Madilyn Bailey génération YouTube
J'ai pu la croiser il y a quelques semaines, elle semblait toute fragile, mais ce n'est sans doute qu'une impression...
«Muse Box» , c’est le nom du premier album de Madilyn Bailey. Originaire d’une petite ville des Etats-Unis, c’est grâce à Internet si la chanteuse a réussi à percer dans la musique. Il y a trois ans, elle met en ligne une vidéo de sa reprise de « Titanium » et sa vie bascule. Totalisant aujourd’hui plus de 300 000 millions de vues sur Youtube, Madilyn Bailey est devenue un phénomène. Elle pratique la guitare et le piano, qu’elle joue en accompagnement.
Pour être plus précis sur sa bio: on peut dire qu'en raison de problèmes de santé, elle ne fut scolarisée qu’à partir de la cinquième. Bien qu’atteinte de dyslexie, elle termina ses études avec d’excellents résultats. À l’occasion d’un spectacle donné à l’école, elle se produisit sur scène. Cette prestation l’amena à mettre en ligne en 2009 sa première vidéo, une reprise de Mad World, d’Adam Lambert. L’année suivante, sa reprise de Not Afraid, d’Eminem, accrut sa visibilité. Elle fut alors contactée par Jake Coco, avec lequel elle collabora sur plusieurs chansons. Enfin, elle fut définitivement lancée par sa reprise de Titanium, de David Guetta, et participa à la tournée américaine de Boyce Avenue.
Un temps sur MySpace, c’est maintenant sur YouTube (l’image
étant au coeur du phénomène) que les ados en quête de célébrité postent
leurs « travaux ». Que vous soyez compositeur ou interprète, princesse
pop façon Britney ou « rocker » déjanté à la Tokio Hotel, publier des
vidéos sur YouTube peut s’avérer payant. Selon André Manoukian (Chroniqueur et animateur sur France Inter, juré à « Nouvelle Star »), les directeurs artistiques sont toujours là mais ils attendent des artistes quils fassent leur truc, se construisent un public, et leur demandent : « Combien avez-vous de followers sur les réseaux sociaux ? De vues sur YouTube pour le clip que vous avez bricolé vous-même ? Ah, ouais, à partir de 100 000 like, ça nous intéresse. » Autrefois, les maisons de disques signaient directement des débutants et faisaient tout le boulot pour eux.