Robert Beric Renard des surfaces
En Ligue Europa (Groupe C) : Robert Beric permet à Saint-Etienne d'arracher un point à Mayence dans les dernières minutes...
Sur un coup franc de Théophile-Catherine dans le rond central, Soderlund, avec une détente assez exceptionnelle, s'élévait dans la surface et servait Beric qui trompait Lössl de près (1-1, 87e). Il est malin Robert, rusé comme un renard des surfaces.
Et oui on aime bien cette expression, le renard des surfaces ne vit que pour le but. Il est son obsession, sa raison de vivre. Pour lui, l’esthétique ne compte pas. Peu importe la façon, du tibia, du genou ou même de la hanche, l’important est de voir le ballon faire trembler les filets. Le tueur transforme tout ce qu’il touche en but. Tel un charognard, le renard des surfaces vient se nourrir de ce que les autres n’ont pas voulu ou n’ont pas su saisir. Ainsi, le ballon qui échappe à tout le monde trouve toujours refuge auprès de lui. Le renard semble alors bénéficier de la chance de se trouver au bon endroit au bon moment, mais non, c’est son flair, son sens de l’anticipation qui fait de lui un joueur différent.
Gerd Muller, renard parmi les renards, a résumé sa philosophie par le célèbre : « Dieu pardonne, pas moi ». Ainsi, l’Allemand rappelle par cette maxime que son rôle, le seul et l’unique, était de marquer. Ainsi, pour réaliser cette finalité, le renard attend longtemps, fait des appels souvent, ne reçoit le ballon que rarement mais revient toujours à la charge.