La France est championne du monde comme en 1998. Les supporters souhaitent les voir, faire une photo.
Les joueurs n'y sont pour rien, mais autour d'eux les consignes de sécurité sont de plus en plus renforcées. Par exemple lors de la descente des Champs Elysées le bus entouré de policiers roulaient beaucoup trop vite.

"Attendre pendant plus de 3 heures, debout, en plein soleil, coller les uns aux autres pour voir le bus où l'équipe y était pour saluer passer en deux secondes", regrette un fan des Bleus. "On a attendu des heures (5 heures me concernant) sous la chaleur, les bousculades, les fumigènes... pour les apercevoir 5 minutes", déplore un autre.
Au delà du seul défilé, c'est l'annulation du passage à l'hôtel Le Crillon qui a agacé d'autres supporters, qui s'étaient réunis, en masse et pendant de longues heures, devant le palace parisien pour voir leurs idoles. Un sentiment de frustration tellement fort que la situation a fini par s'envenimer, provoquant l'intervention des CRS pour évacuer les abords de l'établissement.   

C'est un cercle infernale: plus les joueurs sont vus à la télévision moins il est facile de les voir dans la vie réelle, il y a une hausse de la virtualisation par l'intemédiaire des téléphones...

   Je me souviens que nous avions vu les bleus en déplacement et les images étaient reprises sur le site de la FFF, mais cela semble bien loin.

C'est le revers de cette notoriété que l'on retrouve en championnat de France: l'équipe du PSG quand elle se déplace est confinée dans son hôtel avec des agents de sécurité devant l'entrée.

Les Bleus saluent la foule et immortalisent le moment#LesBleusChampionsduMonde #FiersDetreBleus #CDM2018 #Bleus #ChampsElysees #championdumonde2018 pic.twitter.com/Wpy564lu0r

— TF1LeJT (@TF1LeJT) 16 juillet 2018

Brahim Zaibat était ce week end de début juillet à Saint-Etienne pour la Melting Cup. C'est une grande compétition internationale de breakdance dimanche organisé par le crew Melting Force à la Cité du design.
Brahim connait bien ce type d'évènement, il passe son enfance dans le quartier sensible et enclavé du Mermoz. Aîné d’une famille de 4 enfants, l’école ne le passionne pas. Après avoir changé plusieurs fois de collège, il finit par décrocher un BEP mais décide de laisser ses études de côté pour se lancer à corps perdu dans la danse.Danseur de haut niveau, c’est dans son quartier de Mermoz que Brahim Zaibat découvre ce qui allait devenir bien plus qu’une passion : la danse. On connait la suite car en France, le hip-hop a toujours amené ses membres à « casser » l'emprisonnement territorial de la banlieue. Il impulse un mouvement de la périphérie vers le centre des villes. Et les danseurs ont très vite été conduits à redéfinir les frontières de leur propre territoire car, à sortir de leurs blocs d'immeubles. Brahim est toujours en mouvement, il ne tient pas en place. Dans l'émission The Island il voulait toujours partir explorer l'ile.

Fidéle à la logique du poulpe j'ai voulu prendre dans mes tentacules le turlupin danseur pour revenir sur la polémique de 2016 où il avait chanté un chant anti stéphanois au cours de l'émission TPMS (Touche Pas à Mon Sport) sur D8 présenté par Estelle Denis. Ne voulant pas parler tout de suite du sujet j'évoque son passage à lémission de survie The island et je fais la photo.
Ensuite durant une pose je reviens sur son fameux chant anti stéphanois pour lui rappeler qu'il est pourtant bien présent ce week end à Saint-Etienne. Brahim Zaibat: "C'est vrai que j'ai reçu beaucoup d'insultes à l'époque sur les réseaux ...mais il faut bien comprendre ce qu'est le chambrage" "regardez comme les danseurs durant la battle se provoquent par les gestes, c'est du défi. Ils restent fidèle à leur territoire mais c'est aussi un jeu" "Quand on provoque l' adversaire, c'est pour dire qu'on est meilleur et le montrer sur la piste de danse, c'est pareil pour le foot"
Je lui répond donc "Allez le verts alors"..Il répond "oui allez l'OL pour toujours!"

Une petite vidéo de sa démo durant laquelle sans doute pas assez échauffé il va se claquer...