aujourd’hui, n’est pas tant de produire un film, un livre ou un site Web, que d’attirer l’attention d’un public submergé de propositions, souvent gratuites, plus attrayantes les unes que les autres.

La prétendue «nouvelle» économie, dont la rareté principale serait l’attention, ne remplace pas «l’ancienne», dont la rareté concerne les facteurs de production (matière première, énergie, etc.). En revanche, il est certain que la valeur de l’attention au sein des circuits économiques augmente.

L’expression «économie de l’attention» a décollé vers 1995, donc avec l’émergence d’Internet. Mais, en fait, comme le montre Jonathan Crary  les problèmes d’attention commencent, au moins, dès 1880, avec trois phénomènes corrélés. L’industrialisation impose de reconditionner l’attention des ouvriers qui travaillent à la chaîne et répètent les mêmes actions monotones : comment les garder concentrés ? Avec la production massive de marchandises, il faut aussi trouver des acheteurs : comment donner envie aux consommateurs d’acheter les nouveaux produits ? C’est alors que naît véritablement la réclame. Le troisième phénomène est le développement des médias de masse (cinéma, puis radio, télévision). Ils donnent à voir et à entendre des choses qui ne sont pas dans notre environnement immédiat. Cette multiplication d’images et de sons qui réclament notre attention tend à nous «distraire». Les exigences de la production à la chaîne exigent, au contraire, que nous soyons «concentrés» sur le travail en cours. D’où le paradoxe, ou plutôt la dynamique, qu’étudie très bien Crary : ce même capitalisme qui prône simultanément une implacable discipline productive et un hédonisme consumériste entraîne une crise permanente de l’attention.

Les troubles déficitaires de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH), dont on se lamente de voir les jeunes générations être de plus en plus largement affectées, ne sont souvent que le symptôme de ces multiples exigences contradictoires auxquelles nous soumettent nos structures de vie contemporaines. Le problème, c’est qu’on traite les TDAH comme un problème individuel : c’est cet enfant qui ne parvient pas à se concentrer qu’on traite avec des médicaments. Ou alors comme un problème familial : ce sont ce sont ces parents qui ne lui accordent pas assez d’attention et l’abandonnent aux influences pernicieuses des écrans. Il y a des facteurs biochimiques et familiaux, mais il est indispensable de resituer tout cela dans un cadre beaucoup plus large, collectif, socio-économique, anthropologique : notre principale pathologie, c’est le capitalisme lui-même, bien davantage qu’une déficience de tel ou tel neurotransmetteur !

Cette rareté se situe du côté de la réception des biens culturels, et non plus seulement du côté de leur production, alors que l’économie traditionnelle se définit par l’optimisation de la production des biens à partir de ressources limitées. Tout le monde sait que la principale difficulté, aujourd’hui, n’est pas tant de produire un film, un livre ou un site Web, que d’attirer l’attention d’un public submergé de propositions, souvent gratuites, plus attrayantes les unes que les autres.

Les combats politiques doivent porter en priorité sur les écosystèmes médiatiques (ce qui conditionne ce à quoi nous faisons attention (médias, conversations, systèmes de notification, d’évaluation, etc.) qui nous distraient des vrais problèmes socio-écologiques. Il nous faut de meilleurs instruments d’analyse et d’action pour comprendre ce qui conditionne notre attention collective...pousse la pression de la connexion permanente qui domine actuellement.

Une société humaine qui ne donne pas cet espace protégé de déconnexion et d’écart, dans lequel on puisse rêver, imaginer autre chose, un autre monde, est une société qui nous écrase. Cet espace privilégié de déconnexion, c’est par exemple le sommeil, ou une salle de spectacle, où on nous prie de débrancher nos téléphones avant que le rideau ne se lève.

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