Années 80: l'éternel retour...
Ce selfie avec Lio me permet de faire un retour sur les années 80...
Que les nostalgiques du top 50 se réjouissent ! Les vedettes du premier « Stars 80 », qui avaient attiré 1,8 millions de spectateurs en 2012, sortentt un deuxième film...Alors que les chanteurs partent pour une semaine de ski bien méritée, leurs producteurs Vincent et Antoine (Anconina et Timsit) découvrent qu’ils ont été victimes d’une escroquerie et risquent de tout perdre. Seule solution pour couvrir leurs dettes : organiser LE concert du siècle en seulement 15 jours avec Lio, François Feldman, Jean-Luc Lahaye, Jeanne Mas, Gilbert Montagné, Sabrina, Début de soirée, Cookie Dingler, Emile etImages, Jean-Pierre Mader, Patrick Hernandez,Jean Shultheis, Peter et Sloane...
Mais alors pourquoi un éternel retour de ces années?...
On résume souvent les années 1980 au cynisme, au fric et à la fête, mais ce sont aussi des années d'opposition aux seventies.
"Les années 1980, c'est un peu la dernière grande fête avant la gueule de bois et le politiquement correct des années 1990 et 2000. Personne ne souhaite le retour des manches chauve-souris et des guêtres, mais il y avait à l'époque une énergie foutraque et un peu transgressive qui fait marrer les jeunes et s'attendrir les plus vieux", analyse Vincent Grégoire, directeur de création au sein de l'agence de style Nelly Rodi.
De la tendresse, d'accord. Mais jusqu'à l'obsession? Il y a peu, l'écrivain américain Kurt Andersen déplorait, dans les colonnes de Vanity Fair, cette manie du rétro nourrie par l'incertitude économique, YouTube et Internet, qui fige la production culturelle et les esprits dans une stérile glaciation.
"Le marketing régressif existe depuis la naissance du marketing et suit une mécanique perpétuelle: les quadras aux manettes se retournent vers leur jeunesse. Mais, dans leurs comportements, ils regardent l'avenir et refusent de répéter les erreurs du passé, comme l'hyperconsumérisme."
Si la génération d'Harry Potter ou des smartphones n'a pu connaître cette belle époque, celle en revanche du Rubik's Cube ou de «Récré A2» avec Dorothée ne l'a certainement pas oubliée.
En effet, qui dans les années 1980 n'a pas fredonné au moins une fois, n'a pas dansé, n'a pas flirté lors des premières boums sur des tubes du groupe Gold («Un peu plus près des étoiles», «Capitaine abandonné»), de Jean-Pierre Mader («Macumba», «Disparue»), de Cookie Dingler («Femme libérée») ou encore de Thierry Pastor («Le Coup de folie»).
Et il est vrai que ces tubes cités précédemment, sont restés longtemps au sommet du Top 50.
Les années 80, c'est aussi ce que beaucoup considèrent comme étant le comble du kitsch et du ringard.
Il y en a dans tous les styles et pour tous les goûts. Colorées et délurées, les années 80 sont clairement baroques. Un fait de société que l'on retrouve évidemment dans la musique et dans les clips. Et ils ont été nombreux à rivaliser dans le domaine du clip le plus kitsch. Certains tirent cependant leur épingle du jeu comme Lio qui se dandine dans une combinaison rose alors que des bananes entourées de crème chantilly apparaissent puis disparaissent. C'est bien évidemment le culte "Banana Split" et sa couette dans les cheveux de 1980.