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Blog-Serge-FREYDIER
19 avril 2016

The Shin Sekai était à Saint-Etienne...

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Mercredi 13 avril à Saint Etienne, Hamza et le centre social de Terrenoire l'Arlequin ont organisé une rencontre concert avec un duo qui en train de percer à toute vitesse, avec patience et humour ils ont répondu aux questions des jeunes stéphanois, même les plus surprenantes du type: "As-tu beaucoup de sous sur ta carte?" ou "Cest lequel le frère de Maître Gims?"

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The Shin Sekai (qui signifie Le Nouveau monde en japonais) est un duo de rappeurs-chanteurs composé par Abou Tall et Dadju signé sur le label Wati B. Un label indépendant créé dans les années 2000 et dirigé par le producteur Dawala, aka Wati Boss.   Shin Sekai récompensé par le trophée du meilleur groupe de l’année 2014 au Trace Urban Award, se lance depuis  2016 dans un nouveau projet musical, son tout premier album «Indéfini» . Leur particularité vient de la fusion de deux univers : le Chant (Dadju, le petit frère de Maitre Gims ) et le Rap (Abou Tall).

Nés dans le début des années 90, ils sortaient donc à peine du berceau quand aux Etats-Unis les rappeurs de l'Est et de l'Ouest se livraient à une rude bataille. Death Row comptait parmi ses meilleurs rappeurs Tupac, Snoop Dogg et Dr. Dre tandis qu'à l'autre bout du pays Puff Daddy, The Notorious B.I.G. (Bad Boy Records) étaient les pointures de la East Coast.

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Dans la lutte symbolique dans le champ Hip Hop français ça flingue moins.

Wati-B  le label est à l'origine de certaines des plus importantes ventes de disques des dernières années - avec Sexion d'Assaut et ses deux chanteurs en solo Black M et Maître Gims - se targue d'avoir "réussi à réunir rap et variétés". A l'image de Stromae, les concerts des rappeurs du label sont devenus des rendez-vous familiaux avec des salles prises d'assaut par des familles, et des enfants juchés sur les épaules, reprenant les tubes en choeur. (lire article sur Wati-B)

Dans cet affrontement les membres du Wati-B vont être attaqués sur le registre de la pureté du rap.  Dadju est forcément confronté à cette question, par la fameuse phrase que l'on peut piquer à Camille Combal le chroniqueur de TPMP: "Et ton frère, il en pense quoi?"

Maitre gims a en efet dit: " ah ces fameux puristes  ce sont des gens fermés, ils veulent qu'on fasse QUE du rap toute notre vie , ils n'aiment pas l'evolution, du coup ils sont pas content dès que ça chante"

On sait que en octobre 2015 Joey Starr invité sur le plateau du Grand Journal avait donné un avis cinglant sur Maître Gims.

"Le capital sympathie, c'est pas mon truc, j'en ai rien à foutre de plaire ou pas". "Quelle est l'unité de mesure de la musique de merde ? Le mètre Gims !". Et ce n'était pas passé inaperçu pour les fans du leader de la Sexion d'Assaut qui s'étaient déchainé.  "Quand tu fais de la musique de merde, accepte qu'on dise des conneries ! Avoir si peu d'humour, et faire un truc d'un tel niveau..."

Mais, c'est envers les fans de Maître Gims que ses propos ont été les plus durs : "Ça plait aux prépubères qui ne connaissent que ça et qui ne s'intéressent pas à autre chose. (...) Leur éducation musicale commence par ça. Quand tu aimes la musique, tu cherches, tu es curieux un peu." Il a expliqué que les fans considèrent l'interprète de Bella comme un gourou et que ce dernier ne cherche pas faire évoluer les choses. Maïtena Biraben a tenté de faire un parallèle entre leur parcours, mais JoeyStarr l'a recadré en expliquant que NTM était plus large et qu'il venait d'univers différent.

 

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Lors de la rencontre avec les jeunes stéphanois Dadju a évoqué qu'il était originaire du 93 avec une famille de 15 enfants. On se souvient que Maître Gims son grand frère de son vrai nom Gandhi Djuna, est né le 6 mai 1986 à Kinshasa (République démocratique du Congo). Il rejoint l’Hexagone à l’âge de deux ans avec ses parents sans papiers. Gandhi Djuna a connu les difficultés de la vie en clandestinité mais il a toujours cru à son étoile. «Je suis arrivé de république démocratique du Congo à l’âge de 2 ans. Mon père était chanteur dans la troupe de Papa Wemba, une véritable star en Afrique. En France, il n’a pas connu le succès, on a pas mal galéré. Mes parents, sans papiers, étaient au chômage ou faisaient de petits boulots pour survivre.»

Issu d’une famille de musiciens, Maître Gims s’est mis au rap dès le collège avec ses camarades de Sexion d’Assaut. Trois de ses quinze frères sont également amoureux du micro: Dadju, , Bedjik et Xgangs. Ce talent, Maître Gims et ses frères, l’ont hérité de leur père Djanana Djuna, chanteur de Papa Wemba dans la troupe Viva la Musica.

«J’ai commencé par le rap parce que j’ai grandi là-dedans. J’aurais été élevé dans le XVIe avec M. Dutronc ou je-ne-sais-qui, j’aurais pu devenir une star du violon.»

Sa devise : «Je n’ai jamais rêvé de cette vie-là, mais j’ai appris à la vouloir. »

12 avril 2016

Olivier LEJEUNE a une mémoire d'éléphant

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C'est lors de son passage à l'émission de Gilles Charles sur Loire FM 100.90 que j'ai croisé le monsieur mémoire du show-biz.

 

 

La mémoire s’entraîne et se développe, mais pour cela, il y a des méthodes. En voilà une qui fonctionne, puisque son inventeur l’a développée sur lui-même pendant des années.

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Cet homme est réputé en France pour avoir une mémoire phénoménale, une mémoire d’éléphant. Il faut dire que dans son métier, il faut apprendre du texte. Il est acteur professionnel et il a toujours fait travailler sa mémoire. Au music hall, il a vendu des millions de disques. Il a participé à toutes les grandes émissions de variétés (Guy Lux, Michel Drucker, Philippe Bouvard, Patrick Sébastien...). Il a joué une quarantaine de pièces, plusieurs téléfilms. On l'a vu au cinéma dans Cortex de Nicolas Boukhrief. Il a écrit des sketches pour une centaine d'humoristes. Il est aussi scénariste (long métrage et sitcoms), créateur de jeux de société et de jeux télévisés.Il connaît mieux que personne l’extraordinaire capacité du cerveau à s’adapter et à se muscler l’esprit et pourquoi pas en s’amusant ?http://www.olivierlejeune.fr/cms/livre 

Merci au photographe Hervé Picard 

5 avril 2016

Amalya: n'écoutez pas avec les yeux

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Amalya est une chanteuse de soul française. Repérée lors de la première saison de The Voice...Une émission télé-crochet faisant abstraction du physique grâce à des auditions passées à l'aveugle..

Amalya Delepierre, lilloise recalée de la Nouvelle Star  (elle considère que l'émission de M6 traitait les candidats comme du "bétail") avait fait sensation face aux quatre membres du jury.

Elle ne rentre pas dans les standards physiques de notre société et elle n'hésite pas à en parler: "Quand je suis arrivée à Paris pour devenir chanteuse, je pesais une vingtaine de kilos de moins qu'aujourd'hui. Je n'avais pas à subir de jugement par rapport à mon physique. Et j'ai pu construire ma réputation et mon réseau professionnel. Depuis, j'ai eu une maladie qui m'a fait prendre beaucoup de poids"

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"J'ai des amies qui ont toujours été rondes et qui n'ont jamais pu travailler à cause de ça. Nous sommes dans une société régie par l'image".  "J'ai des amies qui ont toujours été rondes et qui n'ont jamais pu travailler à cause de ça. Nous sommes dans une société régie par l'image.."

Toutefois, pas question pour elle de se renfermer et de se victimiser : être ronde ne constitue pas une faiblesse pour elle. Amalya sait quels sont ses atouts et compte bien les faire valoir : "Je n'ai aucun problème avec mon image. Je m'accepte telle que je suis. Je n'essaie pas de m'identifier à quelqu'un."

Il faut noter que la standardisation du regard porté sur les gens se retrouve dans le monde du travail. Les kilos en trop seraient en effet un facteur de discrimination dans le monde du travail. C'est en tout cas ce que révèle un rapport du défenseur des droits et de l’Organisation internationale du travail (OIT). L'étude menée auprès de 1.000 demandeurs d'emploi âgés de 18 à 65 ans porte sur des expériences vécues.
Ce  baromètre du défenseur des droits et de l'OIT met en lumière la place de l'apparence physique et vestimentaire dans l'accès à l'emploi. Huit chômeurs sur dix pensent que leur apparence physique a une influence sur le recruteur. Ils indiquent également qu’avoir une corpulence ou un style vestimentaire "hors normes" constitue un inconvénient pour être embauché

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Un tiers des demandeurs d'emploi interrogés estiment avoir été victime de discriminations. Le premier facteur de discrimination, selon les eux, reste l'âge. Le second serait l'apparence physique. Au total, 8% des chômeurs interrogés ont déclaré avoir été discriminés à l'embauche en raison de leur apparence physique ou vestimentaire. Les femmes seraient deux fois plus touchées que les hommes.

Les femmes obèses seraient huit fois plus discriminées en raison de leur apparence physique, que les femmes ayant un indice de masse corporelle dans la norme. Pour les hommes, c'est trois fois plus. Et les femmes obèses ne sont pas les seules touchées. Les femmes en surpoids également. Elles seraient quatre fois plus souvent discriminées à cause de leur apparence que les femmes ayant un IMC "normal", tandis que chez les hommes, le surpoids n'a pas d'effet spécifique. Le critère de l'apparence physique est un motif de discrimination interdit par la loi française depuis 15 ans. Il reste cependant très difficile à prouver.

24 février 2016

Gabriel et Eric Blanc pacsés du rire

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Après des années en solo, Gabriel Demidjian  et Eric Blanc ont décidé de se mettre ensemble... sur scène... le temps d'un spectacle : Mon Frère Blanc.

Ils se sont rencontrés lors d’une représentation de Virginie Lemoine. C'était un privilège de les voir dans le cadre du Festival des Arts Burlesques de Saint Etienne.

Vous remarquez que lorsque il y a plusieurs photographes les regards divergent...Merci pour la seconde photo à Julien Manevy.eric2

 

 

Parfois féroces, souvent tendres, mais toujours drôles, les deux humoristes nous livrent chacun leur point de vue bien particulier sur notre société moderne.

Daniel: "Vous gagnez toutes les médailles en athlétisme.."

Eric: "C'est pour recupérer l'or que vous nous avez piqué à l'époque des colonies!"

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C'est une rencontre explosive entre deux univers diamétralement opposés. Eric est dans l'analyse et Gabriel le bouscule par son côté plus brutal. Avec Eric rien n'est Bénin et avec Gabriel il faut que cela Vienne (ils tiennent beaucoup à ces origines géographiques)...

Un duo comique est souvent structuré sur le même modèle, à l'instar des spectacles de clowns : l'un est l'auguste, l'autre le clown blanc.

Le clown blanc est le personnage sérieux, intelligent et rationnel, ici Eric Blanc.

L'auguste est fruste, outrancier et désordonné, Gabriel Demidjian...

Dans la tradition le clown blanc a un ascendant sur l'auguste, il le domine. Mais il est en même temps son faire-valoir : c'est l'auguste qui est la vraie vedette, celui qui déclenche finalement le gros rire. L'auguste peut aussi être apparenté au « ça » freudien (la pulsion animale et désorganisée), tandis que le clown blanc représente le «surmoi » (l'« interdit », la loi). Dans le spectacle Eric est beaucoup plus pudique que Gabriel.

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Gabriel Demidjian débute sa carrière dans les cafés-théâtre de Lyon et remporte de nombreux prix dans divers festivals. Pierre Palmade, le repère, Jean-Marie Bigeard le produit pendant plus de quatre ans et enchaîne plusieurs spectacles. Il entre en 2014 au casting d’ « Open space » de et par Mathilda May.

Eric fait ses humanités au Caveau de la République où il imite de nombreux hommes politiques. On l’a vu dans « La classe » la mythique émission de France 3. Le public suit, il crée alors son premier One man show, « Le Noir imite les Blancs » qu’il jouera notamment au Bataclan et à Bobino, puis « Itinéraire d’un noir gâté », « Itinéraire d’un noir allumé », « Eric Blanc broie du noir », et « Eric Blanc sort du noir ».  Durant le spectacle Eric fait allusion au fait que parfois son humour a été mal compris, entre autres par Noah...

A noter: le titre du spectacle reprend celui d'un poème de Léopold Sédar Senghor: 

22 février 2016

ASSE-OL : Derby séduisant

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Samedi 20 février c'était le derby fille ASSE OL au stade Aimé Jacquet de l'Etrat avec un vent glacial.. On reste supporter de Sainté mais comme contre Paris c'est un peu déséquilibré au départ par la différence de budget.

Sur la photo (merci au photographe Y Bardy) Morgane Courteille  (à gauche)  25 ans, est originaire de la région parisienne,  elle évolue au poste de défenseur à l'ASSE. Morgane jongle entre le travail et le foot. Contrairement à d'autres clubs, comme l'OL ou le PSG, chez les stéphanoises il n'y a aucune joueuse professionnelle. Comme ses coéquipières, Morgane Courteille s'entraîne donc le soir. La journée, elle travaille et prépare ses cours. Sa profession : elle est professeur d'EPS dans un collège....

Amandine Henry (à droite) 26 ans joue au milieu à l'OL, 8 titres de champion, 4 coupes nationales, 2 Ligues des Champions, un ballon d’argent pour récompenser le 2ème meilleur joueur de la Coupe du Monde et une place dans le top 3 du classement du Ballon d’Or manquée d’un cheveu. Elle  grandit dans le Nord et débute le football à 5 ans, sans se douter qu’une carrière aussi glorieuse que semée d’embûche l’attend.

« J’avais un cousin au centre de formation du LOSC. On était pas mal foot dans la famille. Ma mère a essayé de m’inscrire à la gym, mais ça n’a pas collé. J’ai joué dans des équipes mixtes jusqu’à 12 ou 13 ans. Ça forge le caractère de jouer avec les gars. Au début ils ne te prennent pas au sérieux, puis quand tu as fais tes preuves tu as un statut privilégié. »

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Victime d'un coup sur le genou droit à l'entraînement, Wendie Renard est restée  dans les tribunes... Elle joue en défense et on connait bien cette internationale. Elle débute le football à l'âge de 7 ans à l'Essor Préchotin au sein d'une équipe de garçon à 15 ans.

Le score final est de 3-O pour Lyon, mais les vertes se sont bien défendues....

2 février 2016

Christophe Carrière méduse le Poulpe

christ_carriereDans le cadre de ce blog "la Stratégie du Poulpe" j'ai rencontré une multitude de personnes. Christophe Carrière ne peut que marquer ceux qu'il rencontre. Il est vraiment là, toujours à fond, disponible, sympa et un esprit très vif et très souple. Son énergie tourbillonnante est bien sur la marque des chroniqueurs de l'équipe de Touche pas à mon poste. Chacun dans l'équipe a des caractéristiques , Christophe est souvent identifié dans les articles sur le net par ses cheveux ébouriffés et ses coups de gueule pourtant ce journaliste cinéma est bien plus fin que ce résumé tiré par les cheveux.  

 

 

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Dans le cadre de la fête du livre de Saint Etienne je découvre (j'avais manqué la sortie nationale avant l'été) le livre de Christophe: Un père et passe. Dans son roman qui est basé à 90% sur son histoire Christophe Carrière révèle les marques du passé. Dans Un père et passe, Christophe Carrière raconte les jeunes années du petit William, abandonné à une nourrice par sa mère jusqu’à l’âge de 9 ans et demi. Un père inconnu, une mère prostituée, un beau-père maltraitant, les jeunes années difficiles de Christophe alias William se déroulent au fil des pages. Donc une enfance extrêmement douloureuse, entre une mère absente et un père pervers narcissique, qui va prendre un malin plaisir à humilier son fils pendant de nombreuses années. Cet homme, que le chroniqueur décrit par le terme psychiatrique de "pervers narcissique", va même jusqu'à faire manger son fils dans la gamelle sale du chien, parce qu'il avait oublié de la laver.  

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Je connais la nature du mal, je sais exactement ce qu’il ne faut pas faire à un enfant, analyse Christophe Carrière. 

 Christophe Carrière devient plus rare dans TPMP, on le retrouve plutôt le vendredi quand c'est Julien Courbet qui remplace Hanouna. Pourtant Christophe est un personnage fondateur de l'émission à l'époque sur France 4.

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Cristophe explique pourquoi il est moins présent à l'antenne : "C'est le fait du prince : c'est Cyril qui décide. Moi, je ne suis pas un foudre de vannes. Il m'appelle donc surtout quand il y a des débats, en veillant à ne pas faire doublon sur les personnages", justifie-t-il. D'autant que sur le créneau du journaliste révolté de la vie, il a de la concurrence : Gilles Verdez. "Il fait venir l'autre 'énervé' de la bande, Gilles Verdez, plus souvent que moi, mais ça ne me dérange pas", assure-t-il.  12166382_149352952085089_1344222358_n

 

 

Retrouvez-le sur  http://communaute.lexpress.fr/journaliste/christophe-carriere , il se présente ainsi: Je suis né en 1964, l’année de La peau douce de François Truffaut. En 1981, l’année des Aventuriers de l’Arche Perdue de Steven Spielberg et de Georgia d’Arthur Penn, je travaille le jour dans les fruits et légumes, tandis que je passe mes soirées au cinéma. En 1985, l’année de Police Fédérale Los Angeles de William Friedkin, je crée la revue (consacré au cinéma, pas aux fruits et légumes) Septième Artifice. En 1994, l’année de Pulp Fiction de Quentin Tarantino, je rentre au magazine Première. En 2002, l’année de la première diffusion française de 24 h Chrono, j’intègre la rubrique culture de L’Express.

30 janvier 2016

Le Poulpe l'encre et le tatoueur A Roux

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Si vous sentez une envie de jeter l'encre sur votre peau , une nouvelle adresse peut répondre à ce besoin. Anthony Roux l'artiste globe-trotter a commencé à se passionner pour le tatouage quand il avait 20 ans au Burkina Faso.

 

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Le nom de son salon, Karavan Tattoo, qu’il a décidé d’ouvrir avec sa femme Marceline, s’inspire de ses expériences multiculturelles. « La caravane ramène des choses d’ailleurs et amène aussi ta propre culture avec. C’est un échange culturel. ». Ils ont donc jeter l'ancre au 2 RUE DES MARTYRS DE VINGRE à SAINT ETIENNE.

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Son style de tatouage est très détaillé et ornemental , il s'inspire du travail des Incas et Mayas fait sur la pierre. Mais ne vous inquiétez pas vous ne serez pas sacrifié au sommet d'une pyramide pour attirer la clémence des dieux. https://www.facebook.com/Karavan-Tattoo-908730142544623/?fref=ts 

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Pour le sociologue David Le Breton, dans les sociétés traditionnelles, les marques corporelles sont comprises par l'ensemble de la communauté, et sont souvent les mêmes pour tous les jeunes d'une classe d'âge et de même sexe. Elles renvoient à une cosmologie, à une vision du monde propre à cette société, elles permettent de s'y fondre. Dans certaines sociétés traditionnelles, notamment africaines ou amérindiennes, les jeunes se marquent mutuellement, lors de fêtes. Dans nos sociétés contemporaines, on a plutôt affaire à des individus qui cherchent à se distinguer mais sont aussi dans la conformité. Car d'autres sont tatoués autour d'eux.  (Professeur à l'université de Strasbourg et membre du laboratoire des sociologies européennes, David Le Breton est l'auteur, notamment, de "L'Adieu au corps", "Signes d'identité", "La Peau et la Trace", publiés aux Editions Métailié.)

12 janvier 2016

Le Poulpe et le caméléon Christophe Jallet

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Je l'avais rencontré avec l'équipe de France.Dimanche 17 janvier 2016, lors du derby il jouera avec l'OL contre mon club de coeur l'ASSE...

Il faut absolument détentre l'athmosphère avant ce choc régional. En effet le foot ce n'est pas la guerre. Pour rire rien de mieux que de revoir les figures PANINI de Jallet et ainsi constater que le défenseur de l'OL est un caméléon ( parfois surnommé le divin chauve). Au fil des années il  s'est métamorphosé avec dfférentes apparences.

En plus les images Panini fêtent leurs 40 ans, c'est donc l'occasion de se replonger dans les vieux albums de vignettes dans lesquels on retrouve quelques pépites ! Zidane, Platini, Henry, Benzema, Cantona... Ils y sont tous passés et ils ont tous plus ou moins changé.

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Né en 1983 Christophe Jallet débute le football à l'AL Saint-Brice, en banlieue de Cognac, puis à l'UA Cognac où il évolue alors derrière l'attaquant puis il intègre le centre de formation des Chamois Niortais comme il le raconte : « Niort me suivait depuis mes 13 ans, mes parents avaient considéré que j'étais trop jeune pour partir, et trop immature. J'y suis allé à 15 ans. Le déclic est arrivé six mois après mon arrivée à Niort. Mon coach de l'époque, Jacques Capoue, a convoqué mes parents et il leur a expliqué que je n'étais pas assez méchant pour pouvoir m'imposer. Ce jour-là, j'ai décidé de mettre le bleu de chauffe ».

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À la suite de sa formation, il y découvre le championnat de National et la Ligue 2 le temps de trois saisons en tant que milieu défensif d'où la vignette ci-contre en ligue 2 lors de la saison 2004-05. Christophe Jallet avait 21 ans, ancien numéro 10, le charentais ne va pas cesser de reculer au fur et à mesure de sa carrière pour devenir latéral droit. (source http://www.oldschoolpanini.com/2013/12/les-tresors-de-la-d2-christophe-jallet.html )

 

12 décembre 2015

Ella et Pitr Baiser d'encre et le Poulpe.

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En 2007 ils se sont croisés au hasard d’une rue alors qu’ils collaient des affiches chacun de leur côté… Depuis, ils ne se sont plus quittés ! Ces deux artistes de Saint Etienne travaillent, dessinent et affichent ensemble des personnages singuliers, hauts en couleurs, « une famille de témoins silencieux et éphémères en milieu urbain » qui ne laissent pas indifférents…

Samedi 12 décembre Ella et Pitr étaient en dédicaces pour leur dernier livre Baiser d'encre. Il y avait foule  à la librairie Croquelinottes de Saint Etienne..Il est évident que Baiser d'encre ne pouvait pas échapper à un Poulpe. 

Ils nous plongent dans un journal intime illustré..Les dessins représentent la vie qui avance trop vite. La vie qu'on dessine pour pouvoir revenir en arrière si on a oublié quelque chose dans le passé. 

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En plus j'ai eu droit à un joli clin d'oeil dans la dédicace, qui évoque les fameux selfies que j'ai pu faire dans le cadre de ce blog la Stratégie du Poulpe.

 

 

 

 

 

Enfin une petite blague de Pitr qui fait la grimace, pour saborder la photo de façon trés potache...pendant ce temps Ella reste très concentrée!

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5 décembre 2015

Myriam El Khomri ,envoyée au casse-pipe?

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 Quand nous avions fait cette photo sous le soleil estival l'ambiance était sereine...Nous étions loin d'imaginer ce qui allait advenir..Cette fille un peu à part n’est ni dogmatique, ni idéologue, ni perchée sur le nuage de ses ambitions. Pas une tueuse, pas une roublarde, elle est sincère...

Elle était encore au ministère de la ville. En acceptant le ministère du travail et la réforme du code du travail, elle se trouve selon moi dans une position intenable. Le chef de l'éxécutif l'a envoyée au casse-pipe. Et ce n'est pas nouveau pour cette bonne élève au lycée, déléguée de sa classe sans avoir eu à se présenter. «Ça m’arrive souvent, on m’appelle sans que je le demande, je ne sais pas d’où ça me vient»

 

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"Après le bac, tous mes copains savaient ce qu'ils voulaient faire, moi pas. Je cherchais un domaine assez prestigieux aux yeux de mes parents, et qui ne me rebutât pas. Finalement, j'ai opté pour la fac de droit à Bordeaux. Immédiatement, j'ai pris en grippe le droit civil – ces rapports entre particuliers, ces histoires de sous, je trouvais ça un peu petit... –, mais j'adorais le droit constitutionnel et le droit public. Je trouvais que ça avait du sens, que c'était applicable à la vie quotidienne. J'ai pris aussi pleinement conscience de l'importance de l'État, des services publics."

 

 

 

Dans cette situation avec la loi travail il lui est impossible de prendre vraiment pour référence la conviction ou la responsabilité...

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Il faut relire Max Weber pour mieux comprendre :

Nous en arrivons ainsi au problème décisif. Il est indispensable que nous nous rendions clairement compte du fait suivant : toute activité orientée selon l’éthique peut être subordonnée à deux maximes totalement différentes et irréductiblement opposées. Elle peut s’orienter selon l’éthique de la responsabilité [verantwortungsethisch] ou selon l’éthique de la conviction [gesinnungsethisch]. Cela ne veut pas dire que l’éthique de conviction est identique à l’absence de responsabilité et l’éthique de responsabilité à l’absence de conviction. Il n’en est évidemment pas question. Toutefois il y a une opposition abyssale entre l’attitude de celui qui agit selon les maximes de l’éthique de conviction - dans un langage religieux nous dirions : « Le chrétien fait son devoir et en ce qui concerne le résultat de l’action il s’en remet à Dieu » -, et l’attitude de celui qui agit selon l’éthique de responsabilité qui dit : « Nous devons répondre des conséquences prévisibles de nos actes. » Vous perdrez votre temps à exposer, de la façon la plus persuasive possible, à un syndicaliste convaincu de la vérité de l’éthique de conviction, que son action n’aura d’autre effet que celui d’accroître les chances de la réaction, de retarder l’ascension de sa classe et de l’asservir davantage, il ne vous croira pas. Lorsque les conséquences d’un acte fait par pure conviction sont fâcheuses, le partisan de cette éthique n’attribuera pas la responsabilité à l’agent, mais au monde, à la sottise des hommes ou encore à la volonté de Dieu qui a créé les hommes ainsi. Au contraire le partisan de l’éthique de responsabilité comptera justement avec les défaillances communes de l’homme (car, comme le disait fort justement Fichte, on n’a pas le droit de présupposer la bonté et la perfection de l’homme) et il estimera ne pas pouvoir se décharger sur les autres des conséquences de sa propre action pour autant qu’il aura pu les prévoir. Il dira donc : « Ces conséquences sont imputables à ma propre action. » Le partisan de l’éthique de conviction ne se sentira « responsable » que de la nécessité de veiller sur la flamme de la pure doctrine afin qu’elle ne s’éteigne pas, par exemple sur la flamme qui anime la protestation contre l’injustice sociale. Ses actes qui ne peuvent et ne doivent avoir qu’une valeur exemplaire mais qui, considérés du point de vue du but éventuel, sont totalement irrationnels, ne peuvent avoir que cette seule fin : ranimer perpétuellement la flamme de sa conviction.
Mais cette analyse n’épuise pas encore le sujet. Il n’existe aucune éthique au monde qui puisse négliger ceci : pour atteindre des fins « bonnes », nous sommes la plupart du temps obligés de compter avec, d’une part des moyens moralement malhonnêtes ou pour le moins dangereux, et d’autre part la possibilité ou encore l’éventualité de conséquences fâcheuses. Aucune éthique au monde ne peut nous dire non plus à quel moment et dans quelle mesure une fin moralement bonne justifie les moyens et les conséquences moralement dangereuses.

Max WEBER, Le savant et le politique, Plon, 10/18, Paris 1995  

5 novembre 2015

La télé ukrainienne à St Etienne

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Avant le match du soir entre l'ASSE et DNIPROPETROVSK une petite équipe de Football TV Channel  tournait ce matin à la gare de Saint Etienne. 

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Profitant du plein soleil et du logo géant Euro 2016, de jeunes reporters venus de Kiev ont réalisé une multitude de plans séquences.

J'ai donc fait une petite photo souvenir face au soleil.

26 août 2015

Audrey Lamy,femme caméléon?

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Audrey Lamy, femme caméléon? C'est bien la question que je me pose en regardant sur France 3 le film Pauline détective où elle est Jeanne la soeur de Pauline (Sandrine Kiberlain). Alors qu'elle cartonne dans la série Scènes de ménages, n'oublions pas qu'elle a incarné une multitude de personnages au cinéma et sur scène ...

Audrey Lamy la femme caméléon c'est aussi le titre d'un article Télérama :"Impayable dans Scènes de ménages à la télé, elle casse la baraque avec son one-woman-show Dernières avant Vegas, et reste le super bonus de Tout ce qui brille (de Géraldine Nakache), où elle incarnait la copine en jogging pas si cruche. En mère dégénérée dans une séquence de Polisse, de Maïwenn, en revanche, elle faisait froid dans le dos. Avec son phrasé de mitraillette et son physique tour à tour quotidien et glamour, cette actrice caméléon peut tout jouer. Pour Marc Fitoussi, qui l’a dirigée dans Pauline détective, « elle est immédiate, indubitablement marquante dès qu’elle apparaît ». Avec au moins trois films, 2015 s’annonce comme sa grande année." 

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Actrice caméléon c'est bien vrai! Lors du tournage de Qui c'est les plus forts? Je me souviens l'avoir rencontrée en pétillante pom pom girl au Stade Geoffroy Guichard.

 

Quel est la différence entre un caméléon et un poulpe?: A la différence du calamar et du poulpe, le caméléon ne modifie pas sa couleur uniquement grâce aux pigments contenus dans sa peau. Une récente étude menée par l’université de Genève, publiée par la revue Nature et rapportée par le site Live Science, montre que ce lézard se repose sur une structure cellulaire capable "d’affecter la façon dont la lumière reflète sa peau." En étudiant 5 caméléons panthères de Madagascar, les chercheurs ont constaté qu’ils possédaient deux couches superposées de cellules pigmentaires appelées chromatophores, contenant des nanocrystaux. "Les caméléons peuvent changer l’arrangement structurel de la couche de cellules supérieure en relaxant ou en excitant la peau".

 

20 juillet 2015

La guerre du beignet sur les plages avec Rehda

  

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En 2013 j'avais réalisé le texte ci-dessous, depuis une journaliste m'a contacté pour retrouver le célèbre vendeur de la plage de la Grande Motte que je connais depuis que je suis enfant... (voir reportage)

Allez! une petite photo avec Rehda  car c'est une institution. Depuis près de 30 ans il arpente les plages pour vendre ses beignets. On le surnomme le canotier. Dans un style très personnel il pousse des cris et il utilise ses bras comme source d'équilibre face au poids de son panier.  Sur la photo son panier est vide donc c'est un très bon vendeur . En effet personne ne peut manquer son passage entre les parasols.

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Du coffre, il en faut pour réveiller les vacanciers , allongés sur leurs serviettes, et espérer vendre quelques beignets pour 2 ou 2 euros 50. La concurrence est rude entre les vendeurs ambulants qui se partagent 400 ou 500 mètres de sable.

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La fraîcheur du produit est devenue le champ de bataille principal des vendeurs des sables. En principe un artisan confectionne les beignets chaque matin. S’ils ne sont pas vendus dans la journée, ils sont jetés. Si pour l’instant, la guerre plane entre les entreprises, elle n’est pas déclarée par les mairies. Pourtant parfois des arrêtés municipaux interdisent la vente sur les plages.   Si vous voulez en savoir plus sur la question de l'ambulantage sachez qu'une étude réalisé à Rio existe en cliquant sur le lien suivant---> http://cybergeo.revues.org/4870. En effet il existe une tradition importante de commerce ambulant au Brésil, qui trouve ses origines à l’époque coloniale. Ainsi les colporteurs qui vendaient et achetaient à domicile étaient appelés “pregoeiros” parce qu’ils s’annonçaient en criant le nom des marchandises.

Sinon on trouve des articles sur les vendeurs de plage sur le net. Par exemple celui du Midi Libre.

 2829983369Les chariots sont durs à tirer dans le sable mais l'enthousiasme est intact.

L’entreprise s’appelle "Ho !Ho ! la bonne glace". Vendre sur la plage « est le plus beau métier du monde » déclare volontiers  José Da Silva qui exerce cette activité depuis 1988. D’abord comme jeune employé à la vente, pendant quatre saisons, puis à son compte à la tête de cette petite entreprise qui ne travaille que quatre mois par an. Le reste de l’année il est salarié d’une société partenaire de La Poste.

 Une dizaine de jeunes l’accompagnent, un petit boulot pour faire un peu d’argent pendant les vacances. Les vendeurs sont vêtus de short et de maillot aux couleurs jaune et rouge du club de foot pérolien où José jouait il y a quelques années. Equipés de chariots frigorifiques fabriqués par le patron, ils sillonnent la plage de Carnon et de la Grande-Motte pour proposer des beignets, des glaces, des chouchous, des sodas  et du thé à la menthe.

Celà s’organise depuis le garage de José, à Pérols rue des Flamants roses face à l’école Font Martin, le tout dans une hygiène irréprochable. Le soir à 19h on peut voir la batterie de chariots aux soins pour préparer le lendemain. Les produits, achetés chez Miko, sont stockés à cet endroit dans des conditions répondant aux normes. Le matin vers 10h, les vendeurs et les chariots chargés de leur marchandise sont transportés sur une remorque vers les points de vente en bord de mer. Les vendeurs sont remplacés toutes les deux heures par rotations et les véhicules sont réapprovisionnés sur place à la demande pour préserver la fraîcheur et  la qualité des produits.  

« C’est une activité fatigante mais très agréable surtout dans les contacts avec les gens. L’atmosphère de vacances détend les clients et on finit par les connaître et sympathiser. J’ai vu grandir beaucoup d’enfants de vacanciers qui reviennent à la même place. On a pu aussi alerter des parents devant des situations dangereuses, on devient des amis. Par contre on a aussi à faire face à des vendeurs dans l’illégalité qui nous font une concurrence déloyale. Certains s’habillent même comme nous. Le soir en rentrant on donne les invendus à des enfants du quartier ou à l’aide sociale » déclare José.  Les jeunes gagnent 30 euros par jour de fixe plus les commissions sur les ventes. Parmi eux, Alexandre ne cache pas sa satisfaction : « Je préfère ceci qu’un bureau. Il y a une bonne ambiance et je chante sur la plage pour mon plaisir et celui, je l’espère, des clients. L’heure du goûter, vers 15h30 est la plus favorable. Les gens demandent des beignets avec du thé à la menthe »

26 juin 2015

J'ai rencontré le roi Arthur

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- Il était le maléfique Salieri dans "Mozart l'Opéra rock". Florent Mothe monte sur scène dans "La légende du Roi Arthur", une comédie musicale de Dove Attia-

Il déclare : "L'intrigue est finalement assez simple et tourne autour d'un triangle amoureux entre Arthur, Guenièvre et Lancelot. Après, c'est le genre d'histoires qui font partie de l'inconscient collectif. Tout le monde a déjà entendu parler du destin de ce jeune écuyer qui devient roi en soulevant l'épée et la quête du graal qu'on utilise comme un symbole de l'amour inconditionnel. Finalement, ce qui compte, c'est de parler de l'émotion des personnages, comme Arthur, qui va beaucoup souffrir." 

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"C'est le thème qui est intemporel et les questions comme "Est-ce qu'on peut aimer deux personnes à la fois" sont inhérentes à l'espèce humaine. C'est peut-être ce qui nous différencie du reste de la vie, cette conscience et ce libre arbitre qui nous permettent de faire des choix. ".

Mothe a raison, les aventures du roi Arthur relève d'un archétype de l'inconscient collectif avec le message suivant:  On ne naît pas héros, on le devient. Et pour cela il faut traverser maintes épreuves, passer par un chemin parsemé d’embûches et de déboires où l’on apprend à se contrôler soi-même et à contrôler les autres et la vie. Surmonter ses peurs, triompher de ses passions permet au héros d’accéder à son idéal, de réaliser ses rêves et d’entrer dans le clan des grands, celui du roi Arthur, des chevalier de la Table ronde… Il devient immortel. Il devient un homme libre qui transcende le monde matériel pour entrer dans le monde des esprits (de la conscience). Mais cela, il doit le faire tout seul, par le biais de ses aventures, en découvrant l’amour. Il change, grandit, mûrit et finit par faire partie de la perfection. L’intention didactique du roman arthurien. c'est de présenter symboliquement, voire de manière ludique les combats du héros, ses démons intérieurs et sa victoire sur les circonstances. Bien souvent ce passage initiatique est chargé d’une symbolique spirituelle. Il représente la quête qui est celle de la découverte de soi-même, du monde, de l’univers, et de la symbiose avec lui. Tous les héros partagent plus ou moins le même destin : le roi Arthur, Perceval, Lancelot, Yvain. Ils cherchent « le vrai soi » car il existe toujours autour de leur naissance une aura de mystère entretenue par des êtres féeriques ou surnaturels.....   Dans nos sociétés modernes cadenassées par le principe de précaution et les procédures on peut se demander si il est encore possible pour nous tous de se confronter à des chemins initiatiques. Dans un billet précédent j'évoquais le bac comme une rituel de passage (lire) , mais est-ce suffisant? En conséquence on risque de se retrouver face à des individus en situation d'anomie.

23 juin 2015

Concert Radio Scoop: la défaite de la musique?

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Quand j'ai rencontré la chanteuse Shy'm elle était là incognito. Petit sac à dos (ado?) et chemise bleue boutonnée jusqu'au cou elle ressemblait à une étudiante. Rien ne laissait à penser que la veille elle était une des locomotives du concert Scoop organisée à Saint Etienne dans le cadre de la fête de la musique. Rien à lui reprocher elle a fait le job sur scène et elle reste disponible et souriante pour une petite photo.

La question est plutôt qu'au lendemain de l'évènement chargé en décibels, le classique clivage gauche droite va se manifester.

D'un côté la majorité municipale de droite insistera sur l'aspect festif. En effet le chargé de l'animation Lionel Boucher  parle déjà de l'aspect quantitatif du concert en déclarant dans le quotidien local: "nous étions 20 000".  foule

La gauche elle parlera sans doute de défaite de la musique et de trahison de l'esprit de la fête de la musique inventée dans les années 80 par le ministre de la culture Jack Lang.(rappel en 1982 c’est Maurice Fleuret, directeur de la musique et de la danse au ministère de la Culture, qui avait découvert quelques mois plus tôt dans une étude que pas moins de cinq millions de Français jouaient d’un instrument. Il a ensuite soumis cette idée à Jack Lang pour mettre au point cette manifestation originale où tous les musiciens sont les bienvenus. La démarche s’inscrit dans une logique de démocratisation de la culture.)

Pour concilier les deux points de vue, l'interview du chargé de la culture Marc Chassaubéné sur TL7 semble utile: lundi soir sur le plateau de la télé locale il ne conteste pas l'aspect grosse machine du concert Scoop. On sent que ce n'est pas sa tasse de thé. Mais il dit que sur trois jours chacun doit pouvoir trouver des choses à son goût et pourquoi pas en découvrir de nouvelles. Il veut sans doute défendre l'idée qu'il n'y a pas de sous culture.

On peut être de son avis...En sociologie on parle d'omnivore culturel c'est à dire la capacité à s'ouvrir sur plusieurs cultures. Mais ce n'est pas facile: la preuve les concerts de musique classique un peu désertés dimanche après midi.  Animer, cultiver...les deux objectifs ne sont pas toujours facile à associer.

21 juin 2015

ABDEL WAHEB SEFSAF va créer un nouveau groupe...

 

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Lors de son concert à la fête de la musique Abdel Sefsaf a annoncé la création d'un nouveau groupe. Si je me souviens bien ce sera Alligator ou caïman la même chose. Il a retrouvé du mordant après un épisode rocambolesque à Roanne il y a un an.

Il y a un an sur le site du quotidien Le Monde on pouvait lire: " 14 avril en soirée, le directeur du Théâtre de Roanne, Abdelwaheb Sefsaf, a vu deux policiers municipaux sonner à sa porte. Ils ne venaient pas pour arrêter ce quasi-fugitif (c'était la quatrième fois qu'ils passaient, ne l'ayant pas trouvé jusque-là) mais pour lui porter une lettre de la part du nouveau maire. Une lettre de renvoi. Drôle de méthode et branle-bas de combat dans la petite sous-préfecture de la Loire, où, rue Molière, le théâtre – 1,4 million de budget, 19 000 spectateurs par an – est une institution. Les esprits chagrins auront tort d'y subodorer un délit de faciès (l'homme est un étranger – il vient de Saint-Etienne !). Ils se tromperont aussi s'ils y voient la tentative de mise au pas d'une structure déficitaire puisque, tous en conviennent, le bilan d'Abdel Sefsaf, en place depuis novembre 2012, est positif : fréquentation, abonnements et subvention en hausse, doublement du nombre de scolaires… " (...)

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"Pas plus ne pouvait-il s'agir, en envoyant la maréchaussée municipale, de crever un abcès subversif : « Honnêtement, je n'ai pas fait la révolution… Je n'ai même rien fait de merveilleux, j'ai juste remis les choses au niveau où elles devaient être », s'étonne le comédien. Alors quoi ? Comme dans d'autres communes, la vague bleue des municipales a fait rompre quelques digues. Le champ artistique est devenu pour certains un champ de bataille politique. Yves Nicolin, le député UMP qui a repris aux socialistes la mairie a donc débarqué celui que Laure Deroche du PS avait nommé."

D'autres sources sur internet indiquent Yves Nicolin, UMP, n’a pas licencié Mr Sefsaf mais c’est le sous-préfet qui a constaté une irrégularité dans son contrat élaboré par la maire sortante.

 

Abdel Waheb Sefsaf a grandi à Saint-Etienne. De parents algériens, il jongle depuis le berceau avec l'héritage culturel familial et la tradition française.  Pétri de cette double culture, Sefsaf est devenu l'un des artisans d'une musique world "made in France". Sans drapeau ni dogme, il clame joyeusement le mélange des mondes, l'échange entre les peuples et le partage des idées. En 1999, il fonde le groupe Dézoriental, ambassadeur d'une chanson française métissée. Dans un fraternel patchwork des genres, Dézoriental se joue des frontières, mêlant sans vergogne raï et musette, rap et rock, tzigane et techno. Chantant indifféremment en français, arabe, espagnol, kabyle ou italien, les six bateleurs de la bande reçoivent en 2004 le Coup de cœur de l'Académie Charles Cros. .

19 mai 2015

Sandrine Bonnaire a la classe

 

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Dans Les transclasses ou la non-reproduction, Chantal Jaquet explore les trajectoires de ceux qui, s’arrachant de leur milieu d’origine, semblent démentir les lois de la sociologie. Pour cette philosophe spinoziste, ceux qui échappent à leur classe sont tout aussi déterminés à le faire que ceux qui y restent.

Après avoir vu son explication, nous l'illustrerons avec l'exemple de l'actrice Sandrine Bonnaire que nous avons eu la chance de rencontrer à la comédie de Saint Etienne.

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Chantal Jaquet considère que l’ascension sociale a peu à voir avec la volonté ou le mérite: "Mon travail consiste en effet à montrer qu’il n’y a pas de libre arbitre : le destin de chacun n’est pas le résultat d’une décision qui se prendrait ex nihilo sur la base d’une volonté. Ça, c’est une illusion pure, puisqu’on n’agit jamais sans causes ni raisons, qu’elles soient conscientes ou non. Pour autant, ce n’est pas parce qu’il y a déterminisme qu’il y a fatalité. Ma posture se situe entre la négation du libre arbitre et la négation de la fatalité. J’ai cherché à comprendre les causes qui permettent à certains d’opérer un changement social là où, en l’absence de révolution, il n’y a pas de changement collectif, là où tout semble figé."

Ceux qui changent de classe, que j’appelle les "transclasses", obéissent à des concours de causes qui se combinent : il y a d’abord des conditions de possibilité économique et politique liées par exemple au système éducatif et aux bourses, il y a aussi des rencontres décisives et un jeu complexe d’affects. " "Le transclasse est simplement celui qui illustre le plus le fait qu’il n’y a pas de moi constitué ou constitutif donné comme un a priori," "  Le moi nous enferme, son abolition ouvre toutes les frontières." "ce n'est pas parce qu'on a connaissance des codes qu'on se les approprie facilement. Ce sont deux choses différentes, car, pour les natifs des classes dominantes, ces codes sont inculqués dès l'enfance et deviennent une seconde peau. Pour les transclasses, la faute de goût est l'écueil qui menace en permanence. C'est d'ailleurs vrai dans les deux sens, un individu habitué à vivre parmi l'élite aura également du mal à décrypter le mode de vie des classes populaires. " "Le parcours d’un transclasse est exemplaire de changements que l’on peut vivre à d’autres échelles et d’autres manières, dès lors qu’on est importé brusquement dans un autre milieu où on n’a pas sa place d’emblée. Je fais souvent la comparaison avec l’immigration, mais la même chose peut se produire quand on passe d’un milieu rural à un milieu citadin, et inversement. Tout passage, tout déplacement, peut induire une souffrance de se sentir rejeté ou de ne pas comprendre les codes."

 

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Sandrine Bonnaire qui joue dans la pièce L’Odeur des planches (sur une comédienne qui n’a pas réussi à percer dans son domaine ) justifie son choix ainsi: " J’aime le texte car il est percutant, à la fois simple et viscéral. Il n’y a rien d’intellectuel, même si c’est très écrit, très pensé et bien réfléchi. Il raconte des choses de la vie comme l’immigration des parents, que ce soit le milieu social dans lequel ils sont, un pays quitté, une France qui a promis plein de choses. Il dit aussi comment on passe de la lumière à l’ombre sous prétexte qu’on a une autre fonction [la comédienne devient femme de ménage, NdlR]. Ça parle beaucoup du regard qu’on porte sur l’autre."

Sandrine vient d'un milieu modeste: "je n’ai jamais coupé les ponts avec ma famille. C’est quelque chose qui reste présent en moi et j'y tiens car ça permet de rester dans la réalité des choses, que ce métier peut vite vous faire perdre. Mais si on n’a pas envie de la perdre, on ne la perd pas. C’est aussi bête que ça. Pour moi c’est un vrai cadeau d’avoir rencontré Pialat, d’avoir eu cette vie et d’être encore là aujourd’hui avec cette vie. C’est un vrai luxe." "Pialat m’a donné une renaissance. J’ai le sentiment d’être née deux fois. Il y a la naissance du père et cette renaissance venue de lui, qui m’a guidée. J’ai commencé ce métier très tôt et ma vie s’est totalement transformée avec cette rencontre." (elle dit souvent que c'est par hasard qu'elle a accompagné sa soeur à un casting..Elle devait faire un CAP coiffure)  "Ça peut m’arriver de m’ennuyer profondément lors d'un spectacle que je vais voir, je ne le manifesterai pas comme le personnage du père de la pièce  car j’ai des codes que lui n'a pas. Ce sont deux milieux qui se confrontent. Lui parle comme à la maison. Mais si on mettait le metteur en scène dans cette famille-là, il ne comprendrait pas mieux." 

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NB: Dans la pièce Sandrine Bonnaire donne du cœur à un cri, celui de Samira Sedira, auteur de ce texte, L'Odeur des planches. Alternant souvenirs historiques – ceux de ses parents débarqués d'Algérie dans les années 60 – et un vécu contemporain qui débute par la fin de ses droits Assedic et l'obligation pour elle de trouver un travail alimentaire, elle donne du rythme et de la force à son récit. Devenue femme de ménage, elle voit dans ce déclassement social une occasion de se rapprocher de sa mère qui, elle aussi, à dû combattre la solitude et se résoudre à ce métier. Finie la litanie des théâtres visités qu'elle récite comme un pensum, la voilà seulement définie par son corps, éreintée par cette tâche aride et dépourvue de toute pensée.

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Quelques extraits « Mon père nous a conduits à l’hôtel. Le paradis, ça s’appelait, tenu par un Kabyle qui n’avait plus ses dents de devant. Des chambres sur trois étages. Le paradis. Il nous en promettait avec un nom pareil. (…) A tous les étages du Paradis il y avait des étrangers, des noirs et des arabes, solitaires ou en famille, imbibés d’huile à frire et de blabla. Et puis ça sentait les tripes. Une puanteur. C’est pas cher les tripes, moins que le boeuf ou l’agneau. Ma mère disait que l’odeur lui renversait le coeur. Renverser le coeur elle disait, comme si c’était possible » « La première fois que mes parents me voient sur scène, j’ai trente ans. … A la fin du spectacle ils m’attendent dans le hall. Ils portent des habits neufs. Mon père se jette sur moi et me lance sur le ton de la plaisanterie, Heureusement qu’on n’a pas payé, hein ! A l’oreille ma mère me glisse d’une voix suave que je ne lui connais : Tu étais formidable… Elle a dû entendre ça dans les feux de l’amour, de la bouche de Sharon ou d’Ashley Abbott. Elle joue la comédie, rien de grave à ça. » « Femme de ménage, le seul métier qui donne droit au don d’invisibilité. Ceux qui nous emploient commencent par oublier qu’on doit venir, et puis un jour on devient totalement transparente. Une évidence sans corps, sans visage, sans voix. Une présence vide. Dans le meilleur des cas, un prolongement des lieux » « Suis encore comédienne, ou n’en suis-je plus que l’ombre ? Une comédienne qui ne joue pas peut-elle encore prétendre au titre ? Suis-je suspendue de mes fonctions ou suis-je déjà une autre ? Suis-je devenue ma mère ? Suis-je en sursis, ou bien ai-je pris perpète ? Je songe parfois à l’idée de me noyer » « L’odeur des planches. Cette odeur si particulière, si indissociable de ma vie d’avant, si chargée de souvenirs et d’émotion me fait monter les larmes aux yeux. « L’odeur reste longtemps à attendre sur la ruine de tout le reste… » »

19 avril 2015

Une mystérieuse Ferrari noire

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J'ai vu quelques secondes d'une scène que l'on voit plutôt dans les séries américaines. En effet Saint Etienne n'est pas Miami. C'est rare de voir quatre voitures de police encercler un bolide sur une grande artère de la ville. Pourquoi? Comment? Mystère et gomme de pneu. A vous d'imaginer la suite du  scénario...........


 

 

Quelques heures plus tard j'ai eu la réponse par Facebook.

Monsieur Chamakh est l'homme sur la photo. Il souhaite préciser "cette voiture n est pas un mystère elle fait partie de la gamme prestige de véhicules que je propose en location" "je suis le chef d' entreprise du garage class'auto situé au 64 boulevard Fauriat à Saint Étienne. " "Je fais donc de la location de véhicules de prestige et un client a un peu  fait le con avec mon véhicule c'est donc  pour cela que les policiers m'on sauté dessus comme cela" 

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Vous pouvez retrouvez la Ferrari 458 ITALIA

 sur la page https://www.facebook.com/CLASSAUTO42     

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18 mars 2015

Benjamin Loyauté a le sens du beau

 

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Benjamin Loyauté est commissaire d'exposition, enseignant à l'Université d'Art et Design de Genève, mais aussi animateur de colloques à travers le monde. Il sera co-commissaire général de la Biennale Internationale Design Saint-Étienne, dont le thème est "Les sens du beau" du 12 mars au 12 avril 2015. .C'est un accélérateur de la planète design, on peut le qualifier de « designer de mots »  

 

                  Pouvez-vous nous en dire plus sur le thème de cette année ?
B. L. : Les sens du beau.... C’est un thème dont l’histoire et la société ont toujours débattu. Au-delà de l’expérience universelle et sans idéologie dont les enfants et les contemplatifs se font très souvent échos avec un "C’est trop beau !", on ne peut sacrifier cette spontanéité au profit d’un beau uniquement didactique, analytique et même parfois dogmatique comme on ne peut tomber, non plus, dans la banalité du "il en faut pour tous les goûts" tout aussi insipide qu’une absence de réflexion.

Le thème incite aux débats. Il ne faut cependant plus avoir peur de s’affronter à la notion de beau en design sans avoir à le justifier à chaque fois à travers l’utile comme par acquis de bonne de conscience. Le design possède de facto, une valeur d’usage et une valeur symbolique.

                 Comment appréhender le thème Les Sens du beau ?

B. L. : Pour tout vous dire, il s’agit pour moi d’un des thèmes le plus audacieux qui soit, c’est peut être aussi celui qui est le plus proche de nous et sur lequel il ne faut plus craindre de se pencher. Sa grammaire est aussi la plus générative en termes de projections et d’idées. Je ne souhaite pas m’étendre sur le sujet pour l’instant car nous avons un an pour le faire. Je dirais seulement que le beau n’est pas générique ni même achromatique. Il faut réviser les "ce qu’on en dit" et les affirmations restrictives.

Le sens de la Biennale, lui, est international et il ne s’agit pas de l’oublier !   

http://www.benjaminloyaute.com/

21 février 2015

Lucienne des Vamps et sa nièce Solange étaient à Saint-Etienne

 

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Fidèle à la Stratégie du Poulpe j'ai pu me glisser dans le groupe de lecteurs du journal LE PROGRES...

Nous avons posé quelques questions aux deux humoristes...

Propos recueillis par Muriel Catalano du journal:

Pendant des années, le public s’est régalé du spectacle des Vamps, de vieilles filles en blouses et charentaises, plus chocs que chics, qui passaient leur temps à dire du mal de leur voisine et à pester contre les jeunes.

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Depuis 2008, Gisèle a cédé son fichu à Solange, incarné par Isabelle Chenu, médecin dans la vie. C’est en toute simplicité, sans leurs blouses, qu’elles se sont présentées aux lecteurs.

Kathy Montet, Saint-Jean-la-Vêtre

Pourquoi Gisèle n’est-elle plus là ?
Elle va très bien, rassurez-vous. Nous avons fait vingt ans de Vamps, nous avions envie de faire des choses différentes.
Pendant un temps, Gisèle a repris son personnage toute seule. Elle tourne au théâtre avec Thierry Beccaro dans une pièce intitulée Marié à tout prix.

Suzanne Mougenot, Andrézieux-Bouthéon

En quoi ce spectacle sera-t-il différent de ceux des années 1980 ?
Ce ne sont pas les mêmes personnages. Il y a Solange, la nièce de Lucienne, une jeune fille sortie de l’institut Sainte-Cécile qui n’a pas la lumière à tous les étages. Elle prépare son CAP couture, option ourlet.
Et puis il s’en est passé des choses depuis les années 1980.

Serge Freydier, Saint-Étienne

À force de jouer Lucienne et Solange, continuez-vous hors-scène à parler, bouger comme vos personnages ? Ou une fois vos costumes enlevés, c’en est fini des Vamps ?
Jamais nos personnages n’interfèrent dans nos vies quotidiennes. Mais c’est vrai que je puise en moi plein de choses de Lucienne.

Didier Durand, La Fouillouse

N’êtes-vous pas parfois rattrapées par votre image ?
Nicole : « Non, le fait de caricaturer ce personnage, ça me donne une leçon et peut-être que je me corrige. »
Isabelle : « Vous savez, dans nos campagnes, c’est normal d’être habillées comme ça. »

Maguy Poncet, Pouilly-Les-Feurs

Qu’est-ce qui vous motive à monter sur scène ?
Ça nous amuse de faire rire les gens.

Pascal Millet, Saint-Étienne

Ce spectacle sera-t-il aussi drôle que les précédents ?
Oui, le public rigole autant qu’avec les Vamps.

Josiane Foray, Saint-Étienne

Prenez-vous autant de plaisir à jouer avec Solange qu’avec Gisèle ?
Nicole : « Oui. Avant, Lucienne était un peu le souffre-douleur mais maintenant elle a plein de choses à dire et puis elle éduque sa nièce. 

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La Tribune Le Progrès

Quel est le fil conducteur de ce spectacle ?
Solange vient d’obtenir son CAP. En attendant de trouver du travail, c’est sa tante qui va l’héberger. Elle n’est pas très contente parce que ça va bousculer ses habitudes. Elle va se mettre en tête de trouver un mari à sa nièce. Elle va même lui montrer comment on fait un baiser amoureux.
Pourquoi avoir continué avec ce personnage des Vamps au lieu d’en créer de nouveaux ?
Nicole : « On s’est arrêté, on a repris, à nouveau arrêté.
Pendant une de ces pauses, j’avais imaginé une enquête policière que j’avais jouée sur scène, j’avais aussi écrit un spectacle avec des sketches. Et, là, je reviens et je ne me lasse pas de Lucienne. »
Comment vous êtes-vous rencontrées toutes les deux ?
Nicole : « Solange était inscrite à mon cours de théâtre. Dès la première séance, je me suis dit qu’elle était bien. Je l’ai récupérée dans ma compagnie de théâtre amateur et lorsque j’ai écrit le spectacle, ça m’a semblé logique de l’appeler et puis on est bonne copine. »
Où trouvez-vous vos tenues ?
Nicole : « Dans une friperie. Pendant vingt ans, je n’ai eu qu’une robe. Il ne fallait pas que je la perde. Un jour, j’ai rencontré quelqu’un qui travaillait dans le textile. Il m’a redessiné la robe. »
Solange : « Moi, j’ai piqué des affaires à ma mère mais elle ne les mettait pas ensemble ! »
Qui vous a inspiré ces personnages ?
Nicole : « Ma grand-mère qui habitait en Touraine. Petite, je m’amusais à imiter ma grand-mère, ma sœur, elle imitait ma mère. On faisait ça pour rigoler. »
Isabelle : « Ce n’était pas ma grand-mère mais des voisins, une fratrie de quatre. Ils étaient tous habillés de la même façon et étaient scolarisés dans une école religieuse. Je les enviais, ils faisaient riches avec leur uniforme bleu marine et leurs socquettes blanches. »

Spectacle, samedi 21 mars, à 20 h 30, salle Jeanne-d’Arc à Saint-Étienne. Infos et vente : 04 73 62 79 00.

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