Ce n'est pas tous les jours qu'on croise le père et le fils dans la même équipe. j'ai eu cette chance avant le match ASSE-RENNES, c'était le 23 avril le jour du premier tour de l'élection présidentielle...
En 1690, l'enfant de la balle désignait le fils du maître du jeu de paume. Cette expression s'est étendue au fil des années, à d'autres professions pour désigner le fait que les enfants exercent le même métier que leur parent. Yoann est donc un enfant de la balle et du ballon...
Renommé à la tête du Stade rennais au printemps 2014, qu’il avait déjà dirigé entre 1990 et 1998 puis 2000 et 2002, René Ruello souhaitait, pour son troisième mandat, offrir aux supporteurs rouge et noir une réunion du duo Christian et Yoann Gourcuff. Désormais associés, le père entraîneur et le fils meneur de jeu ont pour mission de redresser un club. "A mon âge, on ne risque plus grand-chose ! Je n’ai pas d’objectif de carrière, si ce n’est de faire que ça marche, qu’on construise quelque chose à court et long terme ". Son fils, il le voit dans un rôle de « 9 et demi », aux côtés ou en soutien d’un attaquant dévoreur d’espaces devant un bloc appelé à la mobilité par les ailes. Christian Gourcuff n'est ni taiseux ni disert "Je ne parle pas beaucoup, ce n’est pas ma nature. La communication ne passe pas seulement par les mots. Une poignée de main, un regard peuvent être plus forts qu’une parole…" "Jeune j’étais réservé et cabochard, un peu comme aujourd’hui ; je n’aimais pas perdre. De toute façon, je n’ai pas trop changé." Lui, qui a été éduqué de manière assez «souple» avec des parents qui savaient «être durs lorsqu’il le fallait», a toujours eu du mal avec l’autoritarisme. On le voit souvent comme un coach très calé en stratégie ."Le jeu est révélateur de beaucoup de choses : l’expression artistique, collective, l’humilité, la solidarité. Le plaisir de jouer ensemble, le plaisir simple de jouer au foot, c’est l’épanouissement individuel au travers d’un collectif."
Ancien professeur de mathématiques, comme son frère et son père, Gourcuff, dont la mère était institutrice, a baigné depuis l’enfance dans une certaine idée du vivre ensemble "Public, médias, politiques… Le foot subit une pression folle, au point qu’on oublie que ça reste un sport. De toute façon, la France n’est pas un pays qui a une culture sportive : on ne sait pas accepter la défaite, on ne se remet jamais assez en question. Tant que ce sera le cas, on aura du mal à être constants au plus haut niveau." " J'ai rencontré plusieurs hommes politiques et justement, je ne suis pas dupe. Je me définirais comme l’anti-politique. On est dans une société où, dans tout domaine, on recherche le nombre, donc il y a une forme de démagogie. Le politique, il faut qu’il ait des voix. La presse, des lecteurs. On part déjà sur des bases fausses, parce qu’en fait, ce n’est pas cela qui est important. C’est d’avoir des valeurs, des convictions et de les défendre. Mais comme on est dans un contexte économique où il faut du profit, on prend les choses à l’envers. L’homme politique, il est complètement là-dedans. À la limite, ça ne le dérange pas de dire le contraire de ce qu’il pense si ça peut lui rapporter des voix. C’est comme la pub. C'est ça, la société..."
Le fils Yohann a grandi avec l'amour du ballon et sait depuis son plus jeune âge que son destin est lié au football. Formé à Lorient jusqu'à l'âge de 14 ans, Yohann débarque à Rennes en 2001 avec son père qui vient reprendre en main une équipe en pleine déconfiture. Aux côtés de Faty ou Bourillon, le petit Gourcuff poursuit son apprentissage et dévoile très tôt des qualités au dessus de la moyenne. A tout juste 17 ans, il remporte déjà la Coupe Gambardella avec le Stade Rennais en inscrivant un coup franc en finale avant de perdre celle du Champion d'Europe des moins de 17 avec la sélection française. On connait la suite avec des hauts et des bas...
Audrey Pulvar que j'ai rencontrée en octobre 2014 a publié Libres comme elles (La Martinière). Très sympathique et pétillante elle semble heureuse de défendre une cause qui lui tient à coeur. C'est un ensemble de 21 portraits de femmes majuscules qui ont contribué au progrès de la condition féminine, sinon du féminisme. Et comme l’écrit Pulvar, mais comme ne le pigent toujours pas les Eric Zemmour (ou Christine Boutin), l’émancipation de la femme, c’est aussi l’émancipation de l’homme, le progrès de l’humanité entière.
Si beaucoup de progrès ont été accomplis grâce à ces femmes, grâce aux mouvements féministes, le combat continue, Pulvar insiste sur ce point et elle a bien raison. Et cette lutte continuera tant que la femme ne sera pas considérée par les hommes, les lois, la société comme un homme comme les autres : par exemple, quand une femme deviendra présidente de la République ou Première ministre ou dirigeante d’une société du CAC 40 aussi souvent et naturellement qu’un homme. Ou quand les tâches ménagères seront vraiment partagées. Ou quand les viols ou autres violences conjugales auront sinon disparu, au moins été drastiquement réduits.
La question féministe parcourt évidemment l’ouvrage, ou plutôt les questions des féminismes, à travers les contradictions de Beauvoir, les positions de Geneviève Fraisse ou de Jeanette Winterson. Faut-il séparer sexe et genre ? La femme doit-elle égaler les hommes ou garder sa spécificité de femme ? La femme doit-elle affirmer sa capacité de maternité ou la rejeter ? Quelle distance tenir par rapport aux sentiments et/ou désirs éprouvés pour les hommes ? Quid de la question lesbienne ? Tous ces débats ont marqué l’histoire du féminisme et traversent en filigrane ce livre et resurgissent avec force sous des aspects reconfigurés comme on le voit avec l’affaire du mariage pour tous et des théories des genres (en fait études de genre).
Philosophiquement et politiquement, Audrey Pulvar semble se reconnaître plus particulièrement dans l’intersectionnalité d’Angela Davis, cette conception qui réunit toutes les luttes segmentées en une seule : car selon cette vision globale, l’appétence pour l’émancipation et l’égalité concerne les femmes, mais aussi les minorités, les prolétaires, les gays et lesbiennes, car toutes les oppressions sont liées entre elles par une seule et même cause : la domination capitaliste et patriarcale. La pensée d’Angela Davis, permet de mettre au jour un féminisme singulier. En choisissant comme option théorique et méthodologique la dialectique marxiste, Angela Davis démontre le caractère mouvant de la structure de l’oppression des femmes et son rapport avec les autres structures de pouvoir, qui reflètent l’imbrication des oppressions.
Ce concept d’intersectionnalité, utilisé par Angela Davis au terme de son analyse dialectique, permet non seulement de rendre compte de la diversité des conditions féminines, mais aussi de la manière dont rapports liés aux origines, rapports de genre et rapports de classe s’entrecroisent dans la vie des femmes pour dominer en exploitant, et exploiter en dominant. Placées au cœur des rapports de pouvoir au sein d’une société patriarcale et capitaliste, ces dernières auraient, par conséquent, un rôle essentiel à jouer dans la construction d’une société qualitativement différente, désignée par le philosophe marxiste Herbert Marcuse sous l’appellation « société socialiste féministe ». L’analyse d’Angela Davis permet donc de dégager les véritables enjeux d’un mouvement de libération des femmes, soit la reconnaissance de l’intersectionnalité des oppressions fondées sur les catégories liées aux origines, de genre et de classe, la nécessité de former un mouvement de femmes multiracial, la subversion des valeurs dominantes de la société capitaliste......
Merci à Audrey de nous avoir fait un petit clin d'oeil sur twitter...
Dans un sondage http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/ demandait : => Selon vous, quelle est, parmi les propositions suivantes, la meilleure définition d’une vie réussie (deux réponses possibles) ?
Etre comblé par sa vie de famille : 54 % Avoir su trouver un équilibre : 33 % Ne pas avoir de problèmes d’argent : 24 % Mener sa vie comme on l’entend : 21 % Atteindre la sagesse et la paix intérieure : 17 % Avoir trouvé l’amour de sa vie : 17 % Faire une brillante carrière : 7 % Occuper une place importante dans la société : 3 %
Selon le philosophe Luc Ferry: " Une "vie bonne", réussie au sens philosophique, ne saurait se réduire à la réussite sociale. Les religions, mais aussi les grandes visions philosophiques du monde partaient de la conviction qu’une vie bonne ne se mesurait pas à l’aune des seuls "succès", mais qu’elle devait être une vie accomplie, une vie qui a du sens. Pour en juger, elles se référaient à des principes transcendant l’individu – l’ordre cosmique des Anciens, le divin des croyants, les utopies patriotiques ou révolutionnaires des laïcs, etc"..."A l’évidence, le phénomène le plus marquant de l’époque contemporaine, du moins en Occident, tient au fait que ces grandes réponses tendent à s’estomper. Tout se passe comme s’il nous fallait alors apprendre à distinguer entre une "vie réussie" et une "vie ratée" sans sortir de la vie, en demeurant, comme nous y invitait déjà Nietzsche, dans la seule sphère de l’immanence. Il s’agit alors de comparer différents modes d’existence plutôt que de juger l’ensemble de sa vie à l’aune d’un principe transcendant tels que ceux que je viens d’évoquer. Est-ce possible, tenable?"
"ce sondage confirme de manière éclatante ce à quoi je réfléchis maintenant depuis une dizaine d’années, c’est-à-dire à l’importance primordiale donnée à l’amour et à la vie privée, tout particulièrement familiale. C’est ce que j’annonçais dans mon livre “L’Homme-Dieu ou le sens de la vie”. J’y avais consacré un long chapitre à la naissance de cette famille moderne qui allait installer à la fois le principe de la vie privée et celui de l’amour comme donneurs de sens à l’existence humaine. A cet égard, ce sondage est tout à fait parlant. Il reflète l’événement majeur probablement des vingt ou trente dernières années, notamment par rapport au « tout est politique » de Mai 68, à savoir la conviction que le centre de notre vie est bien davantage dans la vie privée que dans la vie publique. Aujourd’hui, ce n’est plus pour la vérité, peut-être même pas pour la justice ni pour la beauté que l’individu moderne est prêt à mourir. Les seuls êtres pour lesquels il peut le cas échéant risquer sa vie, ce sont les êtres aimés, les proches. Par où l’on retrouve à travers la problématique du sacrifice, la dimension du sacré, une dimension religieuse de l’amour."
Qu’est-ce alors aujourd’hui qu’une vie réussie ? Pour connaître le point de vue personnel de l’auteur, il faut attendre sa conclusion. La sagesse que propose Luc Ferry repose sur trois piliers : singularité, intensité, amour. Il s’agit, partant de la particularité de sa condition, d’« élargir sa pensée » et ses expériences jusqu’à l’universel de l’humain. On rejoint ainsi le critère nietzschéen de l’intensité : on vit d’autant plus intensément que l’on s’ouvre le plus à l’autre, à la nouveauté, « à la diversité des cultures et des êtres ». Un tel chemin culmine dans l’expérience de l’amour, qui est une relation à la singularité de l’autre : ce qui en fait un être unique, irremplaçable.
Quand j'ai revu Noah, j'ai forcément repensé à sa fameuse victoire.
Passionné par son périple lors du tournoi les lycéens ont-ils trop révisé «devant Roland-Garros» ?
En 1983 Yannick Noah remporte Roland-Garros en battant Mats Wilander en finale ... et cette année là le taux de réussite au bac est seulement de 63%.
Cette inquiétude de la perte de points se reproduit au fil du temps. En effet en 2O15 la ministre de l'éducation a publié une mise en garde sur les réseaux sociaux.
Cependant, pour en revenir au % de 1983 il traduit simplement le taux d'une époque. Et l'on voit sur les courbes qu'il va augmenter au fil du temps pour dépasser 80%. Certains diront en souriant que c'est lié au fait que l'on a pas eu d'autres français vainqueur en finale.
13 janvier la cérémonie Miss Prestige National se déroulera à la comédie de Saint-Etienne. Parmi les candidates Sérena Politano qui représente l'Île de France.
Admettons que je pronostique que ce sera la gagnante. En disant cela peut-on dire que j'exprime mes critères personnels ou que je devine ceux du jury?
C'est l'occasion d'un retour théorique sur le célèbre exemple du concours de beauté de l'économiste Keynes (1883-1946).
Les lecteurs d’un journal sont invités à participer à un jeu dans lequel ils doivent choisir parmi une sélection de photographies de visages les six qui leur semblent les plus jolis. Le vainqueur du concours est celui dont la sélection se rapproche le plus de la sélection moyenne de l’ensemble des participants. On voit aisément que, pour gagner, il ne s’agit pas de sélectionner les 6 visages qui nous paraissent les plus jolis mais plutôt ceux dont on pense les autres les trouveront les plus jolis. Le problème, c’est que cela est connaissance commune et dès lors on peut s’attendre à ce que chacun raisonne ainsi. On rentre alors dans une situation de “spécularité infinie”, selon les termes de Jean-Pierre Dupuy : je pense que l’autre pense que je pense que l’autre pense, etc. On semble donc se trouver dans une situation indécidable. Comment les agents vont-ils prendre une décision ? En s’appuyant sur une convention, c’est à dire un ensemble de critères qui fondent la représentation de ce qu’est un beau visage et dont chacun pense qu’ils sont partagés par tout le monde. Dès lors, la décision de chacun ne s’appuie pas tant sur ce qu’il pense que les autres pensent que sur ce qu’il pense être la convention, l’opinion générale.
Le même raisonnement est totalement transposable aux marchés financiers et notamment aux marchés boursiers. La valeur d’un titre (d’une action) ne dépend pas tant des fondamentaux de l’entreprise qui l’émet (sa profitabilité) que de ce que les autres se font comme opinion sur cette profitabilité. Comme ce raisonnement est connaissance commune, la valeur d’une action est en fait largement fonction de l’idée que chacun se fait de l’opinion d’autrui sur le titre, qui elle même est fonction de ce que l’autre pense de ce que je pense. La sagesse universelle enseigne qu’il vaut mieux pour sa réputation échouer avec les conventions que réussir contre elles. ( J.M. Keynes - Théorie Générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie - 1936.)
Ainsi il se trouve que dans certains cas, lemimétisme est, tout au contraire, parfaitement rationnel, qu’il arrive même que le mimétisme soit, dans certains cas, le seul comportement rationnel possible pour des individus, précisément, raisonnables. Ces cas, qui tous rendent le mimétisme rationnel, ont un point commun : ils s’inscrivent toujours dans un contexte économique (voire politique) caractérisé par « l'incertitude», par ce que quelques économistes appellent, depuis Keynes, « l'incertitude radicale ».
Le 14 janvier 2017 Cécile Bègue avait été élue Miss Prestige National. Ce 13 janvier 2018 elle laissera sa couronne à une nouvelle Miss lors de la cérémonie se déroulant à la comédie de Saint-Etienne.
Mais l’ancienne Miss Réunion a des projets. Elle va notamment reprendre ses études de Sciences Sociales. C’était sympathique de discuter quelques instants avec elle de sociologie. Moi qui enseigne cela toute l’année je sais qu’il ne faut jamais faire preuve d’ethnocentrisme. En effet certains considèrent parfois que les Miss sont idiotes, mais ont-ils vraiment discuté avec elles ? Nous avons évoqué quelques auteurs comme Durkheim..
Je lui ai confié qu’elle devrait faire un travail sociologique sur le sujet des Miss. Elle m’a répondu qu’elle avait eu aussi cette idée. Je pensais alors à un auteur américain Erving Goffman. Elle me répondit du tac au tac « Ha oui son bouquin La Mise en scène de la vie quotidienne …j’aime beaucoup les auteurs américains …
Je vois alors qu’elle a tout compris. En effet les analyses goffmaniennes se centrent moins sur l'action individuelle que sur l’interaction. Avec La présentation de soi (la mise en scène de la vie quotidienne, tome 1), il développe la « métaphore théâtrale », considérant les personnes en interaction comme des acteurs menant une représentation. Il distinguera ainsi la « scène » des actions individuelles de leurs « coulisses ». Dans Les Rites d'interaction, il parle de « métaphore du rituel » pour rendre compte des rencontres « face à face ». Les stratégies inter-individuelles afin de ne pas « perdre la face » deviendront un thème majeur de son œuvre…
Une citation de son livre: La façade, p. 36 : » Les analyses précédentes ont permis d’étayer deux séries de remarques : premièrement qu’il est possible de décomposer la façade social en un certain nombre de parties telles que le décor, l’apparence, la manière ; deuxièmement que (du fait qu’une même façade accueille des rôles différents) il ne saurait y avoir d’accord parfait entre les caractères particuliers d’une représentation et la forme générale sociale qu’elle emprunte. »
Sur son année de Miss elle a en effet au quotidien multiplié les interactions avec une multitude de personnes. Représentante d’une institution elle devait savoir au mieux jongler avec la scène (le public) et les coulisses (le privé).
Nous avions eu la chance de le voir avant le match de Manchester contre l'ASSE. Il prenait le soleil sur le parking de l'hôtel du golf. Dans une récente interview pour France Football, il confirme ce calme...
«Mourinho l'homme essaye d'être à l'opposé de ce qu'est le manager. Il essaye d'être discret, calme. De trouver le moyen de déconnecter. Je peux rentrer à la maison et ne pas regarder un match de foot, ne pas penser foot. Je peux le faire. Au début de ma carrière, je ne pouvais pas. J'étais branché en permanence, 24 heures sur 24. J'ai dû trouver une forme de maturité. Aujourd'hui, je me sens bien avec ma personnalité d'homme. J'ai mûri, je suis plus apaisé. Une victoire ne représente plus la lune, et une défaite plus un enfer. Et je crois que je suis en mesure de transmettre cette sérénité à ceux qui travaillent avec moi, à mes joueurs. J'ai les mêmes ambitions qu'avant. La même implication, le même professionnalisme. Mais je suis plus dans le contrôle de mes émotions.»
«D'un point de vue psychologique, plus l'empathie est forte dans un groupe, plus la relation entre les joueurs est consistante, et plus vous êtes prêt. Le «jeu de l'esprit», qui consiste à tenter de manœuvrer quelqu'un psychologiquement via les médias, est un moyen de créer un état d'esprit, mais qui est surtout efficace quand vous avez une équipe qui regorge de personnalités et qui est prête à absorber ce genre de discours. A l'Inter, j'étais comme un poisson dans l'eau dans ce domaine. J'avais Materazzi, Cordoba, Ibrahimovic, Milito, Thiago Motta... Des mecs qui étaient prêts à me suivre partout. Après, c'est une autre chose de bosser dans un club où les joueurs n'ont pas le même profil. Alors avant d'aller dans une direction, il faut d'abord comprendre les gens avec qui vous travaillez.»
C'est la question que pose Guy Carlier, chroniqueur radio et télévision. Guy était en ce début octobre 2016 à la fête du livre de Saint-Etienne. Quand j'ai vu le titre de son livre j'ai repensé au moment où j'avais vu le joueur lors d'un match amical de l'équipe de France. Je l'avais trouvé un peu pale mais je m'étais dit que c'était lié au climat de la Russie où il jouait encore...Il avait cependant très gentiement accepté de faire une photo même si des soucis le tourmentaient sans doute.
Guy Carlier connait bien le foot. Pour lui c'est un monde qui relie les hommes au mondre de l'enfance. Avec une part très importante de la transmission père fils.
Il m'a dit qu'il a voulu écrire ce livre: "lorsque, un soir de septembre 2015, j’ai vu son effigie pendue dans les tribunes du Stade Vélodrome de Marseille, son nom hué par des cons qui l’avaient encensé pendant huit ans" "J’ai eu envie d’écrire sur un monde perdu où le foot était un jeu, un truc joyeux pour des gamins rêveurs. À mes yeux, Valbuena est un de ces derniers gamins, un enfant perdu dans un monde gangrené par le cynisme et l’argent"
En voyant jouer Mathieu Valbuena pour la première fois, Guy Carlier a vu un enfant perdu, talentueux et fragile, au parcours atypique, rejeté dès ses débuts aux Girondins de Bordeaux par des formateurs qui forment des formatés. Un enfant perdu, incompris, décrié, agressé par ses adversaires et parfois même par ses partenaires.
Avec Valbuena, Carlier à un souvenir littéraire. C'est ce qu'il expliquera lors du débat à la mairie de Saint-Etienne. " Un prof de lettre, qui nous regardait jouer au foot dans la cour, nous a proposé en cours un texte de Montherlant intitulé « un ailier est un enfant perdu ». Il m’a fait venir sur l’estrade et m’a demandé de le lire. le prof s’est servi de notre passion pour le foot pour nous faire aimer les mots. Je me suis mis à lire à partir de ce moment. Ce texte de Montherlant, c’était tout le contraire de cette image vulgaire et violente rencontrée à Marseille (l'effigie)."
Qui veut tuer Mathieu Valbuena ? (éditions Cherche Midi).
Ce mercredi 5 octobre le chanteur Black M était à Saint-Etienne. Encore un joli coup pour le secteur jeune du centre socioculturel Arlequin de Terrenoire! Depuis pluisieurs années l'animateur Hamza a tissé des liens avec le label WATI B.
Le centre s'efforce de promouvoir dignité humaine, solidarité et démocratie...
Et justement Black M (Alpha Diallo, né le 27 décembre 1984 à Paris) a chanté devant un très jeune public sa fameuse chanson où il répond à à Marion Maréchal-Le Pen, qui avait surfé sur la polémique suivant l'annulation de son concert prévu pour les commémorations de la Première guerre mondiale à Verdun.
Après l'annulation du concert, le 13 mai dernier, le rappeur avait publié une lettre ouverte sur facebook. Il s'y présentait comme "un enfant de la République", "fier de l'être"... Cela se concrétisera par une chanson virevoltante que vous avez forcément entendue à la radio.
Tout le monde me regarde A travers mon innocence je pense qu'ils me charment Ma maîtresse d'école ma dit que j'étais chez moi Mais mon papa lui pourtant se méfie d'elle, est-elle fidèle ? La France est belle Mais elle me regarde de haut comme la Tour Eiffel Mes parents m'ont pas mis au monde pour toucher les aides J'ai vu que Marion m'a twitté d'quoi elle se mêle ? Je sais qu'elle m'aime
Je suis français Ils veulent pas que Marianne soit ma fiancée Peut-être parce qu'ils me trouvent trop foncé Laisse-moi juste l'invitée à danser J'vais l'ambiancer Je suis français Ils veulent pas que Marianne soit ma fiancée Peut-être parce-qu'ils me trouvent trop foncé Laisse moi juste l'inviter à danser J'vais l'ambiancer
J'paye mes impôts moi J'pensais pas qu'l'amour pouvait être un combat A la base j'voulais juste lui rendre un hommage J'suis tiraillé comme mon grand-père ils le savent, c'est dommage Jolie Marianne, j'préfère ne rien voir comme Hamadou et Mariam J't'invite à manger un bon mafé t'chez ma tata Je sais qu'un jour me déclareras ta flamme, aïe aïe aïe
Je suis noir Je suis beurre Je suis jaune Je suis blanc Je suis un être humain comme toi Je suis chez moi Fier d'être français d'origine guinéenne Fier d'être le fils de monsieur Diallo Éternellement insatisfait
On sent bien que ces questions sur l'identité et la république vont être au coeur de la prochaine présidentielle.
On se souvient que fin septembre Nicolas Sarkozy a déclenché un feu roulant de critiques de la gauche mais aussi de ses concurrents à la primaire de la droite en proclamant lors d'un meeting que "dès qu'on devient français, on devient gaulois".
L'écrivain et parolier du groupe Zebda, Magyd Cherfi, dans son livre "Ma part de Gaulois" (édition Sud) sent bien lui aussi le malaise. Selon lui "il faut commencer un nouveau récit national, celui d’une République cosmopolite" "Faites-nous refléter la diversité dans vos symboles !" C’est au peuple de choisir, mais soit tu vas vers l’avenir et il est damné à la pluralité, soit il y a ce forcing qui consiste à dire "on va garder notre immaculée blancheur". Je pense qu’il faut mettre la République dos au mur et se dire quelle France doit naître à l’avenir."
C'est une tradition avec la Stratégie Du Poulpe nous captons sans ethnocentrisme dans nos tentacules une multitude de personnes qui sont une facette de l'air du temps. Aujourd'hui Aurélie Dotremont qui a participé depuis plusieurs années à différentes émissions de tv réalité.
Depuis 2001 et Loft Story les concepts de Tv réalité se sont multipliés. Sur W9 par exemple depuis le lundi 4 décembre 2017, c'est une révolution dans l'émission de téléréalité les princes de l'amour. En effet, cette année, la cinquième saison se présente sous une nouvelle formule. Ce ne sont plus que des princes que des prétendantes sont venues séduire, mais également des princesses, qui auront elles aussi leur lot de prétendants tout au long de l'aventure.
Parmi les trois princesses on retrouve Aurélie Dotremont. Ce terme de princesses m’évoque les pièces de Marivaud.
Marivaux a laissé une œuvre considérable, composée de romans, de feuilletons, mais surtout de nombreuses pièces de théâtre. Avec le marivaudage, l'écrivain a révolutionné l'approche de la comédie au théâtre. Son nom a d'ailleurs donné naissance au verbe « marivauder », qui signifie échanger des propos galants et d'une grande finesse, afin de séduire quelqu'un.
De même, le dramaturge a beaucoup exploité les ressorts du mensonge, des jeux de masques entre les personnages, avec une telle subtilité que Voltaire écrira : « Il pèse des œufs de mouche dans une balance en toile d'araignée. »
Parmi ses pièces les plus marquantes, on peut citer :
La Surprise de l'amour (1722) La Double Inconstance (1723) L'Île des esclaves (1725) La Seconde Surprise de l'amour (1727) Le Jeu de l'amour et du hasard (1730) Les Fausses Confidences (1737)
Il a donc donné la dénomination à un genre, et son nom est devenu synonyme d'une certaine manière : le marivaudage. Ce qui est frappant c'est qu'en 2017 avec l'émission de W9 on a une nouvelle forme de marivaudage télévisuel.Des situations où tout tourne autour de la recherche de l’amour.
Cependant la richesse du langage n’est pas au rendez-vous de l’émission. Pauvres princesses ! Vos prétendants, des inconnus envoyés dans la villa corse par la production n’ont pas grand-chose à vous dire. Ils se contentent souvent de remarques sur votre physique ou vos changements d’humeur.
Marivaux aime le langage et cherche à en jouer pour son plaisir propre, qui rejoint le plaisir du spectateur. Nul ne sait mieux que lui parodier la langue des salons, reproduire fidèlement le langage des valets ou le patois des paysans. Il est également à l'aise dans le trait d'esprit, les images ingénieuses, les alliances de mots, les antithèses, les mots pris en même temps dans deux sens différents.
Le spectateur de l’émission ne peut pas être accroché par les dialogues. La notion de marivaudage est liée à la conscience de l'existence du langage...
Dans le commerce d'un monde poli jusqu'au raffinement, où il ne s'agit pas d'instruire, d'étonner, d'émouvoir, mais de flatter, de plaire et de séduire, où la persuasion doit être insinuante, et la raison modeste, la passion retenue et déguisée ; où toutes les rivalités de l'amour propre s'observent réciproquement, et sont toujours sur le qui-vive ; où les combats d'opinions et d'affections personnelles se passent en légères atteintes et à la pointe de l'esprit ; où l'arme de la raillerie et de la médisance est, comme les flèches des sauvages, souvent trempée dans du poison, mais si subtilement aiguisée que la piqûre en est imperceptible ; dans ce monde, le langage usuel doit être rempli de finesses, d'allusions, d'expressions à double face, de tours adroits, de traits délicats et subtils ; et plus il y a de société et de communication entre les esprits, plus la galanterie et le point d'honneur ont rendu la politesse recommandable, et plus aussi la langue sociale doit être maniée et façonnée par l'usage.
L'art de Marivaux consiste à faire glisser les personnages du plan des mots au plan du cœur, et ce glissement se réalise avant tout par le moyen du langage : « Notre amour se fait grand, il parlera bientôt bon français », annonce Colombine dans Arlequin poli par l'Amour. La conquête de la sincérité dans le langage constitue l'objectif permanent de ce théâtre où la seule issue consiste à accepter d'être ce que l'on est, et de le dire en parlant simplement, en retrouvant un langage où l'on accepte de s'impliquer soi-même.
Voilà pourquoi les princesses ne trouveront pas l’amour dans cette villa corse. Avec ce qu’ils disent on comprend que les prétendants sont dépourvus de cette aptitude de conquérir la sincérité en passant par le langage, ils ne sont que des corps musclés et tatoués…..
Depuis le lundi 2 mai 2016 Mathilde Seigner incarne une prof de collège déjantée.
Adaptée de la série danoise "Rita" réalisée par Christian Torpe, ce nouveau rendez-vous du lundi soir retrace le quotidien de cette femme libérée, qui jongle entre les difficultés de la vie d'un collège, sa relation avec sa mère et ses enfants et ses histoires de coeur. De nombreuses thématiques de société y sont abordées .
C'est donc une prof déviante que TF1 met à l'écran...une prof de français qui ne ressemble à personne. Le premier épisode commence avec le personnage cachée dans les toilettes pour fumer.
Cette fiction beaucoup «moins lisse» que d’habitude à une heure de grande écoute «va décoiffer la ménagère», l’une des cibles privilégiées de la chaîne privée, prévient la scénariste. «TF1 n’a jamais essayé d’édulcorer ou de nous faire renoncer à l’audace de notre projet, assure-t-elle. «Il y a une véritable volonté de faire quelque chose de nouveau». TF1 prendrait donc «un virage audacieux», estime le comédien Fred Testot (»L’Emprise» sur TF1 en 2015) qui comme Mathilde Seigner joue pour la première fois dans une série. Cette «mutation a été entamée il y a deux ou trois ans» par toutes les chaînes françaises, note-t-il.
Selon Mathilde : "Elle est très rock'n roll, iconoclaste, et fait preuve d'une vision différente de l'enseignement. Elle n'est pas dans le moule et détonne en comparaison de la rigueur de l'éducation nationale", ajoute-elle. Une "femme forte" malgré tout, qui lui correspond bien. Elle avoue d'ailleurs se sentir proche de Sam "à 80% pour sa franchise, sa liberté." "On a toujours tendance à jouer un peu ce que l'on est dans la vie. J'ai une autorité naturelle et j'adore jouer les personnages qui "envoient".
Sam est cette mère et prof ultracool qui parle de sexualité, de drogue, multiplie les aventures amoureuses, et dont l’amant est le principal du collège, joué par Fred Testot. Sam n’est pas un personnage subversif, mais elle fait face, à sa façon «libérée», à des problèmes qui concernent les collégiens et ses enfants. On l’aime ou on l’adore, elle dérange souvent même les siens. Elle ne se bat pas contre le système, «ce n’est pas théorisé, ni prosélyte, elle est spontanée et instinctive», souligne Claire Lemaréchal, scénariste en chef de la série. «C’est une adolescente attardée qui endosse non seulement un rôle d’adulte mais en plus celui d’un adulte éduquant».D’abord réticente à jouer dans cette comédie, elle dit avoir «accepté» par amitié pour la réalisatrice Valérie Guignabodet, décédée après le tournage. Elle conserve le souvenir d’»une super expérience» : «c’était culotté, original, couillu même !»...
Allez un petit selfie avec deux grands chefs: Regis Marcon et Michel Troisgros.
Comme chaque année, le magazine Le Chef a dévoilé le dimanche 26 novembre son classement "Les 100 Chefs" 2018. Cette année, c'est Michel Troisgros qui a été désigné comme étant le meilleur chef du monde selon un vote réalisé par les chefs 2 et 3 étoiles du monde entier. Il succède ainsi à Alain Passard.
Pour établir ce palmarès, les chefs votants devaient répondre à la question suivante : "Quels sont, selon vous, les 5 chefs internationaux qui : portent le mieux les valeurs de la profession ; créent une cuisine incontournable, et chez lesquels il faut être allé ?".
1 - Michel TROISGROS – MAISON TROISGROS – France (pour la 1ère fois dans le top 10) 2 - Yannick ALLENO – ALLENO PARIS – France 3 – Joan ROCA – EL CELLER DE CAN ROCA – Espagne (4 fois dans le top 10) 4 – Arnaud DONCKELE – RESIDENCE DE LA PINEDE – France (pour la 1ère fois dans le top 10) 5 – Pierre GAGNAIRE – RESTAURANT PIERRE GAGNAIRE – France (4 fois dans le top 10) 6 – Emmanuel RENAUT – FLOCONS DE SEL – France 7 – Enrico CRIPPA – PIAZZA DUOMO – Italie (pour la 1ère fois dans le top 10) 8 – Pascal BARBOT – L’ASTRANCE – France 9 – Seiji YAMAMOTO – NIHONRYORI RYUGIN – Japon (4 fois dans le top 10) 10 – Alain DUCASSE – PLAZA ATHENEE – France
J'ai pu voir l'équipe de Monaco avant le match contre les verts...Falcao, Lemar, Moutinho, Sidibe etc etc, ils semblaient sûr de leur force.
Ils ont aussi un bon entaineur le portugais Leonardo Jardim. Il connait bien le football et l'on peut faire confiance à son oeil d'expert.
Après le match et la victoire O-4 ce vendredi 15 décembre, en ouverture de la 18e journée de Ligue, il faut écouter son diagnostic. «C'est une belle soirée. Monaco a bien gagné et bien joué. Nous avons marqué beaucoup de buts. Ce n'était pas le meilleur moment pour Saint-Etienne. J'ai toujours joué ici dans un stade plein et toujours face à une formation agressive et compacte. Ce n'était pas le cas aujourd'hui. Les Stéphanois nous ont donné beaucoup d'espaces et Monaco a profité de cela. Nous avons bien joué, nous avons bien combiné à droite et à gauche. Nous avons finalisé nos actions mais nous aurions pu marquer plus si nous avions été plus efficaces. Nous mettons la pression avant tout sur nous avec l'ambition de progresser. C'est le projet monégasque. Tout le monde sait comment nous voulons jouer.»
C'est donc bien une équipe et un club malade qu'il a rencontré. Il est temps que la trève arrive pour se soigner....Et c'est bien ce que dit Jardim, il souhaite que les verts retrouvent la forme.
Invité par le journal Le Progrès, j'ai pu voir Laurent Gerra au Zénith de Saint-Etienne ce vendredi 8 décembre 2017 pour son spectacle Sans Modération.
C'était intéressant, car à la base je le voyais comme incarnant une tendance plutôt de droite conservatrice, donc cela ne correspondait pas forcément à ma culture politique. C'est bien ce qui est intéressant: se confronter à d'autres visions sans ethnocentrisme. En plus triste hasard, ce vendredi était la veille de l'enterrement de Johny Hallyday ami de Laurent Gerra.
Les deux ont 24 ans d'écart mais ont peut les rattacher à cette fameuse génération baby-boomers. Johnny Hallyday est un des symboles des baby-boomers, une génération qui a marqué son époque et qui petit à petit va disparaitre. Ce qui touche au cœur, dans l'hommage à Johnny, c'est ce rassemblement autour d'une culture populaire. Cinquante ans de chansons de Johnny rappellent ce que nous avons vécu et partagé, une décennie après l'autre. C'est cette émotion qui remonte au bord des yeux.
Dans son spectacle Laurent Gerra semble très attaché à des figures emblématiques de la culture populaire des Trentes glorieuses. Par exemple l'imitation de Guy Lux ne peut pas parler à toutes les générations. Il semble un peu inquiet des évolutions actuelles de la société, on peut lui reprocher d'être trop passéiste. Il a sans doute peur que cette période de souvenirs s'efface...Son spectacle Sans modération débute par une photo de lui enfant et le son de sa voix enregistrée à l'époque. À l'âge de cinq ans, il réalise déjà ses premières imitations de Sardou ou Dutronc...« Je m’appelle Laurent, j’ai 5 ans et je vais vous faire mes imitations. », cette phrase prononcée fièrement en 1972 par un petit garçon dans le microphone de ses parents fait écho au temps qui passe...
Né en 67 dans l'Ain ce fils unique d’une vendeuse en linge de maison et d’un employé dans une entreprise de transports se définirait plutôt comme un rebelle bien élevé. Préfèrant être comme ça plutôt que complaisant et politiquement correct. Il souhaite aller à contre courant, car beaucoup de choses semble l'énerver et sa grande joie c’est de pouvoir le dire sur scène. Sa limite c’est le rire et qu’il y ait une salle qui se marre. Comme Patrick Sébastien il aime la gaudriole, les grivoiseries...
C'est vrai qu'il a le côté rocker du show man sur scène, il a de bons musiciens autour de lui sur scène. Mais en même temps il y a un côté conservateur chez lui…Il déteste les réseaux sociaux, la télé réalité, le rap... Rocker c’est un état d’esprit. C’est ce que dit Johnny dans une de ces chansons : la Rock’n roll attitude. C’est vrai qu’il y a l’histoire de la scène. Aimer faire de la scène, aimer être sur la route, et en avoir un peu rien à foutre si ce n’est faire plaisir aux gens. Son côté consevateur c’est un peu paradoxal, parce que le rocker est sensé être rebelle. De plus, on sent quand on regarde ses sketches qu’il y a un penchant pour la provoc. Mais pour lui c’est sans doute de la rébellion plus que de la provocation. Certains parle d'anar de droite pour qualifier ce mélange de conservatisme et de rebellion.
Le départ à la retraite des baby-boomers (dont je fais partie!), puis leur mort, va peser sur les cinquante prochaines années..Cette France va disparaitre, il ne restera que les films, les disques et les bouquins. Et les photos comme celle de Laurent Bouhnik
Ce selfie avec Lio me permet de faire un retour sur les années 80... Que les nostalgiques du top 50 se réjouissent ! Les vedettes du premier « Stars 80 », qui avaient attiré 1,8 millions de spectateurs en 2012, sortentt un deuxième film...Alors que les chanteurs partent pour une semaine de ski bien méritée, leurs producteurs Vincent et Antoine (Anconina et Timsit) découvrent qu’ils ont été victimes d’une escroquerie et risquent de tout perdre. Seule solution pour couvrir leurs dettes : organiser LE concert du siècle en seulement 15 jours avec Lio, François Feldman, Jean-Luc Lahaye, Jeanne Mas, Gilbert Montagné, Sabrina, Début de soirée, Cookie Dingler, Emile etImages, Jean-Pierre Mader, Patrick Hernandez,Jean Shultheis, Peter et Sloane... Mais alors pourquoi un éternel retour de ces années?... On résume souvent les années 1980 au cynisme, au fric et à la fête, mais ce sont aussi des années d'opposition aux seventies. "Les années 1980, c'est un peu la dernière grande fête avant la gueule de bois et le politiquement correct des années 1990 et 2000. Personne ne souhaite le retour des manches chauve-souris et des guêtres, mais il y avait à l'époque une énergie foutraque et un peu transgressive qui fait marrer les jeunes et s'attendrir les plus vieux", analyse Vincent Grégoire, directeur de création au sein de l'agence de style Nelly Rodi.
De la tendresse, d'accord. Mais jusqu'à l'obsession? Il y a peu, l'écrivain américain Kurt Andersen déplorait, dans les colonnes de Vanity Fair, cette manie du rétro nourrie par l'incertitude économique, YouTube et Internet, qui fige la production culturelle et les esprits dans une stérile glaciation. "Le marketing régressif existe depuis la naissance du marketing et suit une mécanique perpétuelle: les quadras aux manettes se retournent vers leur jeunesse. Mais, dans leurs comportements, ils regardent l'avenir et refusent de répéter les erreurs du passé, comme l'hyperconsumérisme." Si la génération d'Harry Potter ou des smartphones n'a pu connaître cette belle époque, celle en revanche du Rubik's Cube ou de «Récré A2» avec Dorothée ne l'a certainement pas oubliée. En effet, qui dans les années 1980 n'a pas fredonné au moins une fois, n'a pas dansé, n'a pas flirté lors des premières boums sur des tubes du groupe Gold («Un peu plus près des étoiles», «Capitaine abandonné»), de Jean-Pierre Mader («Macumba», «Disparue»), de Cookie Dingler («Femme libérée») ou encore de Thierry Pastor («Le Coup de folie»). Et il est vrai que ces tubes cités précédemment, sont restés longtemps au sommet du Top 50. Les années 80, c'est aussi ce que beaucoup considèrent comme étant le comble du kitsch et du ringard. Il y en a dans tous les styles et pour tous les goûts. Colorées et délurées, les années 80 sont clairement baroques. Un fait de société que l'on retrouve évidemment dans la musique et dans les clips. Et ils ont été nombreux à rivaliser dans le domaine du clip le plus kitsch. Certains tirent cependant leur épingle du jeu comme Lio qui se dandine dans une combinaison rose alors que des bananes entourées de crème chantilly apparaissent puis disparaissent. C'est bien évidemment le culte "Banana Split" et sa couette dans les cheveux de 1980.
L'ancien canari (1990-1996) Reynald Pedros a publié – depuis le 2 juillet 2012 aux Editions Idoines – son autobiographie Le complexe du Canari. Un titre qui suggère que Pedros n'a finalement exploité son talent que sous le maillot jaune et vert. La suite n'est qu'une succession de rendez-vous manqués, de blessures intempestives, de relations compliquées avec beaucoup de coachs…
Reynald écrit page 188: "A Nantes, j'ai moi-même été tellement formaté par l'école nantaise...J'ai eu des difficultés à m'adapter ailleurs. Avec le recul je crois que j'étais exclusivement fait pour ce jeu là. Un façonnage presque trop parfait..."
Le complexe du canarile livre de Pedros est l'occasion de se souvenir d'un but renversant. Ouedec Pedros Loko etc... ! Patrice Loko autre canari que j'ai aussi croisé beaucoup plus tard....
Il a plus d'un tour dans son sac! Il livre quelques secrets dans un livre.
En 2017, Christian Prudhomme fête ses dix ans à la tête du Tour de France. L'occasion pour lui de revenir sur son parcours et son histoire d'amour avec le Tour de France en nous livrant de nombreux secrets et anecdotes sur la grande et la petite histoire de cette course mythique et mondialement connue. " Je vais donner le départ du Tour de France. C'est enivrant. Je me refuse à céder au sentimentalisme et j'éprouve comme une sorte de lucidité défensive. J'ai du mal à croire à ce qui m'arrive. Tout ce que j'ai aimé jusque-là se trouve réuni dans un même creuset qui s'appelle la passion du Tour de France. Nous sommes à Londres, en ce mois de juillet 2007. C'est l'heure de l'événement. Je n'arrête pas de rouler et de dérouler mon drapeau, debout dans la voiture. Ca en devient une manie. Je suis seul au monde. Le Tour est sous ma loi dirigeante. Soudain, le drapeau du Tour claque au vent de la plaine. Il est petit, j'ai envie de dire minuscule, mais il m'apparaît, tel une immense oriflamme. Jamais mon geste n'a paru aussi ample. Je ne m'appartiens plus. Je disparais, comme replongeant sous les eaux, au fond de la voiture directoriale pilotée avec maestria par l'ancien routier, double champion de France contre-la-montre, Gilles Maignan. Le peloton accélère et gloutonne ses horizons nouveaux. Le charme tranquille des vallons anglais n'est pas pour cette chenille multicolore. Le 94e Tour est parti à grande allure... Je ne voudrais pas qu'il lui arrive du mal. De temps en temps je me sens absent, jamais rebelle, mais, très vite, je retrouve ma combativité. L'épreuve me dépasse, mais pour quelques secondes seulement... Je crois que je ne guérirai jamais du Tour de France. Nous étions le dimanche 8 juillet 2007. "
Christian Prudhomme raffole du saucisson pyrénéen et des soirées d’élections cantonales. On défie quiconque de savoir apprécier autant que lui le défilé télévisuel de conseillers généraux, parfaits inconnus auxquels il associe une foule de souvenirs personnels. À force de sillonner le pays en long, en large et en altitude, le directeur du Tour de France a développé une connaissance peu commune de ses élus, de sa géographie et de son patrimoine, y compris charcutier.
Il y a du Chirac chez ce titi parisien. Pour son contact facile, pour sa charpente : 1,90 m, 95 kg. De quoi lui permettre d’encaisser, chaque été, ces agapes qui cimentent ses relations avec des centaines d’élus locaux, fonctionnaires, figures des milieux économiques et associatifs, croisés le long des 3.500 km du parcours de la Grande Boucle, mais aussi en amont, lors de la préparation de l’épreuve. "Pendant le Tour, il m’arrive de dîner deux fois le même soir pour honorer les invitations. Il faut de la santé, et se préparer. Je n’ai, par exemple, pas bu une goutte d’alcool depuis deux mois. Le jour de mon embauche, en 2004, j’ai dit que j’avais signé un CDI avec le cholestérol. J’avais oublié les triglycérides et les Gamma-GT. J’ai dit aussi que j’avais un atout : je savais trancher le saucisson. Je ne plaisantais pas."
Jean-Marie Leblanc, son prédécesseur et mentor, a théorisé ce devoir de convivialité : "Avec la connaissance du cyclisme, c’est la principale qualité requise pour diriger le Tour. Pour sécuriser les routes, obtenir les autorisations, les parkings, il faut travailler avec les maires, les conseillers régionaux, les offices de tourisme, les préfectures. Le directeur du Tour doit aimer les gens. On est en France, il faut aimer boire un coup avec eux. Cela ne s’apprend pas. J’ai repéré Christian quand il était journaliste. C’était dans sa nature."
Une petite photo aussi avec le président de l'ASSE, Roland Romeyer qui était venu saluer Christian Prudhomme...
Le mardi 5 mai 2O15 avait lieu l'avant première du film à Saint Etienne.. ...J'avais pu suivre quelques jours du tournage à l'époque.....
Fouilla depuis quelques mois ça tourne à Sainté!!....Après "Des lendemains qui chantent", "Geronimo" et "Bodybuilder" un nouveau tournage dans notre ville et sa région commence en cette fin octobre. Cette fois c'est Charlotte de TurcKheim qui va réaliser "Qui c'est les plus forts" . . Elle dirigera Alice Pol, Audrey Lamy et Grégory Fitoussi et c'est Wild Bunch qui distribuera. C'est lors du tournage place Saint Roch en ville que j'ai offert l'écharpe ASSE FRANCE BLEU à Charlotte, c'était le jour du match de coupe d'Europe contre l'Inter de Milan..
Sinon au début en tant que stéphanois on pouvait se dire: Bon j'espère que les parigots vont pas nous prendrent pour des beauseignes car le scénario semble nous enfermer dans quelques clichés... L'histoire est une comédie sur l'entraide et la solidarité pourquoi pas en cette période de crise vive la fraternité! Mais, amis lecteurs de Sainté vous allez sans doute trouvez cela un peu caricatural car le point de départ est le suivant:A Saint-Etienne où il pleut beaucoup(?) et où le football et ses pom-pom girls (Ha bon?) sont les seuls moyens (?) de s’évader, Samantha, au chômage depuis la fermeture de l’usine locale de poulet.
Le tout avec en plus des gros problèmes pour le personnage: elle se bat pour conserver la garde de sa jeune sœur et pour arrondir les fins de mois difficiles. Avec Céline, sa colocataire et meilleure amie, elles imaginent toutes les solutions pour s’en sortir ...
Donc vous le voyez PLUIE, FOOT, CHOMAGE, PAUVRETE..c'est une image bien spécifique de Saint Etienne qui semble hélas mise en avant... Il ne manque plus que le "15 jours sous une benne". En plus le titre "C'est qui les plus forts" évoque la chanson de Monty "Allez les verts" , l'hymne composé 10 jours avant la finale de 76 On en a un peu marre d'entendre cette chanson!!: Allez Qui c´est les plus forts Évidemment c´est les Verts On a un bon public Et les meilleurs supporters On va gagner Ça c´est juré Allez Allez Qui c´est les plus forts..............
Heureusement Charlotte précise bien l'origine du projet, une pièce à succès et on comprend vite qu'elle ne cherche pas à se moquer de Sainté bien au contraire:
"Pour coller au scénario de départ, il me fallait un endroit touché par la crise, où le foot est roi mais aussi une belle région. Tous les éléments sont donc rassemblés ici" "Je connaissais la région pour être fréquemment venue jouer à Saint-Etienne et mon ami Bruno Gaccio, qui co-écrit mes spectacles est stéphanois et m'a vanté la ville et ses alentours. Le lieu de tournage s'est donc imposé. Nous avons en plus été particulièrement bien accueillis, on sent une vraie solidarité et sensibilité chez les gens de la région. C'est très agréable de tourner dans un tel environnement"Je suis touchée par l'amour des stéphanois pour leur région...Face aux difficultés ils restent debout" "Je suis déjà venue au match dans le chaudron, j'ai rencontré des supporters,des Magics fans... "
"il s'agit de l'adaptation de la pièce Sunderland, qui se déroule dans une ancienne ville minière d'Angleterre" (Photo:Alice Pol et Charlotte )- --> Sunderland, dans le nord de l'Angleterre, où il pleut toujours et les abattoirs de volaille ne survivent pas à la grippe aviaire. Et où le football est le seul moyen de rêver à quelque chose. Sally se bat pour conserver la garde de sa jeune sœur, perturbée par le suicide de leur mère quand elle avait deux ans. Mais au chômage, il lui faut convaincre l'assistante sociale et surtout trouver un emploi ou des revenus. Avec sa colocataire Ruby, elle pense à racheter la librairie locale qui va fermer. Mais une petite annonce la fait basculer : devenir mère porteuse pour un couple de Londres.
Si le thème de départ nous inquiétait, tout cela est donc viteeffacé en plus nous avons rencontré une équipe vraiment très sympathique et disponible lors du tournage..Merci à eux.
Depuis lundi le tournage à commencé..Je sais que l'on aura droit à une grosse scène de cascade ce mercredi sur une route de campagne de la vallée du Gier....
Mardi les enfants de l’école Debussy à Saint-Chamond ont fait une pause dans leurs vacances scolaires, pour jouer les figurants avec l’actrice Alice Pol. C'était l'occasion pour les fans de faire quelques photos avec la réalisatrice devant l'établissement scolaire.
Forcément dimanche quelques images seront tournées autour de Geoffroy Guichard lors du Match de l'ASSE à 18h mais la Production m'a confié qu'elle n'a pas le droit de tourner des images du match ou des joueurs pour des questions juridiques...Ils ne peuvent pas non plus filmer de vrais supporters, donc il y aura une tribune avec des figurants...Concernant les actrices et figurantes pom-pom girls elles seront forcément sur la pelouse à la mi-temps (je ne sais pas si les ultras vont aimer? Ne vont-ils pas penser qu'on ridiculise les couleurs du club?), des scènes seront aussi tournées la semaine prochaine dans le chaudron vide...
A suivre car dans les jours à venir cela va tourner dans les rues de Sainté.... Jeudi par exemple, la caravane du film a débarqué place Saint Roch pour une scène de restaurant...C'était l'occasion de discuter avec quelques membres de l'équipe (50 personnes).
Clément chargé de la déco s'efforce d'effacer les traces sur les vitres du restaurant. Il me raconte que sur un film il avait repeint 250 roses....
Je rencontre aussi Lounaz régisseur extérieur. Dans le métier c'est un VENTOUSEUR, il est chargé de réserver les places dans les rues d' une ville pour que l'équipe puisse tourner. En riant il me raconte que sur un film tourné à Lyon un dimanche matin, il s'est retrouvé vers Gerland à taper à la porte de près de 100 caravanes de prostituées pour qu'elles libèrent la place.
Julie Beltoise est régisseuse générale elle s'occupe de toute la logistique...Elle a tourné avec de grands réalisateurs au Etats Unis. Très sympa elle remarque qu'en province un tournage c'est toujours une fête pour les habitants, mais aussi des retombés économiques pour les restaurants et hôtels. Je pouvais aussi voir les maquilleuses installlées au Zinc Bar mais le tournage commence je préfère m'esquiver car en plus il fait froid...
Le lendemain le soleil est de retour dans le quartier de la gare de Chateaucreux. J'ai échangé quelques mots avec les maquilleuses Emma et Stéphanie (et son chien sur la photo). Elles gèrent tous les espaces de peau des comédiens, silouhettes et figurants. Emma lors du film RRRRRRRRR a passé à l'aérographe tous les acteurs pour les transformer en hommes préhistoriques.
L'actrice Alice Pol qui va au camion maquillage nous fait un petit coucou...
Indiana , Tiphaine et Juliette s'occupent des costumes. Selon Juliette Chanaud (cliquez)il faut deux camions pour habiller les personnages du film. En majorité des vétements féminins portables sur une année et plutôt d'un milieu populaire. En principe on aura droit à un costume de calamar lors d'une scène du film montrant un enterrement de vie de jeunes filles.
Dimanche c'est le jour du match ASSE METZ. Les supporters figurants sont là. Par exemple Arno, un coach sportif. Prévenu depuis 15 jours il a foncé sans hésiter. " C'est intéressant de participer à ce tournage pour découvrir les coulisses d'un film". Avec d'autres ils va faire le supporter pendant les scènes tournées dans le chaudron... http://www.arno-coachetmoi.fr/
Puis au milieu des supporters figurants qui se dirige vers la tribune Henri Point je note la présence discrète de l'acteur Bruno Sanches. Il est habillé en vert, on le connait plus pour ses déguisements en femme sur Canal+ où il joue dans la série Catherine et Liliane pour le Petit journal..
Puis c'est la très joyeuse arrivée des pompom girls qui vont rentrer à la mi-temps du match. Avec elles la délirante Audrey Lamy, Julia Piaton etBarbara Bolotner qui me dit vouloir un maillot d'un des joueurs.
Des costumes spécialement créés pour le film, mais chaussures Adidas pour des raisons de contrat pub ...Pendant ce temps là sans se douter de rien les Magic Fanspassent à côté de la zone technique du film. Ils font une arrivée en force en chantant..
J'ai demandé à la responsable de la chorégraphie dans le chaudron de nous péciser son rôle:. Je suis Elise Pompom Girl (http://elisepompomgirl.com), je suis danseuse, chorégraphe et professeur de Pompom Girl (je donne notamment des cours réguliers de danse Pompom à Paris).
Je suis la chorégraphe (et également danseuse) pour le film "Qui c'est les plus forts ?", mon rôle a donc été de créer la chorégraphie que vous avez pu voir au chaudron lors de la mi-temps ASSE-Metz. J'ai notamment eu en charge la préparation des actrices (Alice Pol, Audrey Lamy, Julia Piaton et Barbara Bolotner) pour leurs scènes de pompom girl. J'ai effectué le casting des danseuses afin de constituer la fameuse équipe des PINKS du film.
Je suis ravie de faire partie de ce projet qui m'a séduite dès la lecture du scénario, de plus c'est très agréable de travailler avec cette équipe de production, au sein de laquelle j'ai un rôle de "conseillère pompom", avec la fantastique Charlotte de Turckheim. En témoigne la très bonne ambiance qui reigne pendant le tournage !
Nota Bene: il ne faut confondre avec le « cheerleading » américain, comprenant beaucoup de figures acrobatiques, ni avec la « cheerdance », plus robotique et n’utilisant pas nécessairement de pompoms. Le PomPom est une danse ouverte à tous (les garçons se feront appelés les « pimpim »), sexy, sportive et dynamique.
Dernier jour de tournage dans le quartier de châteaucreux..Un petit salut à Jean Jacques qui s'occupe du camion Maquillage Costume Coiffure...
Le coiffeur Reynald en profite pour prendre le soleil entre deux scènes. Et le beau batiment jaune de Saint Etienne Métropole sert de décor...A bientôt sur les écrans!
En conférence de presse le nouveau coach de l'ASSE invite tout le mondre à lire l'histoire de la grenouille qu'il raconte à sa fille. Il adresse ainsi un message à tous les grincheux qui pensent que l'équipe des verts ne pourra pas réussir...
Il était une fois dans un village très lointain, une course de grenouilles ! Pour toutes les concurrentes l’objectif consistait à arriver en haut d’une très grande tour.Tous les villageois se rassemblèrent sur le lieu de la course pour voir les grenouilles et pour les soutenir. La paroi verticale et lisse de l’édifice laissait les gens perplexes et curieux à l’idée que des batraciens puissent parvenir à grimper jusqu’au sommet de la tour. Les grenouilles alignées, le départ fut donné et la course commença. Dès les premiers instants les spectateurs se mirent à réagir devant les difficultés des grenouilles à s’agripper et à se hisser à la paroi. En fait, les spectateurs ne croyaient pas du tout qu’il soit possible que ces petites bêtes atteignent la cime de la tour. Et rapidement toutes les phrases que l’on entendit dans la foule furent de ce genre :« Quelle peine !!! Elles n’y arriveront jamais ! C’est impossible ! Elles feraient mieux de retourner à la mare pour profiter de la fraîcheur ! » Après quelques minutes seulement, les grenouilles commencèrent à s’épuiser et leurs mouvements devenaient de moins en moins vigoureux.
Cours petite grenouille, cours … !
Les villageois continuaient de répéter : «Quelle peine !!! Elles n’y arriveront jamais ! C’est vraiment impossible ! Regardez elles commencent toutes à faiblir, c’est fini !».Et ainsi, les unes après les autres, elles finissaient par se résigner devant l’impossible ascension. Finalement, toutes abandonnèrent sauf une, qui semblait avoir gardé encore un peu de vivacité !
A présent il ne restait plus qu’une seule grenouille et avec beaucoup d’efforts elle continuait de grimper. Devant ses difficultés les gens répétaient inlassablement :« Quelle peine !!! Elle n’y arrivera jamais ! Elle va s’épuiser et finir par abandonner comme les autres ! »La petite grenouille restait tenace et à la fin, dans un dernier effort elle rejoignit le haut de la tour. Les villageois médusés restèrent un long moment sans voix ! Les autres grenouilles voulurent savoir comment elle avait fait pour accomplir cet exploit.
L’une d’entre elles s’approcha pour lui demander d’expliquer comment elle avait pu réussir l’épreuve. Et découvrit que la petite grenouille était sourde !
Très disponible avec le public, Jarry était de retour à Saint Etienne. On se souvient qu'il était déjà venu lors du Festival des Arts Burlesques. Cette disponibilité lui vient sans doute de son parcours atypique.
Jarry, né prématuré en Août 1977 à la suite d’un accident de voiture est issu d’une famille d’ouvriers, viticulteurs du côté de sa mère et fondeurs du côté de son père. Il grandit à Rablay sur Layon, village de 600 habitants à côté d’Angers.
Sa vocation aurait pu être celle de ses frères : les vignes, l’amour du vin et de la nature mais Jarry n’est pas manuel. Avec sa mère pour grande alliée, il se détourne rapidement des cours de judo pour aller assister en cachette à des cours de danse et découvre une réelle passion."Tout petit, je dansais dans ma chambre, j’avais envie de devenir comédien, de faire du théâtre."
Jarry va aller au bout de ses rêves et faire de ce premier hobby d’enfant son métier. Il fait alors ses premières armes dans la compagnie de danse hip hop Exprime au CNDC (Centre National de Danse Contemporaine).
Inévitablement, cet intérêt pour la danse, ce travail sur le corps se retrouvent dans son actuel one-man-show. Sa passion pour la scène, il la partage également en donnant des cours d’expression théâtrale dans des lycées pour des élèves en difficultés ou lors d’interventions dans des maisons d’Arrêt.
C’est à 22 ans qu’il quitte sa région natale pour monter sur les planches à Paris et commencer sa carrière de comédien. « Comme tout le monde je suis passé par la case Pôle Emploi », confie l’artiste. « Lorsque j’ai dit que j’étais comédien, on m’a proposé un travail de boucher ». « A Paris, quand on vient de province, on vous prend pour un attardé mental », ajoute Jarry. Devant son désarroi, l’employée de Pôle Emploi explique « que désormais on ne peut plus se permettre de faire le difficile. Il faut changer sept fois de métier avant de trouver sa voie ».
Il rejoint alors la compagnie "Entrées de Jeu" dirigée par Bernard Grosjean. Pendant 10 ans, le "théâtre forum" lui permettra d’aborder de nombreux thèmes liés à l’observation de la société ; il y développera notamment l’art de l’improvisation. C’est là qu’il fera la rencontre de Didier Bourdon des Inconnus. « Tu devrais faire de l’humour, tu es très drôle », lui confesse Didier Bourdon. Anthony qui ne s’appelle pas encore Jarry se prend au jeu. Jarry c’est le nom de famille de ma maman. Un jour, nous faisions la vaisselle, elle m’a dit que quand elle disparaîtra son nom s’éteindra avec elle. Quand j’ai commencé ce métier j’ai pris un pseudo et je lui ai fait la surprise le soir de la première, elle est venue voir un artiste qui s’appelait Jarry elle ne savait pas que c’était moi. Aujourd’hui tout le monde m’appelle comme ça… même ma mère.
Jarry poursuit sa carrière de comédien et fait des apparitions remarquées dans des comédies au cinéma. C’est notamment lors du tournage de "Bambou", que Didier Bourdon lui a conseillé de s’orienter vers le one-man-show car il n’avait de cesse de faire rire tout le monde sur le plateau. Il nous présente aujourd’hui son one-man-show : "Atypique". (http://www.jarryatypique.fr/?m=presentation)