23 mai 2017
Jaume Plensa et ses grosses têtes
Né en 1955 à Barcelone (Espagne). Vit et travaille à Barcelone.
Depuis 1980, lors de sa première exposition à Barcelone, jusqu'à aujourd'hui, il a vécu et travaillé entre Berlin, Bruxelles, l' Angleterre, la France, les Etats-Unis, et il vit aujourd'hui encore entre Paris et Barcelone. Il a été professeur à l'École Nationale des Beaux-Arts à Paris et a également été chargé de cours dans de nombreuses universités et institutions d'art. Il collabore en tant que professeur invité à l'Ecole de l'Art Institute de Chicago.
Depuis 1992, il a obtenu plusieurs distinctions et récompenses, tant au niveau national qu'international, notamment une lettre d'investiture en tant que Chevalier des Arts par le ministère français de la Culture (1993), le Prix National pour les arts plastiques remis par le gouvernement culturel de Catalogne en 1997 (Barcelone), le doctorat honorifique de l'Ecole de l'Art Institute de Chicago (Chicago, USA, 2005), le Premio Nacional de Artes Plásticas d'Espagne (2012) et, plus récemment le Prix Velazquez (2013)...
Son travail de sculpteur est passé par plusieurs étapes développée en grande partie avec des matériaux de récupération, de fer, bronze, cuivre, ... En 1986, il a commencé une série de sculptures en fonte, puis il a intégré des notions de lumière et de texte. Récemment, ses matériaux de fusion ont été la résine synthétique, le verre, l'albâtre, le plastique, la lumière, le béton, la vidéo et le son. Il a également une grande production d'œuvres sur papier et des gravures.
A côté de son œuvre sculpturale, il collabore souvent à des scénographies et des costumes pour l'opéra et les productions théâtrales.
Je l'ai rencontré au musée d'art moderne de Saint-Etienne...Depuis ses débuts, Jaume Plensa a développé son travail de sculpteur dans des matériaux divers : métal, verre, albâtre, plastique, la lumière, le béton, la vidéo et le son. Sa démarche interroge la place de l'Homme dans l'espace public, les notions de liberté et de culture sont également au centre de son oeuvre. Pour le Musée de Saint-Etienne, il questionne la relation entre l'ombre et la lumière.
"L'expo en elle-même est un message à propos du rapport entre le jour et la nuit", explique encore le plasticien.
"L'expo en elle-même est un message à propos du rapport entre le jour et la nuit", explique encore le plasticien.
Commentaires