Il devait être en concert à Saint Etienne le 15 déc. 2016 au FIL de Saint-Etienne. Mais c'est annulé. Voici le communiqué provenant de la salle de spectacle : « Suite à une décision d’Arachnée Concerts, productrice de la date, le concert de Doc Gynéco est annulé. Les demandes de remboursement se font sur le lieu d’achat de votre billet. Pour plus d’infos, contactez Tahani Belkhir à contact@le-fil.com. »

Il y a plus d'un an, c'est sur la célèbre rue de Rivoli près de La Samaritaine (où on le sait "il se passe toujours quelque chose"), que j'avais eu des nouvelles de Doc Gynéco. Toujours aussi relax après m'avoir serré la main il m'a confirmé son retour musical dans quelques semaines sous son vrai nom.

Tenu éloigné du niveau des pros,
je reviens agile comme Bebeto.
Guette ma technique, je suis physique.
N° 1 au classement des tchatcheurs,
la division 1 ne fait pas peur.
Le kaïser du rap, le roi, le pape.
Mène l'attaque et les sponsors attaquent,
on m'attaque et j'évite les tacles. http://www.paroles-musique.com/paroles-Doc_Gyneco-Passement_De_Jambes-lyrics,p13349 . 

On se souvient que dans les années 90, à 22 ans seulement, Bruno Beausir, alias Doc Gynéco, sortait son premier album, "Première consultation", avec les titres "Vanessa" et "Viens voir le docteur". C'est un carton et l'un des plus grands succès de l'histoire du rap français.

Mais n'oublions son passage au secteur A, un collectif qui a révélé Doc Gynéco, Passi et Stomy Bugsy....En effet à la fin des années 90 rrois familles règnaient sur le rap français, second marché hip hop au monde. Celles de NTM et de IAM, bien sûr, mais aussi celle du Secteur Ä, où gravite la fine fleur des rappeurs de Sarcelles, en région parisienne : Ministère Amer, Doc Gynéco, Passi, Stomy Bugsy, Arsenik, Neg'Marrons, Hamed Daye, Futuristic. 

Retour  donc pour le Doc après avoir "pensé" ses blessures, à suivre sur son nouveau twitter: https://twitter.com/doc_gyneco

   Dans Les Inrocks on pouvait lire après le concert au Zénith de Paris du 18 novembre 2016: " Doc Gynéco n’a de cesse d’aller et venir sur scène. Sans l’arrogance de se croire inchangé, le Doc s’articule autour de ce qui lui est légitime : les traits d’esprits de ses premières consultations.

Cette gymnastique millimétrée lui permet d’aller au bout de plus d’une heure de concert menée tambour-battant. L’occasion pour l’artiste de prouver son amour pour l’assemblée présente et plus particulièrement pour Paris. « Paris je t’aime » est une formule qu’il assènera tout au long de sa prestation et plus particulièrement en fin de show.

Le Doc aime Paris et Paris le lui a bien rendu. Il n’en fallait pas plus pour que chacun panse ses frustrations et pardonne à celui qui a bercé son adolescence. C’était plutôt pas mal pour un concert revival, il semblerait que le Doc se soit finalement réveillé."