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Blog-Serge-FREYDIER
23 octobre 2017

Françoise Nyssen se souvient de sa nomination

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En déplacement à Saint-Etienne la nouvelle ministre de la culture a évoqué quelques souvenirs de ses débuts lors d'une réunion avec des militants EM et PRG ...
  Elle se souvient du coup de téléphone du Président Macron..."J'étais à Arles...Sur le coup quand il me demande de venir à Paris le lendemain je lui répond que ce n'est pas possible. Je devais accompagner mon petit fils chez le médecin.."


         "Le lendemain je croise Nicolas Hulot qui sort du bureau du Président..Je lui demande, alors tu y vas? Si tu y vas j'y vais!"
      "En acceptant quelques minutes plus tard je me rend compte que je suis venue à Paris sans valise.."

                                                                          

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Rappel: Fille d’Hubert Nyssen (Belge de naissance, homme de pub devenu éditeur), elle est depuis dix-sept ans la directrice de la maison d’édition arlésienne Actes Sud, fondée par son père. Ancienne élève au lycée français de Bruxelles, elle souhaite d’abord devenir médecin et se lance dans des études de biologie moléculaire (« Les mathématiques avaient l’air plus faciles », nous expliquait-elle) avant de quitter la Belgique pour Paris. Françoise Nyssen travaille alors comme urbaniste à la Direction de l’architecture...

23 octobre 2017

Léo lacroix et les brésiliens verts

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D'origine Brésilienne et international Suisse, Léo Lacroix parle plusieurs langues, il a déjà beaucoup voyagé.
  Quand on va à l'entrainement, il n'est pas rare de voir Lacroix, Hernani et Silva plaisanter ensemble. Les dialogues nous donnent l'impression de voyager au Brésil.

Allez un petit selfie avec Lacroix et Hernani!


Le défenseur central de l'ASSE fait son maximum pour les intégrer au groupe et à la vie stéphanoise. Il y a aussi le suisse Janko.
   "A 16 ans je suis  parti six mois au Brésil. Ce pays coule dans mes veines. J’avais besoin de connaître cette partie de moi.  C’était difficile de revenir ensuite en Suisse, car j’étais vraiment bien là-bas."

13 octobre 2017

#France2023 : Mobilisation à Saint-Etienne

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Avec Saint-Etienne on parle souvent football, laissons pour une fois un peu de place au rugby. Après Lille, Nantes, Toulouse et Nice, #France2023 a débarqué à Saint-Etienne pour la 5ème étape de la tournée des villes hôtes. 

A cette occasion, Saint-Étienne Métropole et la Ville de Saint-Étienne se sont mobilisées aux côtés de la Fédération Française de Rugby pour soutenir la candidature de la France à l’organisation de la Coupe du Monde de Rugby 2023.

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Un engouement relayé par par le champion Fabrice Estebanez avec qui j'ai fait un selfie. C'est un amabassadeur de #France2023, « que ce soit à Nice, Marseille ou Saint-Etienne, on s’aperçoit qu’à chaque fois qu’une rencontre internationale, de Coupe d’Europe ou de Top 14 s’y déroule, l’engouement est énorme. Il est important que les habitants des grandes métropoles puissent être amoureux de ce sport, dans des stades magnifiques. La Fédération va s’efforcer de développer cet axe de travail. Même si Lyon et Clermont sont tous proches, les Stéphanois peuvent se sentir sevrés de rugby. Mais lorsqu’un événement de cette importance se produit à Geoffroy-Guichard, ils sont heureux d’assister au spectacle. » 

  Un instant plein d'énergie: le haka réalisé devant la mairie.

8 octobre 2017

Bernard Pivot roi du tweet

012 Quand j'ai rencontré Bernard Pivot à la fameuse fête du livre de Saint-Etienne je lui ai demandé si il était souvent apostrophé par les gens (Apostrophes est une émission de télévision littéraire française créée et animée par Bernard Pivot sur Antenne 2 entre le 10 janvier 1975 et le 22 juin 1990) .. "oui parfois mais toujours gentiment"

On peut le retrouver aussi sur twitter. Lancé le 15 novembre 2011, le compte du journaliste littéraire et écrivain est devenu l'un des plus suivis du réseau. Ses abonnés suivent ses aphorismes et jeux littéraires en 140 signes. La moitié de ses messages sont envoyés autour de 7H du matin. Les deux-tiers entre 6H et 9H. Pivot : «C'est une habitude que j'ai prise. J'ai l'esprit plus clair le matin et un peu de temps au calme  ! Je tweete en buvant mon café, c'est très agréable. Je n'ai pas envie d'une communication trop désordonnée, avec des tweets à toute heure»  piv

 

20 septembre 2017

Rocheteau un vert au Portail Rouge

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J'ai fait hier un selfie nostalgie avec l'ange vert. Le saviez-vous Dominique Rocheteau était dans les années 70 un lycéen du Portail Rouge.
   La disparition de ce lycée stéphanois est prévue à plus ou moins long terme par les technocrates de la région. Vous savez le genre de zigoto qui ne sort pas le nez des statistiques enregistrées sur son ordinateur. Pourtant un bahut c'est avant tout un morceau de l'histoire d'un quartier, d'une ville.


            Dominique Rocheteau fait partie de cette longue histoire. Comme joueur il a  passé neuf années  à Saint-Etienne, de 1971 à 1980.
"J'avais 16 ans et Saint-Etienne me paraissait fidèle à sa réputation de ville noire, comparée à ma Charente-Maritime natale. Au début, j'habitais près du cours Fauriel"
 . "Nous habitions dans un appartement, livrés à nous-mêmes. "J’avais 16 ans et jusque-là toujours mené une vie de pensionnaire." 

 

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"J'allais au lycée de la rue du Portail-Rouge : mes parents ne m'avaient autorisé à partir pour l'ASSE qu'à la condition que je poursuive mes études. "
"Tous les soirs, je traversais la ville en tramway pour me rendre à l'entraînement. J'ai failli rentrer chez mes parents plusieurs fois ! Heureusement, il y avait les Stéphanois ! "
"Tout cela a duré deux ans. J’ai fait ma première et ma terminale. Je travaillais correctement mais je me suis rendu compte qu’il était trop difficile de mener les deux parallèlement. La seconde année, je ne travaillais pratiquement plus au lycée, je n’avais qu’une envie: m’entraîner avec les professionnels afin de saisir ma chance (…). Je me suis fait coller au bac avec une note éliminatoire en maths".

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« J’ai disputé mon premier match pro avec Saint-Étienne en 1973 contre Nancy. J’avais alors dix-sept ans et je ne me rendais pas compte de l’événement. Il est vrai qu’à l’époque j’allais encore au lycée. Je me souviens de la joie éprouvée lorsque le soir après les cours, j’allais m’entraîner  avec Robby (Herbin). Je n’ai pas oublié le trac qui m’a envahi au moment de pénétrer dans l’arène de Geoffroy-Guichard. Un trac qui ne m’a jamais quitté depuis. J’étais heureux mais en même temps pas très fier. J’avais peur de ne pas être à la hauteur. De ne pouvoir tenir les 90 minutes de la rencontre. Après, il ne restait que la joie immense d’avoir disputé mon premier match chez les pros. »

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Sur le site envertetcontretous.fr un ancien élève témoigne: "Je me souviens très bien de Dominique Rocheteau au lycée du Portail Rouge. J'avais joué quelques minutes contre lui sur un terrain de hand en goudron. Il était hallucinant de facilité. Impossible de lui prendre la balle. Quel souvenir !"

20 août 2017

Bodmer de retour à Saint-Etienne

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Depuis l'été 2017, Mathieu Bodmer s'est engagé pour 3 ans avec le promu Amiens SC.


   Il était titulaire en ce 19 juillet pour jouer contre l'ASSE..et j'ai donc vu ce grand gaillard d'1m90 avant son départ pour le stade...

Depuis ses débuts il a joué 444 matchs ...80 à Caen, 135 à Lille, 68 à Lyon, 63 à Paris, 14 à Saint-Etienne, 80 à Nice et enfin 4 à Gingamp.

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Arrière central de formation, Mathieu Bodmer est capable de jouer en soutien des attaquants comme en milieu défensif et offre de nombreuses solutions à ses entraîneurs. Il acquiert sa bonne technique de balle dès son plus jeune âge dans le quartier de la Madeleine à Évreux.
  Amiens jouait en 5-2-3 avec Mathieu à côté de Thomas Moncoduit, avec au final une défaite 3-0....

6 juillet 2017

Fabrice Grange le gardien des gardiens

   

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Selon L'Equipe Fabrice Grange, actuellement en poste à Saint-Étienne, est le favori pour succéder à Grégory Coupet comme entraîneur des gardiens de l'OL. Cela voudrait dire que Ruffier et Grange ne formeraient plus un duo.

En effet depuis longtemps il reste dans l'ombre de Ruffier. Fabrice Grange est le technicien en charge des gardiens de but de l'ASSE.... Je lui demande quand même un selfie, il me dit en rigolant: "Vite alors car je pars à Lyon:-)" (Cela remonte à 2 ans environ ).
 Pour mémoire, Fabrice Grange n'est pas sans expérience il était entraineur des gardiens entre 2008 et 2012 au FC Nantes et adjoint de Bruno Martini en équipe de France.
Formé à l'INF Vichy, il a signé professionnel à l'Olympique lyonnais ou il est resté 3 ans entre 1991 et 1994 au poste de gardien de but. Il avait rencontré Galtier lors d'un passage en Chine.

http://www.mondedufoot.fr/fiche_du_joueur/fabrice-grange/

Si le gardien de but n’est pas toujours mis en avant à sa juste mesure, c’est un des postes où le travail spécifique est pourtant le plus spectaculaire.  Une tâche à laquelle l’ancien gardien de but et adjoint de Bruno Martini en équipe de France s’attelle avec toujours la même passion, faisant de l’entrainement un moment intense et très physique, Fabrice Grange n’hésitant pas à les encourager si besoin, mais également à les pousser à se dépasser.

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   On le voit souvent faire ses exercices à L'Etrat, mais j'avais oublié qu'il était en Afrique du Sud avec Ruffier et l'équipe de France. Il a donc vu de près l'épisode du bus et de la grève des joueurs.


Un dimanche de juin 2010, après le départ de Nicolas Anelka (exclu après une altercation avec Domenech) vers Londres, les joueurs de l'équipe de France se sont présentés comme prévu au Field of Dreams de leur complexe du Pezula Hotel, pour une séance d'entraînement en public deux jours avant leur match contre l'Afrique du Sud. Ils ont traversé le terrain dans la largeur pour aller signer quelques autographes à certaines des 250 personnes présentes. Tous sauf un : Patrice Evra. Le capitaine, pendant ce temps, se trouvait au centre du terrain pour une discussion avec Raymond Domenech. Robert Duverne, le préparateur physique, s'y est joint, et le ton a changé. L'ambiance est devenue tendue, menaçante. L'ex-préparateur de l'OL a brandi son doigt d'un ton moralisateur et de façon si pressante que le sélectionneur a dû s'interposer entre les deux hommes. Fabrice Grange, l'un des entraîneurs des gardiens, calme les mains dans les poches s'est chargé de son côté d'éloigner Evra d'un Duverne excédé qui, sur le chemin du retour, a jeté son chronomètre de rage.

27 juin 2017

Oscar Garcia: 100 jours pour convaincre

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Lundi 26 juin c'était la reprise de l'entrainement...On a un peu l'impression d'une rentrée des classes avec un nouveau professeur....Tout le monde est reposé et motivé. Mais on le sait comme partout le temps qui passe nuance tout cela. (photo: un selfie avec le Poulpe Vert)
C'est sur le blog de Denis Balbir qu'est théorisé cette idée...la théorie des 100 jours.
En politique et dans le monde de l’entreprise, on appelle cela la « théorie des 100 jours ». Un gouvernement nouvellement élu ou un PDG fraîchement nommé disposerait de cette période pour apporter des réformes profondes et faire adopter les mesures les moins populaires de son programme. Passé ce délai, l’opposition sort alors du bois. Dans le football, cette théorie a été popularisé par Frank McCourt et son président délégué, Jacques-Henri Eyraud, pour l’OM Champions Project. A plus petite échelle, elle s’applique aussi au nouveau coach de l'ASSE : Oscar Garcia. Cent jours dans le football, cela donne quand même un peu de temps pour mettre en place le projet. Quand cela démarre au début de l’été, cela permet d’avoir carte blanche au niveau de la préparation d’avant-saison, des deux mois de mercato ainsi que du début du championnat. http://www.butfootballclub.fr/ligue-1/saint-etienne/asse-mercato-oscar-garcia-la-theorie-des-100-jours/ 

coach

Pour l’instant, le Catalan suscite une totale adhésion au niveau des supporters, lui qui arrive auréolé d’une réputation flatteuse de technicien offensif ayant obtenu des résultats.
"Mon obsession est d'attaquer et d'avoir la balle autant de fois que possible. Si nous avons le ballon, nous aurons beaucoup de chances de marquer et de gagner. C'est ma philosophie. "- "J'ai grandi avec une philosophie très claire. J'ai passé toute ma vie à Barcelone. J'aime l'attaque, c'est le meilleur style pour  gagner des matchs... J'aime avoir le ballon. Si nous avons le ballon, nous avons le pouvoir du jeu. C'est mon objectif de rendre les fans heureux. "

     Il a pu constater l'ambiance lors de ce premier entrainement public....

14 juin 2017

Geoffroy Guichard n'appartient pas aux stéphanois

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On parle beaucoup de la vente possible du mythique chaudron au club. Romeyer et Caïazzo devraient débourser 200M€ à Saint-Etienne Métropole.
Un prix raisonnable pour un stade de 42 000 places rénové pour 78 millions d’euros à l’occasion de l’Euro...


Ceux qui sont contre cette idée veulent nous faire croire que le stade appartient aux stéphanois, sachant que le club verse une location de 1,4 millions d'euros à la Métropole chaque année. C'est le prix de la location pour pouvoir utiliser le stade Geoffroy-Guichard.


Pourtant attention le stade n'est pas un bien collectif comme le sont par exemple le parc de l'Europe ou la plage de Saint-Victor, c'est ce que je souhaite montrer dans ce texte.

 
Il faut attendre les articles intitulés The pure theory of expenditures et Diagrammatic exposition of a theory of public expenditure de Samuelson en 1954 et 1955 et Theory of public finance de Musgrave en 1959 pour trouver une formalisation précise de la distinction entre les différents types de biens, à savoir d’une part les biens privés et d’autre part les biens publics.
La première caractéristique des biens publics correspond à l’absence de rivalité entre agents économiques. En effet, chaque consommateur bénéficie du bien dans son ensemble. Ce dernier ne se partage pas en quantités additives. L’indivisibilité de consommation d’un bien entre les individus est le critère fondamental de définition des biens collectifs. L’indivisibilité de consommation distingue les biens privatifs des biens publics. Les biens privatifs sont totalement divisibles.
Deuxième caractéristique:  le bien public est à la disposition de l’ensemble des individus. Cette caractéristique conduit à la gratuité des biens publics. Il n'y a pas d'exclusion d'individus par le paiement d'un prix.
Ces deux caractéristiques ne fonctionnent pas pour le chaudron...

billet

Vous comprenez  bien qu'aucun stéphanois ne peut entrer au stade comme il le souhaite et on a bien vu lors du match contre Manchester qu'il n'était pas facile d'obtenir une place.
Donc si le stade est vendu cela ne changera rien car aucun stéphanois ne peut actuellement se sentir propriétaire du stade...Pour y entrer il doit sauf visite gratuite payer sa place de match (exclusion par le prix) et parfois le stade est plein, donc il n'y a plus de place (rivalité entre consommateurs)...Donc c'est déja un bien privé comme une salle de cinéma. On ne comprend pas pourquoi le service public serait propriétaire d'un bien privé.

Mais il reste un problème qui a les moyens d'investir 200 M€ dans un stade? Comment rentabiliser cette dépenses? Tout le monde n'a pas les moyens financiers d'un club comme Manchester capable de débourser 120 M€ pour le transfert de ansfert de Paul Pogba... Mais un très bon joueur très médiatisé offre des possibilité de retour sur investissement. Par contre pour un stade il faut trouver des évènements....

14 juin 2017

Robert Beric Renard des surfaces

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En Ligue Europa (Groupe C) : Robert Beric permet à Saint-Etienne d'arracher un point à Mayence dans les dernières minutes...

Sur un coup franc de Théophile-Catherine dans le rond central, Soderlund, avec une détente assez exceptionnelle, s'élévait dans la surface et servait Beric qui trompait Lössl de près (1-1, 87e). Il est malin Robert, rusé comme un renard des surfaces.

Et oui on aime bien cette expression, le renard des surfaces ne vit que pour le but. Il est son obsession, sa raison de vivre. Pour lui, l’esthétique ne compte pas. Peu importe la façon, du tibia, du genou ou même de la hanche, l’important est de voir le ballon faire trembler les filets. Le tueur transforme tout ce qu’il touche en but. Tel un charognard, le renard des surfaces vient se nourrir de ce que les autres n’ont pas voulu ou n’ont pas su saisir. Ainsi, le ballon qui échappe à tout le monde trouve toujours refuge auprès de lui. Le renard semble alors bénéficier de la chance de se trouver au bon endroit au bon moment, mais non, c’est son flair, son sens de l’anticipation qui fait de lui un joueur différent. 

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Gerd Muller, renard parmi les renards, a résumé sa philosophie par le célèbre : « Dieu pardonne, pas moi ». Ainsi, l’Allemand rappelle par cette maxime que son rôle, le seul et l’unique, était de marquer. Ainsi, pour réaliser cette finalité, le renard attend longtemps, fait des appels souvent, ne reçoit le ballon que rarement mais revient toujours à la charge.

30 mai 2017

Arthur et John, barbiers stéphanois

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 Comme tous les ans, les dictionnaires français livrent la liste des mots et personnalités qui font leur entrée dans leurs ouvrages...

Les "hipster" seront eux dans le Larousse... 

 

 

 

 

A deux pas de la place Chavanelle (14 Rue Leon Nautin Saint Etienne), je suis passé chez Arthur et John deux associés qui en fin d'été 2014 créaient un nouveau barber shop.  Depuis ils ont été imité dans plusieurs rues stéphanoises.   

 

A l'époque le site lyonnais http://lyon.citycrunch.fr/saint-etienne-capitale-mondiale-des-hipsters/2014/05/19/ titrait pour nous chambrer "Saint-Etienne capitale mondiale des hipsters". Ce qui était une blague est confirmé avec entre autres cette  nouvelle pierre apportée à l'édifice par Arthur et John ! (Retrouvez les sur > Facebook)    

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Vous le savez 'hipster' est un néologisme des années 40, recyclés depuis quelques années pour désigner un courant de mode plus ou moins générationnel (comme en leur temps "zazou", "beatnik", "baba cool" etc. etc.).hipster

Avec ce courant la barbe et la moustache sont de nouveau à la mode. Et qui dit retour du poil, dit retour des professionnels de la pilosité faciale. Barbe de trois jours ou vraie barbe de bûcheron, voire moustache. Les codes de beauté masculine qui incitaient les hommes à se raser de près pour avoir un visage sans l'ombre d'un poil tendent à être remplacés . En matière de barbe, deux tendances se dégagent : la barbe très courte et soignée, dite "à l'italienne", et la barbe longue et fournie, assortie d'une moustache sculptée. Pour les "hipsters", ces jeunes branchés, le passage chez le barbier est un must

A noter: le 20 novembre 2014 Arthur et Jonathan ont décroché le prix du jeune créateur Loire Sud Créafil Rhône-Alpes.

http://www.creafil-3.rhonealpes.fr/   


 


    

21 mai 2017

El Pez Le mur et le poisson

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Pez aime occuper les espaces de sa ville et jouer avec son poisson qui saute.. 🐟 🐟 🐠.Issu de la scène Graffiti et Street art barcelonaise, Pez ou EL Pez (traduisez ‘le poisson’) est un artiste urbain, peintre et illustrateur, né en 1976 à Barcelone (Espagne).

 

        Il est l’un des graffeurs les plus populaires de la péninsule ibérique. Lorsqu’il ne voyage pas pour son travail (expositions, festivals, collaborations) il vit entre l’Espagne et Bogota. Son Street art est influencé par les comics, la culture populaire espagnole, le courant hip hop et des artistes Pop comme Keith Haring, Roy Lichtenstein et Andy Warhol... En ce mois de mai 2017, il participait au festival SAFIR à Roche La Molière.....

15 mai 2017

Le Chaudron rend hommage à Galtier

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Malgré la lourde défaite concédée face au Paris SG (0-5), l'heure était à la fête dimanche soir au stade Geoffrey Guichard de Saint-Etienne. Le public stéphanois est venu en nombre pour la dernière apparition de Christophe Galtier dans son stade et il lui a offert des superbes adieux. Un hommage qui aura été à la hauteur de tout ce que ce technicien a apporté au club forézien.


Le coach a été célébré avant, pendant et après le match. Une banderole a été concoctée par les fans et sur laquelle était écrit : "Derbies gagnés, trophée remporté, Europe retrouvée, 17e place oubliée, 9 ans de fidélité. Merci Monsieur Galtier !". Un message qui a certainement dû émouvoir le principal intéressé.
Les 90 minutes de la partie ont été pénibles, mais la suite a redonné du baume au cœur de Galtier. Au coup de sifflet final, il a été remercié par les différentes tribunes, avec des applaudissements bruyants et des acclamations. Un cadre lui a aussi été décerné en guise de cadeau.

Le moment de partage était unique et les joueurs s'y sont associés en l'attendant sur le terrain. A noter aussi que l'entraineur s'est vu décerner la médaille de la ville.

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4 mai 2017

Election présidentielle: Bruno Gaccio est agacé

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Je  l'avais rencontré au centre des congrès de Saint-Etienne ...
Je ne suis pas d'accord avec l'intégralité de son texte, mais il témoigne d'une période complexe et confuse....

Son message:


"Comme je ne suis pas très bon en Facebook et que je n'arrive pas à réponde directement à ceux qui me traitent de complice des nazis qui arrivent dimanche au pouvoir en France, je le post ici. je n'ai pas compris, pardon. Je comprends que je suis assimilé à un électeur FN ? Rien que ça ? J'espère que non. Quant à mes amis qui luttent contre le fascisme 15 jours tous les 5 ans et qui me donnent des leçons de responsabilité, je crois me souvenir que ce sont les mêmes qui ricanaient lorsque j'ai participé, en 2011 à la création du collectif Roosevelt 2012 avec S Hessel, E.Morin, P.Larouturrou (rien que le nom les faisait marrer, vous parlez de condescendance ?) et tant d'autres. Pourtant c'était dans l'objectif de faire baisser les idées du FN. de faire quelque chose. D'essayer de donner des idées au PS en 2011 qui n'en avait déjà pas... (il en a prit et les a jeté après pour votre info, on est un peu cons c'est vrai) Quand j'ai contribué à la création de Nouvelle Donne, que je suis allé faire des meetings pour les européennes à Forbach, Bayeux, nice stetienne etc... ils se foutaient carrément de ma gueule "Woua l'aut' hé, il fait de la politique... ridicule. Arrête NOno, c'est tous des baltringues" Alors quand les mêmes me disent de sauver la république aujourd'hui, je suis inquiet. Se réveiller tous les 5 ans c'est plus près de la Belle au bois dormant que des combattants de la liberté comme attitude responsable ! Aujourd'hui, MLP va trouver 10 ou 12 millions de voix, En France. Parce que depuis des années on alimente les RAISONS qui font qu'il y a un vote FN. Elle ne sera pas présidente. Mais c'est peut-être pire encore. Elle aura infusé dans les esprits comme jamais. Si je me suis exprimé, si je continue à le faire en vous répondant et en répondant le plus possible à ceux qui me font l'honneur de me lire (même ceux qui injurient, parfois, je condescends à dire merci, puisque je suis condescendant) c'est parce que ces belles au bois dormant - que le baiser d'un prince vient de réveiller - m'engueulent. Ils jugent, comme vous le faites, mon vote de "non choix". Je ne m'abstiens pas. Je veux dire que je ne choisi pas. Pour ne pas être assimilé à quelqu'un qui renvoie dos à dos les deux candidats en disant, ils sont pareils. Ils ne le sont pas. Je le sais. Je ne juge pas le fait que vous aimiez Macron ou que vous détestiez Mélenchon, c'est votre droit, votre opinion, votre liberté. J'aimerai simplement ne pas me faire traiter de complice des Nazis, de suppôt Hitlérien et d'irresponsable conscient, parce que je ne choisi pas entre deux mauvaises solutions, même si une semble plus mauvaise que l'autre. (j'ai pas encore eu antisémite mais ça ne saurait tarder, il reste quelques jours aux plus finauds)... Et je redis qu'aujourd'hui, avec 60/40 en faveur de Macron le risque est limité. Si demain, à la suite d'un débat qu'il perdrait honteusement, ce que je ne souhaite pas, elle gagnait 10 points... je changerais mon vote."   Bruno Gaccio le 4 Mai 2017

    Dans une ITW pour L'HUMANITE  en octobre 2015 il déclarait: " C'est le système économique qui est brutal. Les « gentils organisateurs » évaluent toute politique en terme d' efficacité  (...) On nous dit que c'est le meilleur des systèmes. C'est faux. C'est le seul que l'on fait exister aujourd'hui. Pour résumer, je dirais que ce qui existe actuellement ne fonctionne plus mais que ce qui pourrait marcher n'est pas encore là. Nous vivons dans un entre-deux, période extrêmement inconfortable parce que c'est là que le pire s'exprime. Les peurs guident les gens, les fausses idées font leur chemin... et les complicités avec le système se créent. Certains font allégeance aux « gentils organisateurs " 

 

27 avril 2017

Lettre de Torreton à Hamon et Mélenchon

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Je l'ai rencontré il y a une semaine, lors du tournage du film Mélancolie ouvrière (lire) en Ardèche, il incarnera un ouvrier italien syndicaliste, orateur et organisateur hors pair: Charles Auda.Trois jours avant le premier tour de l'élection présidentielle il semblait déjà en colère.

  1. Après le premier tour il adresse une lettre au leader de La France insoumise et au candidat du Parti socialiste:    

 

Cher Benoît, cher Jean-Luc,
Voilà, c'est fait, on a perdu.
La gauche regarde le deuxième tour de cette élection présidentielle sur le banc de touche. Je vous imagine travaillant déjà sur l'autre vote, les législatives, l'un s'arrachant les cheveux pour espérer survivre et l'autre planifiant sa revanche.
C'était prévisible et nous étions quelques-uns à le craindre. Nous avons écrit, interpellé, manifesté, chroniqué, éditorialisé mais rien n'y a fait.
Je n'ai jamais souhaité que l'un se retire pour l'autre, je n'ai jamais souhaité la capitulation de l'un devant l'autre. Vous incarnez tous les deux des idées, des idéaux, des priorités, vous représentez des hommes et des femmes, des engagements, des années de lutte et de militantisme.
Je voulais, avant toute chose, un programme commun et je pensais bêtement que deux candidats qui pourfendent le régime présidentiel de la Ve République, ainsi que la personnalisation des campagnes électorales qui en découlent, s'entendraient pour reconnaître qui était le mieux placé pour incarner ce programme dans ce système à bout de souffle.
Je voulais une addition d'intelligences.
Je voulais, c'est bête à dire aujourd'hui, que la gauche gagne.
Nous sommes des millions à ne pas être fans de vous, des millions à vous trouver des qualités indéniables à l'un comme à l'autre, et c'est difficile de ne pas être fan, c'est beaucoup plus pratique intellectuellement de projeter tous ses espoirs sur quelqu'un.
Je ne vais pas faire ici l'inventaire de ce qui ne me plaît pas chez l'un et chez l'autre, d'autant que, par miracle, une chose était différente cette fois-ci, et cette chose, j'étais venu modestement te la dire, cher Jean-Luc, en direct et en face sur France 2 : pour la première fois, dans l'histoire de la Ve République, deux grandes forces de gauche avaient placé l'écologie au centre de leur programme.
Les urgences écologiques étant criantes, hurlantes même, j'espérais que celles-ci vous imposeraient de faire front commun. Après tout, l'imminence d'un danger qui menace une collectivité unit, en principe, les membres de cette collectivité pour le combattre, qui que nous soyons et quelles que soient nos divisions, l'histoire nous l'a prouvé à maintes reprises : Valmy, la Résistance, la demi-finale France Allemagne en 1982, etc... mais cela, ce n'est que le bon sens et visiblement le bon sens en politique passe après les poitrines bombées et les mentons relevés.
Il va falloir expliquer aux gosses que la lutte contre la pollution et le combat contre des choix de société contre nature attendront au moins encore cinq ans, qu'il y avait visiblement une urgence plus impérieuse encore, mais cette urgence-là, je vous laisse le soin de l'expliquer à nos enfants, chers Benoît et Jean-Luc.
Maintenant que c'est fini pour la gauche, il reste un second tour. L'extrême droite est là, à un scrutin de l'Elysée, comme en 2002, sauf qu'en 2002 nous étions abasourdis, choqués et dans la rue pour faire front commun, c'était au temps où le sentiment du danger commun nous regroupait encore.
Dimanche soir, j'ai vu Benoît appeler à faire barrage au Front national sans ambiguïté mais nous avons été des millions à constater que La France insoumise est mauvaise perdante : elle boude et fait la gueule et se retrouve incapable d'appeler à voter Macron, comme son leader délégué général avait appelé du temps où il était cadre sup au PS à voter Chirac. Pourtant, en termes de probité et de batterie de cuisine aux fesses, entre Chirac et Macron, il y a un monde.
Si la gauche avait été unie, la soirée de dimanche 23 avril n'aurait pas permis de montrer ce visage crispé de La France insoumise car, unie, la gauche aurait battu le Front national et nous aurions dansé et chanté place de la République jusqu'aux premières lueurs du jour...
Un point me questionne : si Marine Le Pen et Emmanuel Macron c'est pareil, blanc bonnet et bonnet blanc comme disent les anciens, alors que dire de vous deux ? C'est de la gémellité ? Deux clones tristes? Alors pourquoi ne vous êtes-vous pas unis pour le premier tour ? Vous si proches ?
Encore une interrogation pour vous Jean-Luc, ça fait quoi de voir ses électeurs dragués par l'extrême droite ? C'est le plan B européen qui se met en marche ?
Je vous salue du fin fond de ma déception et de mon absence totale d'autosatisfaction d'avoir eu raison.

Philippe Torreton

Mais on le sait dans cet entre deux tours, quand on écoute ou regarde les réactions on constate que le "Ni-Ni" prend de l'ampleur. Exemple cette réponse d'un étudiant: 

Philippe, tu as voulu nous adresser hier un message dans l’Obs, en nous demandant de ne pas nous tromper de combat 

Si tu adresses cette tribune aux lycéens et lycéennes, je me sens aussi visé, car je suis étudiant, j’ai 21 ans, et que moi aussi j’ai participé aux premières manifestations contre Macron et Le Pen. Je voudrais te dire quelques mots, quelques sentiments qui sont partagés par beaucoup de mes camarades de classe ou de manif, contre ton (ou plutôt votre) idée selon laquelle il faudrait voter Macron pour contre Marine Le Pen.

Je suis né en 1996. Je n’ai pas subi le « traumatisme d’avril 2002 ». Depuis que j’écoute les JT, que le lis des journaux ou que j’écoute les vieux, on me dit de me faire à l’idée qu’on vivra dans un monde merdique, dans un monde de chômage et de précarité, un monde que je subis déjà (je suis surveillant pour moins de 10€ de l’heure pour payer mes études) et on nous dis que demain, il va falloir accepter encore une fois ce monde qui n’a pas été construit par nous mais contre nous. On serait la génération sacrifiée, par la crise qu’on causé certains pour remplir leur compte en banque, par les politiques qui soutiennent ces derniers et qui ne veulent rien remettre en cause. Cet état de fait, on n’en veut pas, on n’acceptera pas cette promesse de non-futur, de misère et de chômage.

Tu nous dis « vous n’êtes pas des politiques, vous n’avez pas de fonds de commerce, vous ne pouvez pas craindre que votre jeunesse s’abîme en appelant à voter Macron. Votre jeunesse est plus forte que cela, votre jeunesse n’a pas de déceptions électives à caresser dans le sens du poil, votre jeunesse n’a rien à marchander, votre jeunesse n’a pas de plan B européen, votre jeunesse n’est pas souverainiste, votre jeunesse en cela est dans le sens de l’histoire.  » pour tenter de nous convaincre de voter pour un banquier qui a préparé et rédigé une loi contre laquelle on a bloqué nos facs et nos bahuts durant quatre mois au printemps dernier. Quand tu dis que notre jeunesse ne s’abîmera pas en votant Macron, je pense que tu te trompes : le choix qu’on nous donne, c’est celui de la potence ou de la guillotine ; c’est celui du racisme et du nationalisme contre le néolibéralisme le plus dégueulasse. Je me souviens d’un échange avec un gamin de Liverpool dont les deux parents étaient au chômage ; il me disait « tout ça c’est la faute de Thatcher » ; leur pauvreté m’avait choqué, c’est celle qu’on a vu dans I Daniel Blake, le film de Ken Loach qui est sorti cette année. Voter Macron, c’est voter cette pauvreté, cette misère, ce chômage ; c’est se résigner à être « la génération sacrifiée ».

Evidemment, pas un vote pour le FN, mais pas un vote pour Macron non plus : je ne donnera pas de billets au bourreau qui voudra m’exécuter demain, je ne lui donnerai pas ma voix. Voter Macron, ce n’est pas s’abîmer, pour nous, c’est se suicider. La seule voix que je donnerai aux présidentielles, c’est un cri, en manif qui dira que quel que soit le candidat élu, on se battra contre lui. La seule phrase dans laquelle je me reconnais, c’est quand tu dis que notre jeunesse est le sens de l’histoire. Effectivement, à nous reviens le devoir de ne pas lâcher un centimètre face au racisme, à l’homophobie, au libéralisme, au recul des droits syndicaux et politiques. A nous reviens de nous construire un avenir, avec tous les salariés et les ouvriers du pays qui ont bloqué avec nous la France au printemps : mon avenir, mon combat, il se fera avec les dockers, les raffineurs et les cheminots, en aucun cas avec Macron à l’Elysée.

source

18 avril 2017

Jean-Jacques Borne un peu de Japon à Saint-Etienne

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Allez une petite photo avec le papa et sa fille!

« Parfum, senteur, volupté » voilà la traduction de « Kaori » un kanji (signe de l’écriture japonaise) qu’a choisi pour marque de fabrique Jean-Jacques Borne, créateur de l’Institut de l’excellence culinaire à St-Etienne. Une école de cuisine pas comme les autres.

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       Très attiré par l’Asie, où il enseigne régulièrement, Jean-Jacques Borne est installé 8 rue Eugène Joly le Rond-point  à St-Etienne dans un  véritable temple dédié à « la gourmandise au naturel ». Le lieu très japonisant est inspiré d’un tableau acheté lors d’un de ses nombreux déplacements au pays du soleil levant. La boutique offre à la vente de très bons produits comme cette excellente poudre d’amandes, les marrons Imbert, de la vanille de Madagascar, mais aussi de l’outillage de cuisine. Mais ce qui domine ce sont les créations maisons. L’homme, a souhaité associer à la gourmandise les notions de nature et de santé. Il a mis au point des recettes inédites de macarons (pinacolada-curcuma ou fraise-banane-cannelle, etc.), de glaces (aux macarons noisettes), de chocolats, de soupes (ortie-menthe, ou carottes-agrumes-curry-gingembre), d’épices et d’huiles…
http://www.institut-culinaire.fr/

15 avril 2017

Benoit Hamon fait campagne à Saint-Etienne

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En tant que stéphanois je souhaite remercier Benoit Hamon, c'est le seul sur les 11 candidats à avoir fait le déplacement sur notre métropole. 

   Un homme plein de bienveillance et d'humanisme, dommage que cela ne se traduise pas dans les sondages  d'avril 2017 pour le premier tour de la présidentielle....  

  Quand un homme politique se déplace c'est toujours surprenant de voir la multitude de micros et de caméras qui se tendent vers lui...

  

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Puis quand on regarde le montage ensuite à la télévision, le plus souvent il ne reste que quelques secondes d'un travail qui a pourtant mobilisé beaucoup de monde...

Pour chaque médias le soucis est de trouver l'image originale voir insolite pour qu'elle passe ensuite à l'antenne...

Pour le candidat cela doit demander une grande dépense nerveuse, car les sollicitations et les questions son multiples et il ne faut pas déraper.... Même pendant le selfie (pas facile avec le soleil pleine face) son attention est détournée par une reporter de TL7 et il répond avec humour sur la couleur du micro.

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   Fidèle à la Stratégie Du Poulpe qui valorise le Kaïros (être au bon instant au bon endroit) j'ai donc réalisé un de mes multiples selfies repris à l'image par BFMTV et TL7.....

6 avril 2017

Medhi Djaadi en tournage au Crêt-de-roc

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Les escaliers du quartier du Crêt-de-roc semblent un décor idéal pour un tournage... C'est une belle histoire pour Medhi, il retrouve en effet le quartier de son enfance.

 


  "j'habitais juste là rue Royet" me dit-il...Le vent du nord est froid en ce jeudi d'avril. Les acteurs et les figurants placent une couverture sur leurs épaules durant les pauses.
"J'ai étudié l'art dramatique à Valence puis le théâtre en Suisse" "J’ai eu la chance d’avoir un entourage qui me pousse à faire quelque chose de bien, sinon j'aurai pu mal tourner » Hasard ou destin? "Dans ma famille, nous n’allions jamais au théâtre. »

    

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Sa carrière décolle en 2015 avec la comédie de Baya Kasmi "Je suis à vous tout de suite", au côté de Ramzy et Agnès Jaoui . Grâce à son interprétation, il figurait à 28 ans dans la liste des 32 révélations du cinéma français pré-nommé pour le César 2016 du Meilleur espoir masculin. http://www.peggy-fischer-agency.com/agpf/mehdi-djaadi/

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Le court métrage de Christophe Saber "  sacrilège ", Produit par Box Prod Suisse, raconte la chute d'un homme haut placé. Medhi connait bien le réalisateur car il a déjà tourné plusieurs fois avec lui...
Après un petit selfie je laisse l'équipe qui va tourner une scène d'action avec une voiture.
A suivre....

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SACRILÈGE (teaser) - by Christophe M. Saber from Christophe M. Saber on Vimeo.

3 avril 2017

François Pralus bientôt stéphanois!

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La boutique Pralus est là en plein centre ville, rue Michelet . C'est une rue assez chic connue à Saint-Etienne pour ses beaux magasins.


C’est à Auguste Pralus que nous devons l’invention de la délicieuse Praluline. Cette savoureuse brioche qui émoustille nos papilles gustatives et nous plonge, en une bouchée dans des souvenirs d’enfance enchantée.


Né à Mars, dans la Loire, en 1920, Auguste Pralus a ouvert sa pâtisserie à Roanne en 1948.
Ce talentueux pâtissier obtiendra en 1955 le titre très envié de meilleur ouvrier de France, qu’il doit à sa rigueur et à son exigence de qualité. Il deviendra successivement président du Syndicat des Pâtissiers, Membre de l’Académie Culinaire de France, Chevalier des Arts, des Sciences et des Lettres et enfin, sera honoré du titre de Chevalier de l’Ordre du Mérite National.

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La Praluline , création originale au succès jamais démenti qui a fêté ses soixante ans de plaisirs gustatif et festif en 2015, est entrée définitivement dans nos traditions.


Aujourd’hui c’est son fils, François Pralus (photo), qui a repris la boutique et qui perpétue l’excellence de la Maison en proposant des chocolats de grande qualité.
"Je suis le petit dernier de quatre enfants et j'adorais traîner dans le laboratoire, regarder travailler les ouvriers, manger la pâte crue des brioches. Le four m'impressionnait beaucoup. J'allais aussi, très souvent, dans l'atelier de mon père, où il confectionnait des pièces artistiques en sucre. C'était un vrai artiste. "
Après son apprentissage auprès de son père et un tour de France des grands de la pâtisserie dont Bernachon à Lyon et Lenotre à Paris, François décide alors de créer un laboratoire entièrement dédié à cette “gourmandise royale” : le chocolat.
Il parle avec gourmandise de sa passion pour le »vrai » chocolat : « Comme pour les grands vins, on peut parler de crus de cacao. Le Venezuela grade-up a un petit goût fumé, le Trinitario classe supérieure est boisé, puissant et légèrement acide. Fin et acide, le cacao de Madagascar dégage des saveurs de fruits rouges… »

 

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Aujourd’hui, François Pralus est l’un des 3 derniers Maîtres Chocolatiers Français à fabriquer son propre chocolat. Il fournit toutes les grandes maisons comme Troisgros, Hermé, le Grand Véfour, Ladurée….et également à l’international.

"Avec un CAP en poche, je trouve que j'ai plutôt pas mal réussi ! J'ai beaucoup appris

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durant mes années d'apprentissage auprès de mon père, de Maurice Bernachon, de Lenôtre. Je n'ai jamais rechigné à me lever tôt. Je bossais très dur. Aujourd'hui, j'embauche dans mes boutiques des jeunes diplômés avec un bac+5 qui n'ont pas trouvé de postes correspondant vraiment à leur profil et qui ont donc dû élargir leurs recherches. J'en rencontre d'autres qui sont diplômés d'une école de commerce et qui décident, après quelques années professionnelles, de préparer un CAP de pâtissier. Il n'y a pas de règle. Au-delà du diplôme, je pense surtout que l'on réussit avec de l'ambition, de la persévérance, de la passion et beaucoup, beaucoup de travail. Cela paye toujours au final."

pralussssss

1 avril 2017

Yves Citton nous dit: attention !

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Yves Citton était invité à la Biennale du design du design de Saint-Etienne consacrée aux mutations du travail.

C’est au musée de la mine qu’il intervenait pour répondre à la question suivante : Allons-nous déléguer aux machines le travail de l’attention ? (site)

 

 En effet cet universitaire analyse « l’économie de l’attention ». Cette expression a commencé à être utilisée en 1996. Son origine remonte à un article de l’économiste et sociologue américain Herbert Simon, publié en 1971, qui oppose les sociétés du passé, caractérisées comme « pauvres en informations », à nos sociétés actuelles, « riches en informations ». La différence tient à ce que nous avons tous désormais accès à une quantité d’informations pertinentes (voire indispensables pour nos pratiques) bien supérieure aux capacités attentionnelles dont nous disposons pour en prendre connaissance. Il convient donc de de mettre au premier plan de nos analyses une nouvelle rareté : l’attention. Tout le monde sait que la principale difficulté, aujourd’hui, n’est pas tant de produire un film, un livre ou un site Web, que d’attirer l’attention d’un public submergé de propositions, souvent gratuites, plus attrayantes les unes que les autres.

La prétendue «nouvelle» économie, dont la rareté principale serait l’attention, ne remplace pas «l’ancienne», dont la rareté concerne les facteurs de production (matière première, énergie, etc.). En revanche, il est certain que la valeur de l’attention au sein des circuits économiques augmente.

L’expression «économie de l’attention» a décollé vers 1995, donc avec l’émergence d’Internet. Mais, en fait, comme le montre Jonathan Crary  les problèmes d’attention commencent, au moins, dès 1880, avec trois phénomènes corrélés. L’industrialisation impose de reconditionner l’attention des ouvriers qui travaillent à la chaîne et répètent les mêmes actions monotones : comment les garder concentrés ? Avec la production massive de marchandises, il faut aussi trouver des acheteurs : comment donner envie aux consommateurs d’acheter les nouveaux produits ? C’est alors que naît véritablement la réclame. Le troisième phénomène est le développement des médias de masse (cinéma, puis radio, télévision). Ils donnent à voir et à entendre des choses qui ne sont pas dans notre environnement immédiat. Cette multiplication d’images et de sons qui réclament notre attention tend à nous «distraire». Les exigences de la production à la chaîne exigent, au contraire, que nous soyons «concentrés» sur le travail en cours. D’où le paradoxe, ou plutôt la dynamique, qu’étudie très bien Crary : ce même capitalisme qui prône simultanément une implacable discipline productive et un hédonisme consumériste entraîne une crise permanente de l’attention.

Les troubles déficitaires de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH), dont on se lamente de voir les jeunes générations être de plus en plus largement affectées, ne sont souvent que le symptôme de ces multiples exigences contradictoires auxquelles nous soumettent nos structures de vie contemporaines. Le problème, c’est qu’on traite les TDAH comme un problème individuel : c’est cet enfant qui ne parvient pas à se concentrer qu’on traite avec des médicaments. Ou alors comme un problème familial : ce sont ce sont ces parents qui ne lui accordent pas assez d’attention et l’abandonnent aux influences pernicieuses des écrans. Il y a des facteurs biochimiques et familiaux, mais il est indispensable de resituer tout cela dans un cadre beaucoup plus large, collectif, socio-économique, anthropologique : notre principale pathologie, c’est le capitalisme lui-même, bien davantage qu’une déficience de tel ou tel neurotransmetteur !

Cette rareté se situe du côté de la réception des biens culturels, et non plus seulement du côté de leur production, alors que l’économie traditionnelle se définit par l’optimisation de la production des biens à partir de ressources limitées. Tout le monde sait que la principale difficulté, aujourd’hui, n’est pas tant de produire un film, un livre ou un site Web, que d’attirer l’attention d’un public submergé de propositions, souvent gratuites, plus attrayantes les unes que les autres.

Les combats politiques doivent porter en priorité sur les écosystèmes médiatiques (ce qui conditionne ce à quoi nous faisons attention (médias, conversations, systèmes de notification, d’évaluation, etc.) qui nous distraient des vrais problèmes socio-écologiques. Il nous faut de meilleurs instruments d’analyse et d’action pour comprendre ce qui conditionne notre attention collective...pousse la pression de la connexion permanente qui domine actuellement.

Une société humaine qui ne donne pas cet espace protégé de déconnexion et d’écart, dans lequel on puisse rêver, imaginer autre chose, un autre monde, est une société qui nous écrase. Cet espace privilégié de déconnexion, c’est par exemple le sommeil, ou une salle de spectacle, où on nous prie de débrancher nos téléphones avant que le rideau ne se lève.

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