Quand on fait dédicacer une bande dessinée on repart toujours avec un super dessin. J'ai rencontré le dessinateur Deloupy ( http://zacdeloupy.over-blog.com/ ). Né en 1968 à Saint-Etienne, il est diplômé des Beaux-Arts d'Angoulême, section bande dessinée. Il travaille comme illustrateur indépendant pour la publicité tout en publiant, depuis 2002, pour l'édition jeunesse. Il a illustré de nombreux ouvrages pour les enfants aux éditions Magnard, Bayard, J'ai lu jeunesse, Koutchoulou, Lito. Il a réalisé les illustrations de Collisions et, sous le pseudonyme de Deloupy, celles de Comixland. L'introuvable (avec Alep) est paru en 2006. La BD Sans commentaire est sortie en octobre 2007, puis Faussaires T1, la suite de L'introuvable, début 2008, et enfin Faussaires T2 en 2010. Avec des frites ?, BD autobiographique a été publiée en 2009.
Ndesign est la première édition française d'un événement qui tend résolument à tisser des liens entre jeunes créateurs, étudiants, leur école ainsi que le grand public. Cette manifestation a pour but de montrer, en premier lieu, les processus du design au travers d'expositions ; puis de les mettre à disposition des visiteurs en les invitant à s'approprier à leur tour les outils de création, procédant de l'application des réflexions à l'étude dans le secteur du design quant à la nécessité d'impliquer le grand public dans l'élaboration de notre environnement futur. Un atelier d'impression de sérigraphie et un atelier de conception d'objets en bois seront présents pour encourager les amateurs à découvrir ces pratiques et appréhender des diversités de réalisations. Afin de montrer le design comme un ensemble culturel plutôt qu'une pratique définie, Ndesign propose des éléments de réflexion par des conférences, des concerts, la projection de films et de documentaires. L'ancienne école des beaux-arts de Saint-Étienne, se transformant en un lieu d'accueil ouvert à tous, proposera aussi un espace de pause et d'échanges, d'invitation à la flânerie, autour d'un point de restauration.
Comme je me sentais un peu désarmé sur leur concept j'ai acheté une de leurs armes en carton. Et nous avons fait une petite photo clin d'oeil au film western.
Dans les locaux de l'ancienne école des Arts de Saint-Etienne , le collectif Carbone 6 me permet d'avoir un T shirt avec des figures géométriques inspirées du travail de Erell.
Erell est issu du graffiti et plus particulièrement du tag. Au fil du temps, et de ses études artistiques, sa signature a évolué pour devenir un signe et laisser place aux « Particules » (motifs adhésifs). Erell expérimente au grand jour une forme d’appropriation éphemère de l’espace urbain. Son travail évolue dans son espace de vie : la ville. Les particules fonctionnent comme un tag, elles prolifèrent, envahissent la rue, et interagissent avec l’architecture. La forme utilisée est une schématisation du tag, pensé pour se démultiplier et générer une infinité de motifs moléculaires. En envahissant les lieux publiques, il veut attirer le regard des gens, les intriguer, et changer leur rapport à la rue. La prolifération des particules se fait aux yeux de tous et de façon progressive...
Jean-Louis Frechin est architecte DPLG et diplômé de l’ENSCI. En 1989, il quitte la France pour rejoindre un institut de recherche informatique à Lisbonne, L’INESC. Il y découvre la fertilité du rapprochement du design et de l’informatique. De retour à Paris, il fonde, une agence de design global qui réalise de nombreux projets industriels et culturels. En 1995, il rejoint, l’éditeur Montparnasse Multimédia pour participer à l’aventure de la création de titres multimédia de qualité. Son travail, toujours sous-tendu par l’idée de design global, s’attache à créer un rapport indissociable entre contenu, design interactif et technologie - créer du sens- . La pluplart de ses réalisations sont primées : la collection « Les petits débrouillards », « La Terre merveilleuse », « L’histoire de l’aviation », « Le Louvre, Collections et palais », « La résistance », etc.
En 2001, il crée NoDesign, agence de design numérique ou il collabore avec Uros Petrevski. L’agence est spécialisée dans la création, l’innovation et les réflexions stratégiques dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, des interactions et des usages sur des projets numériques, industriels ou culturels. Pionnier reconnu du nouveau design, il conseil également des entreprises sur des questions nouvelles : innovation par le design, innovations non technologiques, stratégie d’innovation. Pour Jean louis Frechin, le design est un état, un prisme de compréhension et de questionnement du Monde. Nouveaux enjeux, nouveaux territoires, comment élargir le « champ des possibles » et du “désirable” , sans y perdre les valeurs premières du design ; celles du sens, de la simplicité et de l’émotion : celles d’une aventure humaine avant tout.
Lors de la soirée Atelier Visionnaire (http://www.saint-etienne-ateliervisionnaire.fr/) à la Cité du Design de Saint-Etienne, il fait un retour sur Marius Vachon Inspecteur général du ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, conservateur du musée d’art et d’industrie de Saint-Étienne, journaliste. ( http://www.inha.fr/spip.php?article3193 ) .
A l'heure où tout le monde parle du rôle du design dans la compétitivité, le fondateur de Nodesign Jean-Louis Frechin ne manque pas de citer l'historien et critique d'art Marius Vachon Celui-ci avait évoquer en 1886, en pleine crise économique, " Soyons un peuple d’artistes, en même temps qu’un peuple de marchands, cela n’est point inconciliable, à condition que les marchands soient des artistes. ".."Le mérite artistique d'une oeuvre industrielle n'implique point un prix de vente fort élevé. Ainsi, un meuble de 100 francs peut être plus élégant, d'un goût plus pur qu'un meuble de 1.000 francs." ( http://www.nodesign.net/blog/sans-design-pas-de-competitivite/)
La Semaine de l’industrie permet au grand public, en particulier aux jeunes et aux demandeurs d'emploi :
de découvrir l’industrie et ses métiers ;
de rencontrer les hommes et les femmes de l’industrie et des services associés ;
de voir comment sont conçus et fonctionnent les sites industriels du 21e siècle ;
de prendre conscience du rôle structurant de l’industrie en France.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, était à Saint-Etienne le 18 mars pour lancer la troisième édition de la Semaine de l'Industrie.
Au programme : visites de l'Ecole nationale supérieure des Mines de Saint-Etienne et de l'entreprise SAM outillage. Les ministres se rendront ensuite à la Cité du Design pour visiter l'exposition "Demain, c'est aujourd'hui".
Enfin, remise des prix "Entreprises du patrimoine vivant" par la CCI de Saint-Etienne/Montbrison à trois entreprises ligériennes : Thales Angénieux, La Boule Obut et Chapuis Armes.
La compagnie PARC s’engage sur le terrain du sensible et cherche le mouvement d’un corps qui raconte. Une danse qui pose un regard sur son temps, décale et transpose pour se jouer des évidences.http://www.compagnieparc.com/ A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, le Musée proposait des ponctuations chorégraphiques dans les salles... Muse^on" c’est une autre manière de dire l'engagement et la diversité de la danse contemporaine. C’est poétique, politique, c’est du corps… c’est vivant. C'est l'envie qu’a eu Pierre Pontvianne de réunir, d’inviter 6 artistes, regards, présences, exigences, choix ou 6 petites formes vivantes, sensibles et sensées pour investir le Musée d’art moderne de Saint-Etienne à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.
Artistes invités : Marthe Krummenacher, Marie Barbottin, Florence Girardon, Cécile Laloy, Pierre Treille, Olivier Bioret.
C'était chouette une telle énergie, Tata Milouda est un vrai phénomène ! Jamel Debbouze et Grands Corps Malade l'ont repérée pendant une soirée slam au Café Culturel de Saint-denis et ont immédiatement eu un coup de cœur pour elle ! Le Nouveau Théâtre Beaulieu et la Médiathèque de Saint Etienne avaient le plaisir d’accueillir TATA MILOUDA pour une rencontre et représentation le Jeudi 21 Mars 2013.
La rencontre est lancée par Nora KHENNOUF Conseillère Municipale et Farid Bouabdellah, Directeur Adjoint du Nouveau Théâtre Beaulieu. L'échange de Tata avec la salle est plein d'humour, de vitalité et d'émotions.
Connaissez-vous l'histoire de Tata Milouda? Arrivée en France en 1999 après avoir quitté le Maroc . Illétrée, elle decide d'apprendre le français à l'age de 56 ans gràce à des cours d'alphabétisation donnés par des associations de quartier. Son cahier et son stylo vont devenir ses armes pour se cultiver et s'émanciper. Milouda Chaqiq a appris le français grâce aux ateliers socio-linguistiques d’Epinay.
Elle va travailler son français, apprendre à lire, à écrire et remplir petit à petit ses cahiers d'ecolier, tout en faisant des ménages. Un jour elle va rencontrer le Slam au Café culturel de St Denis et va tomber immédiatement amoureuse de cette discipline. Elle finit par mettre sa plume au service du Slam et ainsi raconter son histoire, son vécu, sa vie et surtout son desir de liberté.
Revanche sur la fatalité, elle reçoit à la mairie d'Epinay sur Seine, des mains même du prince du Slam, Grand corps malade, la médaille de l'Ordre des Chevaliers des Arts et des Lettres.
Le mot slam désigne en argot américain "la claque", "l'impact", terme emprunté à l’expression to slam a door qui signifie littéralement « claquer une porte ». Dans le cadre de la poésie orale et publique, il s’agit d’attraper l’auditeur par le col et de le claquer avec les mots, les images, pour le secouer, l’émouvoir.
Poésie vivante issue des performances des poètes de la Beat Generation (Kerouac, Ginsberg, Burroughs, Cassady), puis appropriée par les poètes de la rue, les rappeurs voulant sortir du cadre du Hip-Hop, il fut initié au début des années 1980 par Mark Smith, à Chicago, sous forme de lectures publiques, pour gagner en popularité et traverser l’Atlantique dans le milieu des années 1990. Le slam est un moment à l’occasion duquel on va dire de la poésie dans toutes ses formes : rimées ou pas, métrées ou pas, issues de n’importe quel courant poétique.
Face aux menaces écologiques et un renouveau économique attendu, philosophes, sociologues, intellectuels estiment aujourd’hui qu’il est urgent de repenser la société et de fonder un nouveau contrat social sur des bases plus respectueuses de la communauté humaine. La construction d’une société nouvelle basée sur l’empathie - mécanisme par lequel un individu peut éprouver les sentiments et les émotions d’autrui - est l’une des voies ouvertes par ces penseurs. Thématique de cette nouvelle édition de la Biennale Internationale Design Saint-Étienne 2013, L’empathie ou l’expérience de l’autre est à la fois l’ouverture d’une réflexion qui rassemble tous les champs de la société, mais elle est aussi très directement liée au design en tant qu’activité de conception. Qu’il s’agisse de se mettre à la place de l’usager pour comprendre et anticiper ses besoins ou de permettre et d’accompagner des formes nouvelles de lien social, l’empathie est au coeur de la discipline depuis ses origines. "À travers la 8e Biennale Internationale Design Saint-Étienne 2013, nous explorerons donc les différents enjeux portés par une société empathique et sa capacité à reconstruire le monde, ce qu’elle projette mais aussi des dérives dont elle est porteuse", écrit Elsa Francès, directrice et commissaire général de la Biennale.
Cette Biennale est inaugurée par la Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. La visite d'un ministre entraine toujours un cortège impressionnant de photographes ...
C'était sympathique de revoir Madame Filipetti, que j'avais déjà croisé à Saint-Etienne lors de la campagne présidentielle de 2012.
L'actrice jouait la mère du personnage de Guy Bedos, interprétant une caricature de la mère pied-noire intrusive et étouffante, alors que les deux acteurs n'avaient que deux ans d'écart.
(Photo avec les 3 personnages Véra, Michaël et Ferdinand)
Lorsque le metteur en scène Adrien de Van découvre il y a quelques années les textes de vaclàv Havel, il est aussitôt "séduit par leur force comique et le témoignage qu'ils portaient sur ces heures sombres de l'Europe de l'Est". D'où cette envie mûrie de se saisir de cette pièce miniature pour trois comédiens. Ferdinand et Michaël ont autrefois milité ensemble. Depuis, Michaël s'est marié avec Véra et mène une vie épanouie : appartement soigné, bonne situation, enfant modèle, bonheur conjugual... Ferdinand, lui, écrivain censuré, garde encore les stigmates du passé. Pendant le dîner auquel il est convié par Véra et Michaël, ces deux derniers ne vont avoir de cesse de le convaincre de leur réussite et de son échec. Mais l'attitude impassible de Ferdinand va avoir l'effet d'un cataclysme pour le jeune couple et faire exploser toutes les barrières
Ce couple qui dit avoir "réussi" est figé dans des normes. Il semble avoir perdu toute authenticité. Face à eux, Ferdinand ne peut que contempler la coupure entre sa vie et celle des autres, la solitude réservée par la majorité à ceux qui n’intègrent pas la société. Mais il est à sa façon un turlupin capable de faire exploser les certitudes du couple. En restant impassible il va les entrainer dans une surenchère délirante.
CRITIQUES PRESSE
"Un spectacle au dispositif scénique passionnant permettant une connivence entre les spectateurs conviés malgré eux à cet horrible dîner. Le public est agréablement terrifié et en ressort conquis. La mise en scène et la direction d’acteur d’Adrien de Van tient du génie." - Toutelaculture.com
"Le lieu insolite et la naturelle finesse des comédiens soulignent la qualité et l’actualité de ce texte rarement monté." Les Trois coups
"Vernissage est un chef d’œuvre d’humour." Télérama
Enfant on a tous fait des bulles avec un peu de savon et de l'eau. Un souffle et l'enchantement était possible. Avec Peb Bou cela devient un art.
Merci Pep pour ta volonté de réenchanter le monde! Avec ton armée de lumière tu casses la routine et tu nous dis que ce qui compte c'est la magie éphémère de l'instant. En effet selon le sociologue Max Weber le monde moderne est marqué par un processus de désenchantement. Le désenchantement du monde est le recul des croyances religieuses ou magiques comme mode d’explication des phénomènes, il s’accompagne d’une perte de sens du monde, dès lors qu’il peut être scientifiquement expliqué. En effet, si tout est explicable, on ne cherche plus le sens caché des choses.
Tu avais toute ta place dans le cadre de la compétition du Festival des Arts Burlesques de Saint-Etienne !
Claudia Tagbo révélée par le Jamel Comedy Club est un véritable ouragan. Irrésistible pile électrique, elle enchaîne les sketches avec un bagou et une gouaille d'enfer. Pétillante, généreuse et charismatique, elle nous transmet sa folie communicative pendant tout son spectacle. "Crazy", mis en scène par son acolyte Fabrice Eboué, est un sprint fait d'humour, de danse et de chant où Claudia déploie une énergie inégalée..
Elle interpellera deux de nos joueurs présents Pierre-Emerick Aubameyang et Josuha Guilavogui " Hooo les gars avec votre salaire vous n'êtes que quatrième?!.."
J'ai conscience que mon article est un paradoxe, il est publié sur un blog et il évoque les dangers du Net. Mais la vie est ainsi! Selon Jean Pierre Pernaut: "Le développement d'Internet peut semer la zizanie dans la vie publique et privée. Avec la mise en ligne de phrases coupées ou sorties de leur contexte, de vidéo lancées juste pour faire mal et qui font le buzz. Du coup, ces fausses infos non vérifiées sont reprises en chœur par les réseaux sociaux. Ce phénomène de société est inquiétant. Autrefois, vous aviez les corbeaux dont la médisance ne dépassait pas le cadre des villages. Avec Internet, il n'y a plus de frontières. À mon sens, ce mode de communication est dangereux".
Piège à Matignon, pièce co-écrite par Jean-Pierre Pernaut, son épouse Nathalie Marquay-Pernaut et le dramaturge Jean-Claude Islert raconte l'histoire suivante: un homme politique de renom, en lice pour Matignon, se fait piéger par un photographe à la sortie d'une soirée déguisée. La photo, aussitôt diffusée sur Internet, ruine tous ses espoirs de carrière.
La pièce a été écrite en 2011, donc avant l'affaire Strauss-Kahn. Cette comédie burlesque (jouée justement lors du festival de Saint-Etienne) parle des ravages des rumeurs et des images volées qui font et défont les carrières de bien des personnalités. Les nouvelles technologies de l'information (internet, portable, réseaux sociaux) transforment la sphère de l'information et court circuitent les médias traditionnels ( tv, radio, presse). Au départ la pièce ne s'intitulait pas "Pièges à Matignon" mais "Magouilles.net".
J'ai bien aimé les deux seconds rôles de la pièce Marie-Laure Descoureaux et Sébastien Chartier.
Avec l'équipe du petit journal du Festival des Arts burlesques de Saint-Etienne, j'ai rencontré une artiste italienne très surprenante. Le théâtre de pieds de Laura Kibel est un théâtre de marionnettes dans lequel les pantins sont extraordinairement vivants. Avec une souplesse déconcertante, elle utilise ses pieds, ses mains, ses genoux qu'elle habille en créatures fantastiques qui aiment, souffrent et font rire les spectateurs de tout âge. Dans des histoires courtes sans parole, les semelles des pieds deviennent des visages expressifs et un genou écorché devient un contremaître comique dans une série de drames ironiques, poétiques et irrévérencieux. Son nouveau spectacle, à travers plusieurs épisodes qui s'enchaînent sur un rythme effréné, fait revivre Charlie Chaplin, un orchestre de mariachis mexicains, le Boléro de Ravel, les différentes religions du monde, une geisha, l'univers de la corrida ou la fabuleuse histoire de Pinocchio. Ce théâtre visuel, sur fond de musiques expressives, permet aux marionnettes d'aborder des sujets tels que la stupidité, le jeu, la peur, la violence, la poésie, le pouvoir... avec humour et légèreté. Laura Kibel crée tous les éléments de la scène - le nez, les masques, les costumes et les accessoires. Elle collabore régulièrement avec les télévisions suisses et italiennes. Elle a également participé à l'émission de Patrick Sébastien, "le plus grand cabaret du monde", mais surtout elle tourne dans le monde entier avec chacun de ses spectacles.
Face aux menaces écologiques et un renouveau économique attendu, philosophes, sociologues, intellectuels estiment aujourd’hui qu’il est urgent de repenser la société et de fonder un nouveau contrat social sur des bases plus respectueuses de la communauté humaine. La construction d’une société nouvelle basée sur l’empathie - mécanisme par lequel un individu peut éprouver les sentiments et les émotions d’autrui - est l’une des voies ouvertes par ces penseurs. Thématique de cette nouvelle édition de la Biennale Internationale Design Saint-Étienne 2013, L’empathie ou l’expérience de l’autre est à la fois l’ouverture d’une réflexion qui rassemble tous les champs de la société, mais elle est aussi très directement liée au design en tant qu’activité de conception. Qu’il s’agisse de se mettre à la place de l’usager pour comprendre et anticiper ses besoins ou de permettre et d’accompagner des formes nouvelles de lien social, l’empathie est au coeur de la discipline depuis ses origines. "À travers la 8e Biennale Internationale Design Saint-Étienne 2013, nous explorerons donc les différents enjeux portés par une société empathique et sa capacité à reconstruire le monde, ce qu’elle projette mais aussi des dérives dont elle est porteuse", écrit Elsa Francès, directrice et commissaire général de la Biennale.