SAM prof atta-chiante sur TF1
Depuis le lundi 2 mai 2016 Mathilde Seigner incarne une prof de collège déjantée.
Adaptée de la série danoise "Rita" réalisée par Christian Torpe, ce nouveau rendez-vous du lundi soir retrace le quotidien de cette femme libérée, qui jongle entre les difficultés de la vie d'un collège, sa relation avec sa mère et ses enfants et ses histoires de coeur. De nombreuses thématiques de société y sont abordées .
C'est donc une prof déviante que TF1 met à l'écran...une prof de français qui ne ressemble à personne. Le premier épisode commence avec le personnage cachée dans les toilettes pour fumer.
Cette fiction beaucoup «moins lisse» que d’habitude à une heure de grande écoute «va décoiffer la ménagère», l’une des cibles privilégiées de la chaîne privée, prévient la scénariste. «TF1 n’a jamais essayé d’édulcorer ou de nous faire renoncer à l’audace de notre projet, assure-t-elle. «Il y a une véritable volonté de faire quelque chose de nouveau». TF1 prendrait donc «un virage audacieux», estime le comédien Fred Testot (»L’Emprise» sur TF1 en 2015) qui comme Mathilde Seigner joue pour la première fois dans une série. Cette «mutation a été entamée il y a deux ou trois ans» par toutes les chaînes françaises, note-t-il.
Selon Mathilde : "Elle est très rock'n roll, iconoclaste, et fait preuve d'une vision différente de l'enseignement. Elle n'est pas dans le moule et détonne en comparaison de la rigueur de l'éducation nationale", ajoute-elle. Une "femme forte" malgré tout, qui lui correspond bien. Elle avoue d'ailleurs se sentir proche de Sam "à 80% pour sa franchise, sa liberté." "On a toujours tendance à jouer un peu ce que l'on est dans la vie. J'ai une autorité naturelle et j'adore jouer les personnages qui "envoient".
Sam est cette mère et prof ultracool qui parle de sexualité, de drogue, multiplie les aventures amoureuses, et dont l’amant est le principal du collège, joué par Fred Testot. Sam n’est pas un personnage subversif, mais elle fait face, à sa façon «libérée», à des problèmes qui concernent les collégiens et ses enfants. On l’aime ou on l’adore, elle dérange souvent même les siens. Elle ne se bat pas contre le système, «ce n’est pas théorisé, ni prosélyte, elle est spontanée et instinctive», souligne Claire Lemaréchal, scénariste en chef de la série. «C’est une adolescente attardée qui endosse non seulement un rôle d’adulte mais en plus celui d’un adulte éduquant».D’abord réticente à jouer dans cette comédie, elle dit avoir «accepté» par amitié pour la réalisatrice Valérie Guignabodet, décédée après le tournage. Elle conserve le souvenir d’»une super expérience» : «c’était culotté, original, couillu même !»...