Quand j'ai rencontré Morten Olsen (France Danemark), coach et figure légendaire de l'équipe du Danemark, je me suis dit qu'il devait comme les autres joueurs avoir sa figure PANINI. C'est toujours surprenant de voir comment ces photos les figent dans une époque...En effet le temps passe et le style est parfois très old school.

Morten Olsen était le libéro et l' homme de base de Sepp Pontiek, on retiendra son rôle de capitaine dans la formidable équipe danoise à l'Euro 84. Depuis 16 ans il s'occupe de l'équipe nationale.

 Pour les images PANINI tout a commencé de façon bien artisanale à Modène, en Italie, à la fin des années 50 quand Giuseppe et Benito Panini, deux frères, marchands de journaux par le biais de leur réseau Agencia Distribuzione Giornali Fratelli Panini, se sont rendu compte que les enfants adoraient collectionner les photos de footballeurs trouvées dans les tablettes de chocolat. Pour mieux vendre leurs journaux, ils eurent donc l’idée d’en glisser une au cœur de chaque quotidien après avoir récupéré un stock de ces images à Milan. Un triomphe.

Forts de leur découverte commerciale, ils rebondirent alors sur un autre concept avec la création d’un premier album, baptisé Calciatori, sorti en 1961 en hommage au Calcio, le championnat italien. Il s’agissait alors de vignettes en carton qu’il fallait coller avec un tube de colle, le système adhésif n’apparaissant que dix ans plus tard.

Benjamin Loyauté est commissaire d'exposition, enseignant à l'Université d'Art et Design de Genève, mais aussi animateur de colloques à travers le monde. Il sera co-commissaire général de la Biennale Internationale Design Saint-Étienne, dont le thème est "Les sens du beau" du 12 mars au 12 avril 2015. .C'est un accélérateur de la planète design, on peut le qualifier de « designer de mots »  

                  Pouvez-vous nous en dire plus sur le thème de cette année ?
B. L. : Les sens du beau.... C’est un thème dont l’histoire et la société ont toujours débattu. Au-delà de l’expérience universelle et sans idéologie dont les enfants et les contemplatifs se font très souvent échos avec un "C’est trop beau !", on ne peut sacrifier cette spontanéité au profit d’un beau uniquement didactique, analytique et même parfois dogmatique comme on ne peut tomber, non plus, dans la banalité du "il en faut pour tous les goûts" tout aussi insipide qu’une absence de réflexion.

Le thème incite aux débats. Il ne faut cependant plus avoir peur de s’affronter à la notion de beau en design sans avoir à le justifier à chaque fois à travers l’utile comme par acquis de bonne de conscience. Le design possède de facto, une valeur d’usage et une valeur symbolique.

                 Comment appréhender le thème Les Sens du beau ?

B. L. : Pour tout vous dire, il s’agit pour moi d’un des thèmes le plus audacieux qui soit, c’est peut être aussi celui qui est le plus proche de nous et sur lequel il ne faut plus craindre de se pencher. Sa grammaire est aussi la plus générative en termes de projections et d’idées. Je ne souhaite pas m’étendre sur le sujet pour l’instant car nous avons un an pour le faire. Je dirais seulement que le beau n’est pas générique ni même achromatique. Il faut réviser les "ce qu’on en dit" et les affirmations restrictives.

Le sens de la Biennale, lui, est international et il ne s’agit pas de l’oublier !   

http://www.benjaminloyaute.com/

Dimanche  15 mars lors du match PSG- BORDEAUX Zlatan s"énerve contre l'arbitre "Ça fait quinze ans que je joue au football et je n'ai jamais vu un arbitre aussi nul dans ce pays de merde. Ce pays ne mérite même pas le PSG"

Pendant ce temps là sa compatriote Sofia Jakobsson que j'ai pu voir avant le match, marque à Geoffroy Guichard contre les vertes de Saint-Etienne. Elle permet ainsi à Montpellier de se qualifier pour la finale de la coupe.

La jeune milieu de terrain internationale  n’a pas envie d’être comparée à Zlatan Ibrahimovic. « Ne me comparez pas à Zlatan, il est au-dessus, très au-dessus de ce que je pourrais faire. Je n’ai pas le plaisir et l’honneur de le connaitre personnellement. Tout ce que je sais de lui c’est qu’il est le plus grand joueur suédois, un des meilleurs joueurs au monde. Si vous voulez me comparer avec quelqu’un, comparez-moi avec moi. C’est suffisant ».

Le Blog du Poulpe est sensible à l'air du temps, il ne pouvait donc que s'intéresser à ces petits camions transformés en cuisine mobile.

L'idée est de sillonner les villes et de proposer aux passants des repas rapides. En France, plus de 15 000 food trucks sillonnent les routes. Derrière cette mode se cache, pour les clients, une véritable aspiration à manger vite et bien. En effet les ménages ont moins en moins de temps pour déjeuner : 1h38 en 1980, 31 minutes aujourd’hui. Donc  au lieu d’aller au produit c‘est la produit qui vient à lui.  Selon Marc Mousli de Alternatives économiques,  l'investissement initial d'un food truck coute moins de 100 000 € pour un chiffre d’affaires d'environ 70 000 € par mois, selon les choix des emplacements et des conditions météorologiques. 

Historiquement c'est un concept mis au point par Charles Goodnight avec le chuckwagon durant la Guerre de Sécession. Ce type de wagon transporte du bétail et du matériel de cuisine du Texas vers le nord des États-Unis afin de restaurer les migrants. Les premiers food trucks apparaissent par la suite à la fin du XIXe sous le nom de « lunch wagons ». Ils rencontrent un franc succès auprès des travailleurs de nuit des grandes cités et s’amplifient à partir du siècle suivant. En France c'est Kristin Frederick qui  a lancé en 2011 le premier food truck parisien, sous le nom du Camion qui fume.

La télé est le reflet de la société, donc ce concept va sans doute renouveler le contenu des nombreuses émissions consacrées à la cuisine. 

C'est le cas de la nouvelle émission de France 2 un food truck à la clé. En cette rentrée   le tournage a débuté. Chaque semaine vous verrez dans une région de France, deux équipes de deux candidats qui vont s’affronter avec leur camion  food truck . La cuisine est importante mais aussi la gestion de l’entreprise. L’équipe gagnante en région se qualifie pour la finale nationale où 10 candidats participeront. http://www.france2.fr/emissions/mon-food-truck-a-la-cle/presentation_305827

 Rendez-vous tous les jours sur France 2 à 17h15, chaque équipe est accompagnée et conseillée par des experts : 

-Nathalie Nguyen ancienne finaliste de Masterchef saison 2,  N'oublions q’elle même a ouvert un food truck Le Camion Bol.----->

<-Bruno Olivier ancien chef du Café Gourmand à Bordeaux qui dispose d’un camion food nommé By Oliver Truck. 

Carinne Teyssandier  chroniqueuse culinaire et animatrice .

Nous les avons croisé lors du tournage à Saint-Etienne place Jean Jaurès et Hôtel de ville...Les deux candidates originaires de l'Ardèche Sara et Béa vont-elles gagner le camion en finale ?

J'ai posé quelques questions à Gilles Charles (site Le Stéphanois à la Casquette cliquez) qui a participé à l'émission. 

Gilles tu as participé avec d'autres stéphanois au tournage de l'émission place Jean Jaurès, en quoi consistait ton rôle?  "C'est simple j'ai fait la queue avec d'autres personnes,  puis j'ai mangé ce qu'avaient préparé les candidats. Enfin j'ai donné mon avis."

Es-tu satisfait de ce que tu as mangé?  "Je vais répéter ce que j'ai dit devant les caméras de France 2, j'ai trouvé que c'était fade. Heureusement qu'on avait du rab hors camèra." "Ce n'est que mon avis mais je pense que manger un petit truc à 8 euros c'est un prix trop élevé."

Penses tu que les camions restaurants vont connaitre un essor important en France? "C'était bien de découvrir une nouveauté, mais y aller tous les jours j'en doute. On ne peut pas en faire sa cantine."

Bruno Gaccio est de retour à Saint-Etienne dans le cadre des départementales le vendredi 20 mars 2015.

L’homme est producteur, scénariste, écrivain et chroniqueur. Il fait partie du mouvement Nouvelle-Donne aux côtes de Pierre Larrouturou et beaucoup d'autres. Il a travaillé 15 ans à l’écriture du programme les Guignols de l’info sur Canal+. Il s'est également battu pour la reconnaissance du vote blanc.

Si vous assistez à la réunion publique vous verrez: avec Bruno Gaccio pas de langue de bois...

A noter l'intervention sur le partage du travail de l'économiste Jean-Marie PERBOST