Jérémy Ferrari voit rouge
Il vient de danser une valse avec le premier ministre chez Ruquier dans #ONPC samedi 16 janvier sur France2...
Je ne ferai plus aucune émission qui ne me donne pas 100 % de liberté d’expression! déclarait l'humoriste il y a quelques mois. Connu pour son goût des interdits, Jérémy Ferrari, est revenu sur les réactions épidermiques qui empêcheraient désormais les comiques de s'exprimer librement.
On ne peut que rire de tout... C'est absurde de vouloir interdire de rire d'un sujet. On établit une liste des malheurs du monde interdits ? Et pourquoi tel ou tel ? Autant tout interdire à ce moment, mon spectacle aussi! Selon Ferrari, Il faut vraiment se calmer, ça fait peur. On ne peut pas bâillonner les humoristes. L'humour, c'est le reflet de la liberté d'une société. Il y a toujours eu et il y aura toujours des mauvais humoristes, mais on ne peut pas tous les interdire pour autant. Ce serait céder à la médiocrité.
Depuis tout petit, j’ai toujours adopté ce ton. À 13-14 ans, j’abordais des thématiques telles que le racisme, les femmes battues, l’homosexualité, l’adoption, la mort… C’était le cas aussi dans mon premier spectacle que j’ai entièrement créé à 17 ans. Dans la vie comme sur scène, je suis très habité par ce que je raconte. Je passe mes journées à sortir ce genre de vannes. Les gens font de l’humour noir tous les jours. Notre génération en a marre des réactionnaires qui passent leur temps à rejeter l’autre.