Karen Brunon une âme de musicienne
C'est avant son concert au Zénith avec Calogero que j'ai rencontré Karen Brunon qu'il est presque impossible de n’avoir jamais entendu . La violoniste classique s’est fait une spécialité depuis dix ans de participer à tout type de projets musicaux, qu’il s’agisse de pop, de chanson ou de rock. La liste des artistes avec lesquels elle a travaillé est hallucinante et va de Laurent Voulzy à Etienne Daho, de Vanessa Paradis à Mika, de Charles Aznavour à Brian Wilson, etc...
«Tout est histoire de rencontres, raconte Karen Brunon. Quand je suis arrivée au Conservatoire à Paris, j’avais à peine 16 ans et j’étais très ouverte à tous les projets. Ça m’est resté, j’ai toujours du mal à dire non.» Sa première incartade, elle l’a commise aux côtés de Michel Legrand en 1996, pour une tournée internationale. Puis, de fil en aiguille, elle est devenue la violoniste préférée des chanteurs français. Mais comment une jeune fille originaire du Puy-en-Velay, férue et passionnée de musique en arrive à devenir une star parmi les musiciens ?
Tout simplement parce que le violon est depuis toujours le prolongement de ses mains et de son âme. À 5 ans, elle convainc sa mère de lui offrir cet instrument qui ne la quittera plus. De l’école de musique du Puy, elle rejoint à 11 ans le Conservatoire de Lyon où elle obtient le 1er prix. Là-bas, elle fait une rencontre déterminante, celle de Benjamin Biolay, alors tubiste. À 15 ans elle entre au Conservatoire de Paris. Adolescente moins assidue mais toujours autant talentueuse, elle y reçoit à nouveau un 1er prix. Elle a 19 ans, elle quitte le Conservatoire.
Après s’être fondu dans l'univers des autres elle avait besoin d'un nouveau défi, son propre album: